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Barnabasbrief (BKV)
19. Kap. Der Weg des Lichtes.
1. Der Weg des Lichtes nun ist dieser: Wenn einer S. 102 seinen Weg gehen will bis zum vorgesteckten Ziele, so soll er sich beeilen durch seine Werke. Die Erkenntnis nun, die uns gegeben wurde darüber, wie wir auf diesem Wege wandeln müssen, ist also: 2. Liebe den, der dich erschaffen, fürchte den, der dich gebildet, verherrliche den, der vom Tode dich erlöst hat! Sei geraden Herzens und reich im Geiste! Verkehre nicht mit denen, die wandeln auf dem Wege des Todes! Hasse alles, was Gott nicht gefällt, hasse jegliche Heuchelei! Versäume nichts von Gottes Geboten! 3. Erhebe dich nicht selbst, denke demütig in jeglicher Hinsicht, schreibe dir selbst keine Ehre zu! Fasse keinen bösen Anschlag wider deinen Nächsten! Gestatte deiner Seele keine Anmaßung! 4. Treibe nicht Unzucht, Ehebruch, Knabenschändung! Das Wort Gottes rede nicht bei der Unreinheit anderer! Schau nicht auf die Person, wenn du jemand zurechtweisest über einen Fehltritt! Sei milde, ruhig, zittere vor den Worten, die du gehört hast! Deinem Bruder trage Böses nicht nach! 5. Sei nicht geteilter Meinung, ob es (= die Verheißungen) sich erfüllen werde oder nicht! „Du sollst den Namen Gottes nicht eitel nennen“1! Liebe deinen Nächsten mehr als deine eigene Seele! Töte das Kind nicht durch Abtreibung, noch auch töte das Neugeborene! Ziehe deine Hand nicht zurück von deinem Sohne oder von deiner Tochter, sondern lehre sie von jung auf die Furcht Gottes! 6. Begehre nicht nach dem Besitze deines Nächsten, werde nicht habsüchtig! Geselle dich nicht in deinem Herzen zu den Hochmütigen, sondern verkehre mit den Demütigen und Gerechten! Was dir übles zustößt, das nimm als gut an und wisse, dass ohne Gott nichts geschieht! 7. Denke nicht noch rede zwiespältig! Denn die Doppelzüngigkeit ist ein Fallstrick des Todes. Sei untertan deinem Herrn als dem Vertreter Gottes in Achtung und Furcht! Gib deinem Knecht und deiner Magd, die auf den gleichen Gott hoffen, deine Befehle nicht in Bitterkeit, damit sie nicht einmal ablegen ihre Furcht vor Gott, der über euch beide herrscht. Denn er ist nicht gekommen, um zu berufen nach Ansehen der Person, S. 103 sondern zu denen, die der Geist vorbereitet hat. 8. Von allem sollst du deinem Nächsten mitteilen und nicht sagen, es sei dein eigen! Wenn ihr nämlich die unvergänglichen Güter gemeinsam habt, um wieviel mehr die vergänglichen? Sei nicht vorlaut! Ein Fallstrick des Todes ist nämlich der Mund. Soviel du kannst, führe ein reines Leben deiner Seele zulieb! 9. Sei nicht so, dass du deine Hand ausstreckst zum Nehmen, zum Geben aber sie zuhältst! Liebe wie deinen Augapfel2 jeden, der dir das Wort des Herrn verkündet! 10. Bei Tag und bei Nacht denke an den Tag des Gerichtes und suche täglich das Antlitz der Heiligen, sei es dass du durch Reden dich abmühest, hingehest, sie zu trösten, und nachsinnest, wie du durch die Rede eine Seele rettest, oder dass du mit den Händen (= durch Almosen) arbeitest zur Tilgung deiner Sünden. 11. Zweifle nicht, ob du geben sollst, und gib ohne Murren! Du wirst einsehen, wer der herrliche Erstatter deines Lohnes ist. Bewahre, was du erhalten, ohne etwas hinzuzufügen oder wegzunehmen!3Das Böse hasse in Ewigkeit! Urteile gerecht!4 12. Rufe keine Spaltungen hervor, sondern stifte Frieden, indem du Streitende versöhnst! Bekenne deine Sünden! Schreite nicht zum Gebete mit einem schlechten Gewissen! Das ist der Weg des Lichtes.
