Edition
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Barnabas (Lightfoot)
2.
1. Ἡμερῶν οὖν οὐσῶν πονηρῶν καὶ αὐτοῦ τοῦἐνεργοῦντος ἔχοντος τὴν ἐξουσίαν, ὀφείλομενἑαυτοῖς προσέχοντες ἐκζητεῖν τὰ δικαιώματακυρίου, 2. τῆς οὖν πίστεως ἡμῶν εἰσιν βοηθοὶφόβος καὶ ὑπομονή, τὰ δὲ συμμαχοῦντα ἡμῖνμακροθυμία καὶ ἐγκράτεια· 3. τούτων οὖν μενόντωντὰ πρὸς κύριον ἁγνῶς, συνευφραίνονται[P. 344]()αὐτοῖς σοφία, σύνεσις, ἐπιστήμη, γνῶσις. 4. πεφανέρωκενγὰρ ἡμῖν διὰ πάντων τῶν προφητῶν,ὅτι οὕτε θυσιῶν οὔτε ὁλοκαυτωμάτων οὔτε προσφορῶνχρῄζει, λέγων ὅτε μέν· 5. Τί μοι πλῆθος1 τῶν θυσιῶν ὑμῶν; λέγει κύριος. πλήρης εἰμὶὁλοκαυτωμάτων, καὶ στέαρ ἀρνῶν καὶ αἷμα ταύρωνκαὶ τράγων οὐ βούλομαι, οὐδ̓ ἂν ἔρχησθε ὀφθῆναίμοι, τίς γὰρ ἐξεζήτησεν ταῦτα ἐκ τῶν χειρῶνὑμῶν; πατεῖν μου τὴν αὐλὴν οὐ προσθήσεσθε.ἐὰν φέρητε σεμίδαλιν, μάταιον· θυμίαμα βδέλυγμάμοί ἐστιν· τὰς νεομηνίας ὑμῶν καὶ τὰ σάββαταοὐκ ἀνέχομαι. 6. ταῦτα οὖν κατήργησεν, ἵνα ὁκαινὸς νόμος τοῦ κυρίου ἡμῶν Ἰησοῦ Χριστοῦ,ἄνευ ζυγοῦ ἀνάγκης ὤν, μὴ ἀνθρωποποίητον ἔχῃτὴν προσφοράν. 7. λέγει δὲ πάλιν πρὸς αὐτούς·Μὴ ἐγὼ ἐνετειλάμην τοῖς πατράσιν ὑμῶν ἐκπορευομένοις2 ἐκ γῆς Αἰγύπτου, προσενέγκαι μοιὁλοκαυτώματα καὶ θυσίας; 8. ἀλλ̓ ἡ τοῦτοἐνετειλάμην αὐτοῖς· ἕκαστος ὑμῶν κατὰ τοῦ3 πλησίον ἐν τῇ καρδίᾳ ἑαυτοῦ κακίαν μὴ μνησικακείτω,καὶ ὅρκον ψευδῆ μὴ ἀγαπᾶτε. 9. αἰσθάνεσθαιοὖν ὀφείλομεν, μὴ ὄντες ἀσύνετοι, τὴνγνώμην τῆς ἀγαθωσύνης τοῦ πατρὸς ἡμῶν, ὅτ̓ἡμῖν λέγει, θέλων ἡμᾶς μὴ ὁμοίως πλανωμένους4 ἐκείνοις ζητεῖν, πῶς προσάγωμεν αὐτῷ. 10. ἡμῖνοὖν οὕτως λέγει· Θυσία τῷ κυρίῳ5 καρδία συντετριμμένη,ὀσμὴ εὐωδίας τῷ κυρίῳ καρδία δοξάζουσατὸν πεπλακότα αὐτήν. ἀκριβεύεσθαι οὖνὀφείλομεν, ἀδελφοί, περὶ τῆς σωτηρίας ἡμῶν, ἵναP. 346 μὴ ὁ πονηρὸς παρείσδυσιν πλάνης ποιήσας ἐνἡμῖν ἐκσφενδονήσῃ ἡμᾶς ἀπὸ τῆς ζωῆς ἡμῶν.
Übersetzung
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Épître de Barnabé
II.
Puis donc que les jours sont mauvais et que l'actif ennemi possède la puissance, nous devons être attentifs à nous-mêmes et rechercher soigneusement les volontés du Seigneur. [2] Or notre foi a pour aides la crainte et la patience ; nos alliés sont la longanimité et la maîtrise de nous-mêmes. [3] Ces vertus demeurent-elles sans atteinte devant Dieu, elles s'accompagnent joyeusement de la sagesse, de la compréhension, de la science, de la connaissance.
[4] Il nous a formellement avisés par tous les prophètes qu'il n'a besoin ni de sacrifices, ni d'holocaustes, ni d'offrandes. Il dit dans un endroit :
[5] « Que m'importe la multitude de vos sacrifices? dit le Seigneur.
Je suis rassasié des holocaustes ;
Je ne veux ni de la graisse des agneaux,
Ni du sang des taureaux et des boucs,
Pas même quand vous comparaissez devant moi.
Qui donc a réclamé ces dons, de vos mains?
Ne foulez plus mon parvis.
Si vous m'offrez de la fleur de farine, c'est en vain.
L'encens m'est en horreur.
Je ne supporte pas vos néoménies et vos sabbats. »
[6] Il a donc abrogé tout cela afin que la loi nouvelle de Notre Seigneur Jésus-Christ, exempte du joug de la nécessité, n'ait pas une offrande qui soit faite par les hommes. [7] Il leur dit encore :
« Est-ce donc que j'ai prescrit à vos pères
A leur sortie d'Égypte
De m'offrir des holocaustes et des sacrifices !
[8] Ne leur ai-je pas prescrit plutôt ceci :
Que chacun de vous ne médite point en son cœur de mal contre son prochain et n'aimez point le faux serment. »
[9] Si nous ne sommes pas dépourvus d'intelligence, nous devons comprendre le dessein de bonté de notre Père : s'il nous parle, c'est qu'il veut que sans nous égarer comme ceux-là (les Juifs) nous cherchions le moyen de nous approcher de lui. [10] A nous il parle donc ainsi :
« Le sacrifice pour le Seigneur, c'est un cœur brisé,
Le parfum de bonne odeur pour le Seigneur,
C'est un cœur qui glorifie celui qui l'a façonné. »
Nous devons donc, mes frères, donner un soin minutieux à notre salut, de peur que le Malin n'insinue furtivement Terreur en nous et comme avec une fronde ne nous lance loin de notre vie (du salut).