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Vierundzwanzig Unterredungen mit den Vätern (BKV)
16. Der verdorbene, vernünftige Theil der Seele sei zuerst zu heilen.
S. b407 Wenn ihr also die Quelle und den Ursprung dieses Lasters kennen lernen wollt, so mögt ihr wissen, daß der vernünftige Theil eures Geistes und eurer Seele angesteckt sei, woraus entweder die Laster der Anmaßung oder der Ruhmsucht zu entsprossen pflegen. Ihr müht also zuerst dieses Glied eurer Seele, um mich so auszudrücken, durch richtiges Urtheil und die Tugend der Demuth heilen; denn wegen seiner Verdorbenheit glaubt ihr nicht nur schon zum Gipfel der Vollkommenheit gelangt zu sein, sondern auch Andere lehren zu können und haltet euch für reif und geschickt zum Unterrichte Anderer. So werdet ihr durch die Eitelkeit der Überhebung, welche euer Bekenntniß geoffenbart hat, auch zu der Eitelkeit des Umherschweifens hingerissen. Das werdet ihr in Zukunft ohne Schwierigkeit abthun können, wenn ihr, wie gesagt, auf demüthige, wahre Klugheit gestützt, in der Zerknirschung eures Innern lernet, wie mühevoll, wie schwer es für Jeden von uns sei, seine Seele zu retten; und wenn ihr bis ins tiefste Herz hinein fühlet und einsehet, daß ihr nicht nur weit entfernt seid, euch das Lehren anmaßen zu dürfen, sondern daß ihr auch selbst noch der Hilfe eines Lehrers bedürft.
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Conférences de Cassien sur la perfection religieuse
16.
Si vous voulez connaître l'origine, la cause du mal dont nous parlons, vous verrez que c'est la partie raisonnable de votre âme qui est corrompue, et que c'est de là que naissent ordinairement la présomption et l'orgueil. C'est pourquoi vous devez appliquer d'abord à cette partie de votre âme le remède d'une sage discrétion et d'une humilité sincère. Vous vous êtes égarés au point de croire que, non-seulement vous étiez arrivés au sommet de la perfection, mais que vous pouviez encore y conduire les autres. Vous vous êtes persuadé que vous étiez capable de les instruire, de les diriger; et cette prétention doit vous faire comprendre que vous vous êtes laissé entraîner par la vaine gloire. Vous pouvez facilement déraciner le mal, si vous vous affermissez, comme je vous l'ai dit, dans une humilité prudente, si vous vous persuadez qu'il est bien pénible et bien difficile à chacun de sauver son âme, et si, au lieu d'avoir l'orgueil de vouloir instruire les autres, vous reconnaissez que vous avez vous-mêmes besoin de quelqu'un pour vous conduire.