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De la trinité
CHAPITRE II.
DEUX SENS ÉGALEMENT VRAIS.
- lise rencontre donc dans l’Ecriture, comme je l’ai déjà observé, certains passages dont le sens semble douteux. Et, en effet, ils peuvent (369)ou signifier que le Fils, en tant qu’homme, est inférieur au Père, ou affirmer que quoique parfaitement égal au Père, il est sorti de son sein. Dans ce cas, et si la difficulté ne peut être levée, je pense qu’on peut en toute sûreté entendre ces passages de Jésus-Christ, et comme homme et comme Dieu. En voici un exemple : « Ma doctrine, dit Jésus-Christ, n’est pas de moi, mais de celui qui m’a envoyé (Jean, VII, 16) ». Or, cette parole peut s’appliquer à Jésus-Christ comme homme, ainsi que je l’ai démontré dans le livre précédent (Voyez Livre I, chap. 2) et aussi à Jésus-Christ comme Dieu, et en cette qualité égal au Père, quoiqu’il soit né du Père. Et, en effet, en tant que Jésus-Christ est Dieu, il ne faut pas distinguer en lui l’être et la vie, puisqu’il est lui-même la vie; et de même on ne doit point séparer en lui la doctrine de la personne, parce qu’il est lui-même la doctrine céleste. Précédemment nous avons vu que cette parole: « Le Père a donné au Fils d’avoir la vie en soi », signifiait que le Père a engendré un Fils qui est lui-même la vie; et c’est ainsi que cette autre parole : « Ma doctrine n’est pas de moi, mais de celui qui m’a envoyé », indique que le Père a engendré un Fils qui est lui-même la doctrine céleste. En formulant cette affirmation, Jésus-Christ voulait dire : Je ne me suis point moi-même donné l’être, mais je l’ai reçu de celui qui m’a envoyé.
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Fünfzehn Bücher über die Dreieinigkeit
2. Kapitel. Manche Aussagen der Heiligen Schrift können in zweifachem Sinne erklärt werden.
S. 58 4. Es gibt also in den heiligen Büchern, wie ich darzulegen begann, manche Aussagen, bei denen es zweifelhaft ist, nach welcher der angeführten Regeln sie zu erklären sind, nach jener, daß der Sohn Gottes wegen der Annahme der geschöpflichen Natur geringer ist als der Vater, oder nach jener, daß er zwar dem Vater gleich ist, jedoch vom Vater sein Sein hat. Ich bin nun der Meinung: wenn eine solche Unklarheit besteht, daß man sich nicht sicher für die eine oder andere Erklärung entscheiden kann, kann man das Schriftwort gefahrlos nach beiden Regeln verstehen. So ist es zum Beispiel in dem Worte: „Meine Lehre ist nicht die meinige, sondern die Lehre dessen, der mich sandte.“1 Dieses Wort kann von der Knechtsgestalt verstanden werden, wie ich im vorhergehenden Buche schon gezeigt habe.2 Es kann aber auch von der Gottesgestalt verstanden werden, in welcher er dem Vater gleich ist, jedoch vom Vater sein Sein hat. In der Gottesgestalt nämlich ist, wie nicht etwas anderes der Sohn, etwas anderes sein Leben ist, sondern das Leben selbst der Sohn ist, so nicht etwas anderes der Sohn, etwas anderes seine Lehre, sondern die Lehre selbst ist der Sohn. Wie daher das Wort: „Er gab dem Sohne das Leben“3 nichts anderes bedeutet als: Er zeugte den Sohn, welcher das Leben ist, so bedeutet auch das Wort: Er gab dem Sohne die Lehre, soviel wie: Er zeugte den Sohn, welcher die Lehre ist. Das Schriftwort: „Meine Lehre ist nicht die meinige, sondern die Lehre dessen, der mich gesandt hat“, hat daher den Sinn: Ich bin nicht von mir selbst, sondern von dem, der mich gesandt hat.