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Zweite Apologie (BKV)
3 (4). Warum die Christen nicht Hand an sich selbst legen1.
S. 142 Damit aber niemand sage: „Tötet euch selbst alle, gehet schon jetzt zu eurem Gott und macht uns keine Scherereien“, so will ich auseinandersetzen, warum wir das nicht tun, und warum wir doch, wenn wir verhört werden, furchtlos bekennen. Wir sind gelehrt worden, daß Gott die Welt nicht zwecklos, sondern für das Menschengeschlecht erschaffen habe; wir haben auch früher (I 10) gesagt, daß er an denen, die seine Vollkommenheiten nachahmen, seine Freude habe, kein Gefallen aber an denen, die das Böse in Wort und Tat lieben. Wollten wir uns nun alle das Leben nehmen, so würden wir, soviel an uns liegt, schuld daran sein, daß keiner mehr geboren und in den göttlichen Lehren unterrichtet würde und daß das Menschengeschlecht ausstürbe; wir würden, wenn wir wirklich so täten, dem göttlichen Ratschluß auch selber entgegenhandeln. Beim Verhöre aber leugnen wir nicht, weil wir uns keiner Schlechtigkeit bewußt sind, es aber auch für Sünde halten, nicht in allem die Wahrheit zu sagen, was nach unserer Überzeugung auch Gott gefällt, und weil wir damit auch euch von eurem ungerechten Vorurteil befreien möchten.
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Ich folge in der Reihenfolge der Kapitel der Handschrift, während alle neueren Ausgaben (außer Pfättisch) hier Kap. 8 der Handschrift einschieben; siehe darüber unten bei Kap. 8. ↩
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Deuxième Apologie
III.
Moi aussi, je m'attends à me voir poursuivi et attaché au bois du supplice par quelqu'un de ceux que j'ai nommés ou par Crescens, cet ami du bruit (philosophe) et de la parade. [2] Le nom de philosophe ne convient pas à un homme qui nous accuse en public, alors qu'il ne nous connaît pas, qui traite les chrétiens d'athées et d'impies, pour plaire à une multitude égarée. [3] S'il nous poursuit, sans avoir lu les enseignements du Christ, c'est un infâme ; il est moins excusable que les ignorants : eux du moins souvent se gardent de juger et de calomnier ce qu'ils ne connaissent pas. S'il les a lus, il n'en a pas compris la grandeur : s'il l'a comprise, c'est pour n'être pas soupçonné d'être chrétien qu'il se conduit ainsi, et alors il est d'autant plus misérable et infâme ; il est esclave d'une opinion aveugle et insensée ; il obéit à la crainte. [4] Je lui ai proposé sur ce sujet des questions ; je l'ai interrogé : or j'ai pu me convaincre, je veux que vous le sachiez, qu'il n'en sait pas le premier mot. [5] Pour prouver ce que j'avance, si vous n'avez pas eu connaissance de nos discussions, je suis prêt à l'interroger de nouveau devant vous : ce serait digne de votre puissance souveraine. [6] Si vous avez eu connaissance de mes questions et de ses réponses, vous avez pu voir qu'il ne sait rien de notre doctrine. S'il la connaît, et que, comme je l'ai dit plus haut, la crainte de ceux qui l'écoutent l'empêche de parler, il montre par là qu'il n'est pas ami de la sagesse, mais ami de l'opinion : il méprise la belle maxime de Socrate : « La vérité doit passer avant l'homme. » [7] Mais il est impossible qu'un cynique, qui place la fin dernière dans l'indifférence, connaisse un autre bien que l'indifférence.