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Œuvres Jean Cassien (360-435)

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Institutions de Cassien

35. Notre croix est la crainte du Seigneur.

Notre croix est la crainte du Seigneur. Comme celui qui est crucifié ne peut plus remuer ses membres selon sa volonté , nous ne devons pas vouloir et désirer ce qui est agréable et nous plaît maintenant, mais uniquement ce qu'ordonne la loi de Dieu à laquelle nous nous sommes soumis. Celui qui souffre sur la Croix ne regarde plus les choses présentes, ne songe plus à ses caprices, et ne s'inquiète plus du lendemain. Il n'a plus l'ambition d'acquérir, et ne connaît plus la colère et l'envie; il ne se plaint pas des injures qu'on lui fait, et il oublie celles qu'il a reçues; il se croit mort à tout, et son coeur est déjà où il doit bientôt aller. De même, nous que la crainte du Seigneur a crucifiés, nous devons mourir à tout, non-seulement aux vices de la chair, mais encore aux choses les plus simples , ayant les yeux de notre âme toujours fixés où nous devons espérer aller à chaque instant. C'est ainsi que nous pourrons mortifier toutes nos convoitises, toutes les affections de la chair.

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Von den Einrichtungen der Klöster (BKV)

35. Fortsetzung.

[Forts. v. S. 88 ] „Unser Kreuz ist die Furcht des Herrn. Wie nämlich ein Gekreuzigter nicht mehr nach seiner Willkür seine Glieder irgend wohin zu bewegen oder zu richten vermag, so müssen auch wir unsere Wünsche und Begierden nicht nach Dem, was uns angenehm ist und für den Augenblick ergötzt, sondern nach dem Gesetze des Herrn richten, nach welcher Richtung uns dasselbe auch immer bindet. Und wie der Gekreuzigte nicht mehr das Gegenwärtige betrachtet noch an seine Neigungen denkt, nicht durch Bekümmerniß und Sorge für den folgenden Tag zerstreut, nicht von Habsucht getrieben, nicht von Stolz, Streit und Eifersucht entflammt wird, keine Klagen über die gegenwärtigen Unbilden laut werden läßt, der vergangenen nicht mehr gedenkt und während seines Lebens schon dem Leibe nach allen Elementen abgestorben zu sein glaubt und dahin das Auge des Geistes voraussendet, wohin er unzweifelhaft sofort hinüberwandeln wird: so müssen auch wir aus Gottesfurcht allen diesen Dingen gekreuzigt sein, d. h. nicht nur den Sünden des Fleisches, sondern auch allem Dem abgestorben sein, woraus dieselben hervorgehen, und müssen dahin den Blick unseres Geistes gerichtet halten, wohin wir zufolge unserer Hoffnung jeden Augenblick wandern. Auf diese Weise können wir alle unsere Gelüste und fleischlichen Begierden in der Abtödtung erhalten.“

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Institutions de Cassien
Von den Einrichtungen der Klöster (BKV)
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