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Épître de Barnabé
XIX.
Or voici quel est le chemin de la lumière : Si quel qu'un veut parvenir jusqu'à l'endroit assigné, qu'il s'applique avec zèle à ses œuvres. Et voici la connaissance qui nous a été donnée de la façon d'y cheminer : [2] Aime Celui qui t'a créé, crains Celui qui t'a façonné, glorifie Celui qui t'a racheté de la mort ; sois simple de cœur et riche de l'esprit ; point d'attache avec ceux qui marchent dans le chemin de la mort ; haine à tout ce qui déplaît à Dieu ; haine à toute hypocrisie. Tu n'abandonneras pas les commandements du Seigneur ; [3] tu ne t'élèveras pas, mais tu seras humble en tout ; tu ne t'attribueras point la gloire ; tu ne formeras point de mauvais desseins contre ton prochain, tu ne permettras pas l'insolence à ton âme. [4] Tu ne commettras ni fornication ni adultère, tu ne corrompras point l'enfance. Ne te sers pas de la parole, ce don de Dieu, pour dépraver quelqu'un. Tu ne feras point acception de personne en reprenant les fautes d'autrui. Sois doux, sois calme; tremble aux paroles que tu entends ; ne garde pas rancune à ton frère. [5] Tu ne te demanderas pas avec inquiétude si telle chose arrivera ou non. « Tu ne prendras pas en vain le nom du Seigneur. » Tu aimeras ton prochain plus que ta vie. Tu ne feras pas mourir l'enfant dans le sein de la mère ; tu ne le tueras pas davantage après sa naissance. Tu ne retireras pas la main de dessus ton fils et ta fille ; mais dès leur enfance tu leur enseigneras la crainte de Dieu. [6] Tu n'envieras point les biens de ton prochain ; tu ne seras pas cupide. Tu n'attacheras pas ton cœur aux orgueilleux, mais tu fréquenteras les humbles et les justes. Tu regarderas comme un bien tout ce qui t'arrive, sachant que rien n'arrive sans Dieu. [7] Tu n'auras point de duplicité ni en pensées ni en paroles : car la duplicité de langage est un piège de mort. Tu te soumettras à tes seigneurs avec respect et crainte, comme à des représentants de Dieu. Tu ne commanderas pas avec amertume à ton serviteur ou à ta servante qui espèrent dans le même Dieu que toi, de peur qu'ils n'en viennent à ne plus craindre Dieu qui est votre commun maître et qui n'appelle point selon les différentes catégories de personnes, mais tous ceux que l'Esprit a disposés. [8] Tu communiqueras de tous tes biens à ton prochain et tu ne diras point que tu possèdes quelque chose en propre, car si vous participez en commun aux biens impérissables, combien plus aux biens périssables. Ne sois pas bavard, car la langue est un piège de mort. Pour le bien de ton âme, tu seras chaste au degré qui te sera possible. [9] N'aie pas les mains étendues pour recevoir, et fermées pour donner. Tu chériras « comme la prunelle de ton œil » quiconque te prêchera la parole de Dieu. [10] Tu penseras nuit et jour au jour du jugement et tu rechercheras constamment la compagnie des saints, soit que tu travailles par la parole, allant porter des exhortations et cherchant par tes discours à sauver une âme, soit que tu travailles des mains pour racheter tes péchés. [11] Tu donneras sans délai et sans murmure ; et tu reconnaîtras un jour qui sait récompenser dignement. « Tu observeras les commandements que tu as reçus, sans y rien ajouter, sans en rien retrancher ». Tu haïras le mal jusqu'à la fin. « Tu jugeras avec équité. » [12] Tu ne feras pas de schisme ; mais tu procureras la paix en réconciliant les adversaires. Tu feras l'exomologèse de tes péchés. Tu n'iras pas à la prière avec une conscience mauvaise. Tel est le chemin de la lumière.