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Œuvres Justin Martyr (100-165) Apologia (secunda)

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Zweite Apologie (BKV)

7 (8). Auch solche Philosophen, welche vernunftgemäß lehrten, wie die Stoiker, wurden von den Dämonen gehaßt.

Auch von Anhängern der Stoa wissen wir, daß sie, weil sie wenigstens in ihrer Ethik vermöge des dem gesamten Menschengeschlechte eingepflanzten Logoskeimes, wie in manchen Stücken auch die Dichter, sich ordnungsliebend gezeigt haben, gehaßt und getötet worden sind; so der schon früher erwähnte (I 46) Heraklit, ferner unser Zeitgenosse Musonius1 und andere. Denn wie wir gezeigt haben, haben die Dämonen immer darauf hingearbeitet, daß die, welche irgendwie nach dem Logos zu leben und das Böse zu meiden suchten, gehaßt wurden. Es ist aber kein Wunder, daß die Dämonen S. 147 die, welche nicht nur nach einem Teile des in Keimen ausgestreuten Logos2, sondern nach der Erkenntnis und dem Schauen des gesamten Logos, d. i. Christi, leben, nach ihrer Entlarvung noch weit mehr verhaßt zu machen suchen; sie werden, in ewiges Feuer eingeschlossen, die verdiente Strafe und Pein erhalten. Denn wenn sie schon von den Menschen durch den Namen Jesu Christi überwunden werden, so ist das ein Fingerzeig für die zukünftige Bestrafung, welche ihnen und ihren Dienern im ewigen Feuer bevorsteht3. Diese haben alle Propheten vorherverkündet, und auch unser Lehrer Jesus hat sie gelehrt.


  1. Der Stoiker Musonius Rufus wurde von Kaiser Nero im Jahre 65 verbannt (Tac. ann. XV 71), stand aber bei Vespasian wieder in Ehren (Cassius Dio 66, 13). ↩

  2. λὸγος σπερματικός [logos spermatikos].Den Namen hat Justin der stoischen Philosophie entlehnt. ↩

  3. Hier ist deutlich gesagt, daß die Feuerstrafe über die Teufel erst am Ende der Welt verhängt werden wird. ↩

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Deuxième Apologie

VII.

Si Dieu retarde la catastrophe qui doit bouleverser l'univers, et faire disparaître les mauvais anges, les démons et les pécheurs, c'est à cause de la race des chrétiens, en qui il voit un motif de conserver le monde. [2] Sans cela, vous ne pourriez plus faire l'œuvre des démons : le feu du jugement descendrait pour produire la dissolution universelle, comme autrefois le déluge, qui ne laissa personne vivant, si ce n'est, avec les siens seulement, celui que nous appelons Noé, et vous Deucalion, qui fut le père de cette multitude d'hommes mélangée de bons et de méchants. [3] C'est ainsi, disons-nous, qu'aura lieu la conflagration, et non pas, comme le pensent les Stoïciens, par l'absorption des êtres les uns par les autres : cette opinion paraît déraisonnable. Ce n'est pas non plus par la loi du destin qu'arrive ce que l'homme fait ou souffre : chacun fait librement le bien ou le mal. Si les bons, comme Socrate et ceux qui lui ressemblaient, ont été poursuivis, jetés en prison, c'est aux démons qu'il faut l'attribuer, ainsi que l'abondance et la gloire dont ont semblé jouir Sardanapale, Epicure et leurs semblables. [4] C'est ce que n'ont pas compris les Stoïciens, et ils ont dit que tout obéissait à la fatalité du destin. [5] Non, Dieu a fait au commencement les hommes et les anges maîtres d'eux-mêmes, et c'est pourquoi ils seront punis dans le feu éternel du mal qu'ils auront fait. [6] Toute créature est capable de bien et de mal : on n'aurait aucun mérite, si on ne pouvait choisir entre deux voies. [7] La preuve en est dans ces lois et ces principes philosophiques établis selon la saine raison et qui ordonnent de faire ceci et d'éviter cela. [8] Les Stoïciens eux-mêmes, dans leur morale, tiennent ferme à ces lois, ce qui prouve que leur théorie sur les principes des choses et les êtres incorporels n'est pas vraie. [9] Soumettre l'homme à la loi du destin, ou dire que rien n'est dieu à côté de ces choses changeantes, muables, qui se résolvent toujours dans les mêmes éléments, c'est ne rien voir en dehors des choses incorruptibles et mêler Dieu lui-même à la corruption de l'univers dans son ensemble et dans ses parties, ou bien c'est dire que le bien et le mal ne sont rien, ce qui est contraire à toute sagesse, à toute raison et à tout esprit raisonnable.

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Zweite Apologie (BKV)
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