XXIII.
En supposant que Moïse ait enseigné que notre âme est mortelle, et qu'il l'ait réellement confondue avec le sang, au lieu d'en trouver l'image dans le sang lui-même, comment aurait-il pu dire ailleurs : « Quiconque aura touché le corps mort d'un homme, et n'aura point reçu l'aspersion de cette eau ainsi mêlée, souillera le tabernacle du Seigneur, et il périra du milieu d'Israël, il sera impur, parce qu'il n'a point été purifié par l'eau d'expiation, et son impureté demeurera encore sur lui1 ». Ce mot: « encore » signifie jusqu'après la mort. Cette eau lustrale était la figure de ce bain salutaire du baptême institué par Jésus-Christ, et qui est reçu par celui qui prête une oreille attentive à cette parole: « Si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi, car Moïse a écrit de moi2 ».