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Épître de Barnabé
II.
Puis donc que les jours sont mauvais et que l'actif ennemi possède la puissance, nous devons être attentifs à nous-mêmes et rechercher soigneusement les volontés du Seigneur. [2] Or notre foi a pour aides la crainte et la patience ; nos alliés sont la longanimité et la maîtrise de nous-mêmes. [3] Ces vertus demeurent-elles sans atteinte devant Dieu, elles s'accompagnent joyeusement de la sagesse, de la compréhension, de la science, de la connaissance.
[4] Il nous a formellement avisés par tous les prophètes qu'il n'a besoin ni de sacrifices, ni d'holocaustes, ni d'offrandes. Il dit dans un endroit :
[5] « Que m'importe la multitude de vos sacrifices? dit le Seigneur.
Je suis rassasié des holocaustes ;
Je ne veux ni de la graisse des agneaux,
Ni du sang des taureaux et des boucs,
Pas même quand vous comparaissez devant moi.
Qui donc a réclamé ces dons, de vos mains?
Ne foulez plus mon parvis.
Si vous m'offrez de la fleur de farine, c'est en vain.
L'encens m'est en horreur.
Je ne supporte pas vos néoménies et vos sabbats. »
[6] Il a donc abrogé tout cela afin que la loi nouvelle de Notre Seigneur Jésus-Christ, exempte du joug de la nécessité, n'ait pas une offrande qui soit faite par les hommes. [7] Il leur dit encore :
« Est-ce donc que j'ai prescrit à vos pères
A leur sortie d'Égypte
De m'offrir des holocaustes et des sacrifices !
[8] Ne leur ai-je pas prescrit plutôt ceci :
Que chacun de vous ne médite point en son cœur de mal contre son prochain et n'aimez point le faux serment. »
[9] Si nous ne sommes pas dépourvus d'intelligence, nous devons comprendre le dessein de bonté de notre Père : s'il nous parle, c'est qu'il veut que sans nous égarer comme ceux-là (les Juifs) nous cherchions le moyen de nous approcher de lui. [10] A nous il parle donc ainsi :
« Le sacrifice pour le Seigneur, c'est un cœur brisé,
Le parfum de bonne odeur pour le Seigneur,
C'est un cœur qui glorifie celui qui l'a façonné. »
Nous devons donc, mes frères, donner un soin minutieux à notre salut, de peur que le Malin n'insinue furtivement Terreur en nous et comme avec une fronde ne nous lance loin de notre vie (du salut).
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Barnabasbrief (BKV)
12. Kap. Die jüdischen Opfer sind wertlos.
1. Da nun die Tage schlecht sind und da der Waltende selbst die Macht noch besitzt, müssen wir uns selbst beobachtend die Anordnungen des Herrn genau erforschen. 2. Unseres Glaubens Helfer nun sind Furcht und Geduld, unsere Kampfgenossen Langmut und Enthaltsamkeit. 3. Halten diese unversehrt stand bei der Sache des Herrn, so freuen sich mit ihnen Weisheit, Einsicht, Wissen, Erkenntnis 4. Denn er hat uns geoffenbart durch alle Propheten, dass er weder Schlachtopfer noch Brandopfer noch Gaben brauche, indem er einmal sagte: 5. „Was soll mir die Menge eurer Schlachtopfer? spricht der Herr; satt bin ich der Brandopfer, und Fett von Lämmern und Blut von Stieren und Böcken mag ich nicht, auch wenn ihr kommt, um von mir gesehen zu werden. Wer hat denn dies verlangt aus euren Händen? In meinem Vorhof gehet nicht länger einher. Wenn ihr Speiseopfer bringet, ist es umsonst. Rauchopfer ist mir ein Gräuel, eure Neumonde und Sabbate ertrage ich nicht“1. 6. Das also hat er abgeschafft, damit das neue Gesetz unseres Herrn Jesus Christus, das kein Zwangsjoch2 ist, nicht ein Opfer habe, das Menschenwerk ist. 7. Er sagt aber wiederum zu ihnen: „Habe vielleicht ich euren Vätern, als sie aus dem Lande Ägypten zogen, befohlen, mir Brandopfer und Schlachtopfer darzubringen?“3 8. Nein; vielmehr dieses habe ich ihnen befohlen: „Keiner von euch trage gegen seinen Nächsten Böses in seinem Herzen nach, und falschen Eid liebet nicht“4. 9. So müssen wir also, S. 78 falls wir nicht Toren sind, die Absicht der Güte unseres Vaters begreifen; da er uns nicht auf Irrwegen wie jene (= die Juden) suchen will, sagt er ja, wie wir ihm nahen sollen. 10. Er spricht also folgendermaßen zu uns: „Opfer für Gott ist ein zerknirschtes Herz, Wohlgeruch für den Herrn ist ein Herz, das den lobpreist, der es gebildet“5. Sorgfältig müssen wir also, Brüder, bedacht sein auf unser Heil, damit nicht der Böse einen Schlupfwinkel für den Irrtum in uns bereite und uns so wegschleudere von unserem Leben.