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Vierundzwanzig Unterredungen mit den Vätern (BKV)
17. Daß Christus sich dieser vier Gebetsarten bedient habe.
Der Herr nun hat sich herabgelassen, diese vier Gebetsarten durch sein Beispiel so für uns einzuweihen, daß er auch hierin erfüllte, was von ihm gesagt wird: 1 „Was Jesus zu thun und zu lehren begann.“ Denn die Art des flehenden Sünders nahm er an, als er sprach: 2 „Vater, wenn es möglich ist, so gehe dieser Kelch an mir vorüber;“ auch dort, wo in den Psalmen, wie aus seinem Munde, gesungen wird. 3 „Herr, mein Gott, blicke auf mich; warum hast du mich verlassen?“ Und in ähnlichen Stellen. Eine Anbetung ist es, wenn er sagt: 4 „Ich habe dich auf Erden verherrlicht, ich habe das Werk vollendet, das du mir aufgetragen hast.“ Und wieder: „Und für sie heilige ich mich selbst, damit auch sie geheiligt seien in Wahrheit.“ Eine Fürbitte ist es, wenn er sagt: „Vater, ich will, daß Diejenigen, die du mir gabst, auch dort seien, wo ich bin, damit sie meine Herrlichkeit sehen, die du mir gabst.“ Oder wenigstens, wenn er sagt: 5 „Vater, verzeih’ ihnen, — sie wissen nicht, was sie thun.“ Eine Danksagung ist’s, wenn er spricht: 6 „Ich preise dich, o Herr, du Vater Himmels S. a558 und der Erde, weil du das vor den Weisen und Klugen verborgen, den Kleinen aber geoffenbart hast; ja, Vater, denn so war es dir wohlgefällig.“ Oder sicherlich. wenn er sagt: 7 „Vater, ich danke dir, daß du mich erhört hast; ich wußte aber, daß du mich immer erhörst.“ Obgleich aber unser Herr diese vier Gebetsarten einzeln und zu verschiedener Zeit, wie wir sahen, dargebracht und so unterschieden hat, so hat er doch ebenso durch sein Beispiel gezeigt, daß sie im vollkommenen Gebete zugleich zusammengefaßt werden können, nemlich in jenem umfangreichen Gebete, das wir am Schlusse des Evangeliums Johannis von ihm dargebracht lesen. Da es zu lange wäre, aus dessen Text Alles durchzugehen, so kann man selbst fleissig nachsehen und sich belehren aus der Abfolge des Gelesenen, daß es so sei. — Diesen Sinn drückt auch der Apostel im Briefe an die Philipper deutlich aus, da er diese vier Gebetsarten in etwas veränderter Reihenfolge anführt und zeigt, daß sie zuweilen alle in der Inbrunst einer einzigen dargebracht werden müssen, indem er spricht: 8 „Sondern in Jeglichem werde durch Beten und Abbitten mit Danksagung euer Begehren kund bei Gott.“ Dadurch wollte er uns noch besonders belehren, daß mit dem Anbetungs- und Sühnegebet auch Danksagung und Bitte vermischt werden müsse.
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Conférences de Cassien sur la perfection religieuse
17.
Notre-Seigneur a bien voulu nous donner l'exemple de ces quatre sortes de prières, afin d'accomplir ce qui a été dit de lui : « Il a commencé par faire et par enseigner. » (Act., I, 1.) Il a fait une supplication, lorsqu'il a dit : « Mon Père , s'il est possible , que ce calice s'éloigne de moi » (S. Matth., XXVI, 39); ou ce que lui fait dire le Psalmiste : « Mon Dieu, mon Dieu, regardez-moi; pourquoi m'avez-vous abandonné? » (Ps., XXI, 2); et autres choses semblables. Il a fait une oraison, lorsqu'il a dit : « Je vous ai glorifié sur terre, et j'ai achevé l'oeuvre dont vous m'aviez chargé » (S. Jean, XIII , 4) ; ou encore : « Je me sanctifie pour eux, afin qu'ils soient eux-mêmes sanctifiés dans la vérité. » (Ibid., 19.) Il a fait une demande, lorsqu'il a dit : « Mon Père, ceux que vous m'avez donnés, je veux qu'ils soient avec moi où je serai, afin qu'ils voient la gloire que vous m'avez donnée » (Ibid., 12); ou encore : « Mon Père, pardonnez-leur, car ils ne savent ce qu'ils font. » (S. Luc, XXIII, 34.) Il a offert des actions de grâces , lorsqu'il disait : « Je vous bénis , mon Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que vous avez caché ces choses aux sages et aux prudents, et de ce que vous les avez révélées aux petits. Que cela soit ainsi, mon Père, puisque tel a été votre bon plaisir ? (S. Matth. , XI, 25) ; ou encore : « Mon Père , je vous rends grâces de m'avoir exaucé. Pour moi , je savais bien que vous m'exauciez toujours. » (S. Jean, XI, 41.) Quoique Notre-Seigneur nous ait montré qu'on pouvait séparer, et faire chacune en leur temps, ces quatre sortes de prières , il nous a appris à les réunir aussi dans une prière parfaite , comme il l'a fait lui-même dans cette admirable prière que nous lisons à la fin de l'Évangile de saint Jean. Il serait trop long de la citer; mais celui qui la méditera avec soin y trouvera de nombreux enseignements. L'apôtre saint Paul , dans son épître aux Philippiens, parle aussi de ces quatre sortes de prières, en intervertissant un peu l'ordre , et il montre qu'on peut les réunir dans l'ardeur d'une même prière : « Que dans toutes vos oraisons, vos supplications, et avec vos actions de grâces, vos demandes soient présentées à Dieu. » (Phil. , IV, 6.) Il a voulu ainsi nous apprendre particulièrement , que dans la prière et la supplication l'action de grâces doit toujours être unie à la demande.