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Fünfzehn Bücher über die Dreieinigkeit
12. Kapitel. Die Erscheinung des Lot.
„Es kamen aber zwei Engel am Abend nach Sodoma.“1 Hier muß man aber die Frage, deren Lösung ich mir vorgenommen habe, aufmerksamer überlegen. Sicher sprach Abraham mit dreien, und er sprach sie in der Einzahl als Herrn an. Vielleicht sagt jemand: Einen von den dreien erkannte er als Herrn, die beiden anderen als seine Engel. Was soll es dann heißen, wenn die Schrift sogleich sagt: „Und der Herr ging hinweg, nachdem er aufgehört hatte, mit Abraham zu reden. Dieser kehrte wieder in seine Wohnung zurück. Und zwei Engel kamen am Abend nach Sodoma.“ Ist etwa der eine, der als Herr erkannt wurde, weggegangen, während er die zwei Engel, die in seiner Begleitung waren, zur Vernichtung Sodomas fortsandte? Fassen wir die folgenden Worte ins Auge: „Zwei Engel kamen am Abend nach Sodoma. Lot saß am Tore der Stadt. Als er sie sah, stand er auf, ging ihnen entgegen, fiel auf sein Angesicht, verehrte sie und sprach: Ihr Herren, kehrt doch ein im Hause eures S. 83 Knechtes!“2 Hier ist es ganz klar, daß es zwei Engel waren und daß er sie in seiner Einladung in der Mehrzahl anredete, daß er sie ehrenvoll als Herren ansprach, während er sie vielleicht für Menschen hielt.
22. Indes ein neues Bedenken verursacht die Erwägung, daß Lot, hätte er in den Männern nicht Engel Gottes erkannt, doch nicht auf sein Antlitz zur Erde gefallen wäre und sie verehrt hätte. Warum wird ihnen jedoch dann, gleich als hätten sie menschliche Bedürfnisse, Gastfreundschaft und Bewirtung zuteil? Mag indes hier welche Dunkelheit immer walten, ich will jetzt das, was ich in Angriff genommen habe, zu Ende führen. Zwei erscheinen also, beide werden Engel genannt. Sie werden bei der Einladung in der Mehrzahl angesprochen. In der Unterhaltung spricht Lot immer in der Mehrzahl mit ihnen, bis sie Sodoma verlassen. Da nun fährt die Heilige Schrift fort: „Und es geschah, als sie sie hinausführten, sagten sie: Rette dein Leben! Schau’ nicht zurück! Bleibe nirgends in der ganzen Gegend stehen! Gehe in das Gebirge! Dort wirst du gerettet werden, damit du nicht auch umkommest. Lot antwortete ihnen: Ich bitte dich, Herr! Dein Knecht hat Gnade vor dir gefunden.“3 Was hat das Wort, das er zu ihnen sagt: „Ich bitte dich, Herr“, für einen Sinn, wenn derjenige, welcher der Herr ist, schon weggegangen war und nur seine Engel gesandt hatte? Warum heißt es: „Ich bitte dich, Herr“? und nicht: Ich bitte euch, ihr Herren? Wenn er aber nur einen ansprechen wollte, warum sagt dann die Schrift: „Es sprach Lot zu ihnen: Ich bitte dich, Herr! Dein Knecht hat Gnade vor dir gefunden.“ Oder müssen wir auch hier die Mehrzahl von den zwei Personen verstehen? Wenn aber diese beiden gleichsam zu einer zusammengezogen werden, müssen wir dann an den einen Gott und Herrn mit der einen göttlichen Substanz denken? An welche beiden Personen sollen wir aber dabei denken? An die Person des Vaters und Sohnes S. 84 oder an jene des Vaters und Heiligen Geistes oder an jene des Sohnes und Heiligen Geistes? Die letzte Vermutung ist wohl am zutreffendsten. Die beiden sagen nämlich, daß sie gesandt seien. Das Gesandtwerden sagen wir jedoch nur vom Sohne und Heiligen Geiste aus. Denn vom Vater lesen wir nirgends in der Heiligen Schrift, daß er gesandt wird.
