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Himmlische Hierarchie (Edith Stein)
XIV. Was bedeutete (sic!) die überlieferte Zahl der Engel?
Auch dies halte ich einer geistigen Auslegung würdig, daß die Schrift von den Engeln sagt, es seien tausend mal tausend und zehntausend mal zehntausend, und so die größten Zahlen, mit denen wir umgehen, häuft und vervielfältigt, um uns dadurch deutlich zu machen, daß wir die Ordnungen der himmlischen Wesen nicht zählen können. Denn zahlreich sind die seligen Heerscharen überirdischer Geister und übersteigen durchaus das schwache und beschränkte Maß unserer stofflichen Zahlen; sie werden bestimmt umschrieben nur von ihrem eigenen, überirdischen Verstehen und Wissen, das ihnen von Gott, der ersten und alles Unendliche umfassenden schöpferischen Weisheit gewährt wird; diese ist überwesentlich aller Dinge Urgrund und Eigen-Sein gebende Ursache, umfassende Kraft und umschließende Bestimmung.
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Le livre de la hierarchie celeste
Chapitre XIV.
QUE SIGNIFIE LE NOMBRE DES ANGES DONT IL EST FAIT
MENTION DANS L'ECRITURE
Argument. - On enseigne que, sans être infini, le nombre des Anges est très grand, si grand que les hommes ne sauraient imaginer, que Dieu seul le connaît, et qu'il surpasse le nombre des créatures sensibles.
Je crois bien digne encore de l'attention de nos esprits ce qui est enseigné touchant les saints anges, savoir : qu'il y en a mille fois mille, et dix mille fois dix mille 1, l'Ecriture redoublant ainsi et multipliant l'un par l'autre les chiffres les plus que nous ayons, et par la faisant voir clairement qu'il nous est impossible d'exprimer le nombre de ces bienheureuses créatures. Car les rangs des armées célestes sont pressés, et ils échappent à l'appréciation faible et restreinte de nos calculs matériels, et le dénombrement n'en peut être savamment fait qu'en vertu de cette connaissance surhumaine et transcendante que leur communique si libéralement le Seigneur sagesse incréée, science infinie, principe sur-essentiel et cause puissante de toutes choses, force mystérieuse qui gouverne les êtres, et les bornes en les embrassant.
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Daniel, cap. 7. ↩