13.
De là le trouble de toutes les Eglises. On imagine des prétextes, et des évêques si considérables et d’un tel âge sont exilés, parce qu’ils sont en communion avec moi. Et si tout devait s’arrêter là, l’attente serait bonne: car tu es humain. Puisse, pour que le mal n’aille pas plus loin, la vérité prévaloir en toi! Ne laisse pas le soupçon s’élever sur toute l’Eglise, quand des chrétiens, et surtout des évêques, osent de tels complots et de tels écrits. Si tu ne veux pas faire de recherches, il est plus juste d’ajouter foi à ma justification qu’à la calomnie. Les calomniateurs font le mal en ennemis; moi, je combats et j’apporte des preuves. J’admire vraiment la réserve de mes paroles et l’impudence où en sont venus mes adversaires, de mentir à un empereur! Mais examine dans l’intérêt de la vérité et, comme il est écrit, en recherchant, recherche, devant nous, d’où viennent ces propos et où furent trouvées les lettres. Mais on ne convaincra pas un de mes secrétaires, et pas un de ceux du tyran ne parlera: car c’est une imagination. Et peut-être convient-il de ne pas chercher davantage: car on ne le veut pas, de crainte que celui qui écrivit les lettres ne soit nécessairement découvert. Quel est-il? Seuls les calomniateurs le savent.