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De la trinité
CHAPITRE XII.
APPARITION FAITE À LOTH.
« Or deux anges arrivèrent sur le soir à Sodome ». Ici, la proposition que je veux établir demande toute notre attention. Nous avons vu qu’Abraham s’adressant à ses trois hôtes, leur parlait comme à un seul qu’il appelait son Seigneur; et de là on pourrait conclure qu’il en reconnaissait un pour Dieu, et les deux autres pour ses anges. Mais comment accorder cette opinion avec la suite du récit? « Le Seigneur disparut lorsqu’il eut cessé de parler à Abraham, et Abraham retourna en sa demeure. Or deux anges arrivèrent sur le soir à Sodome ». Est-ce par hasard que celui des trois que le saint patriarche reconnaissait comme Dieu, s’était alors retiré, se contentant d’envoyer ses anges à Sodome? Eh bien poursuivons la lecture du texte sacré : « Deux anges arrivèrent donc sur le soir à Sodome, et Loth était assis à la porte de la ville. Et dès qu’il les eut vus, il se leva et alla au (379) devant d’eux, et il adora, s’inclinant vers la terre, et il dit Je vous prie, seigneurs, retirez-vous en la maison de votre serviteur ( Gen., XIX, 1,2. ». Ne ressort-il pas de ce récit que ces anges étaient au nombre de deux, et que Loth les prenant pour des hommes, leur adressait la parole au pluriel, les invitait à accepter ses offres d’hospitalité, et leur donnait par honneur le nom de seigneurs?
- Mais voici une nouvelle difficulté. Si Loth n’eût reconnu en eux des anges, « il n’eût point adoré, s’inclinant vers la terre » : et si, d’autre part, il ne les eût pris pour des hommes, il ne leur eût point offert la table et le logement. Cette difficulté, je l’avoue, ne laisse pas que d’être sérieuse, et néanmoins sans la résoudre, je poursuis mon raisonnement. L’Ecriture raconte donc tout d’abord que deux anges arrivèrent à Sodome, que Loth les vit, qu’il leur offrit l’hospitalité, et qu’il leur parla au pluriel jusqu’à ce qu’il eût quitté la ville; puis elle continue en ces termes « Et après qu’ils l’eurent emmené hors de la ville, ils lui dirent : Sauve ta vie; ne regarde point derrière toi, et ne t’arrête point dans cette contrée : mais sauve-toi sur la montagne, de peur que tu ne périsses avec les autres. Et Loth leur répondit : Mon Seigneur, je vous prie, puisque votre serviteur a trouvé grâce devant vous», et le reste ( XIX, 1-19 ). Pourquoi donc Loth dit-il aux deux anges: « Je vous prie, Seigneur », si celui qui était Dieu s’était déjà retiré et n’avait laissé que ses anges? Pourquoi encore ce mot, Seigneur, au singulier, et non au pluriel? Direz-vous qu’il ne s’adressait qu’à un seul? mais alors pourquoi l’Ecriture s’exprime-t-elle ainsi : « Loth leur répondit: Mon Seigneur, je vous prie, puisque votre serviteur a trouvé grâce devant vous »? Evidemment, il est ici question de deux personnes; et Loth qui leur parle comme à un seul, reconnaît en elles l’unité de nature, et confesse qu’elles ne sont qu’un seul Dieu. Mais quelles sont ces deux personnes? Le Père et le Fils, ou le Père et l’Esprit-Saint, ou plutôt le Fils et l’Esprit-Saint? Cette dernière hypothèse me paraît la plus vraisemblable. Car ces deux anges se disent envoyés, ce que nous disons également du Fils et du Saint-Esprit, tandis que jamais l’Ecriture ne l’affirme du Père.