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On Baptism
Chapter I.--Introduction. Origin of the Treatise.
Happy is our 1 sacrament of water, in that, by washing away the sins of our early blindness, we are set free and admitted into eternal life! A treatise on this matter will not be superfluous; instructing not only such as are just becoming formed (in the faith), but them who, content with having simply believed, without full examination of the grounds 2 of the traditions, carry (in mind), through ignorance, an untried though probable faith. The consequence is, that a viper of the Cainite heresy, lately conversant in this quarter, has carried away a great number with her most venomous doctrine, making it her first aim to destroy baptism. Which is quite in accordance with nature; for vipers and asps and basilisks themselves generally do affect arid and waterless places. But we, little fishes, after the example of our IChThUS 3 Jesus Christ, are born in water, nor have we safety in any other way than by permanently abiding in water; so that most monstrous creature, who had no right to teach even sound doctrine, 4 knew full well how to kill the little fishes, by taking them away from the water!
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i.e. Christian (Oehler). ↩
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Rationibus. ↩
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This curious allusion it is impossible, perhaps, to render in our language. The word IChThUS (ikhthus) in Greek means "a fish;" and it was used as a name for our Lord Jesus, because the initials of the words 'Iesous Christos Theou Uios Soter (i.e. Jesus Christ the Son of God, the Savior), make up that word. Oehler with these remarks, gives abundant references on that point. [Dr. Allix suspects Montanism here, but see Kaye, p. 43, and Lardner, Credib. II. p. 335. We may date it circa a.d. 193.] ↩
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As being a woman. See 1 Tim. ii. 11, 12. ↩
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Du baptême
I.
Heureux sacrement que celui de l'eau chrétienne, qui, lavant les souillures de nos ténèbres passées, nous enfante à la liberté de la vie éternelle! Un traité sur cette matière ne sera pas sans doute mutile, soit pour instruire ceux qui travaillent en ce moment à s'approcher de Dieu, soit pour convaincre les fidèles qui, se bornant à croire dans la simplicité du cœur, et sans étudier les raisons de ce qui leur est enseigné, n'ont qu'une foi dénuée de fondement et qui, à cause de leur ignorance, ne repose que sur des conjectures. D'ailleurs, il est arrivé depuis peu qu'une femme, ou plutôt qu'une vipère des plus venimeuses de la secte des Caïniens, a séduit dans ces contrées un grand nombre de nos frères, par le poison de ses doctrines. Elle attaque surtout le baptême. Rien, assurément, qui réponde mieux à sa nature: vipères, aspics, serpents de toute espèce, recherchent d'ordinaire les lieux secs et arides. Pour nous, poissons que conduit Jésus-Christ notre chef, nous naissons dans l'eau, et nous n'avons d'autre moyen de salut que de rester dans cette eau salutaire. Aussi Quintilla, monstre hideux, qui n'avait pas même le droit d'enseigner, a-t-elle trouvé l'infaillible secret de donner la mort à ces poissons: elle les enlève à l'eau qui les fait vivre.