28.
Frappés de ces considérations, nos pères, non-seulement avant Cyprien et Agrippinus, mais encore depuis, ne se sont jamais départis de cette coutume salutaire, d’approuver plutôt que de nier tout ce qu’ils trouvaient d’institutions vraiment divines et légitimes dans les hérésies ou les schismes. Quant aux institutions qui leur paraissaient l’oeuvre propre de leur erreur ou de leur dissension, ils les condamnaient rigoureusement et prenaient tous les moyens de les guérir. Quoi qu’il en soit, l’étendue de ce livre né nous permet pas de continuer l’examen de la lettre de Cyprien à Jubaianus; nous reprendrons cette discussion dans le livre suivant.