Übersetzung
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De l'âme
XXII.
Hermogène a entendu de notre bouche, quelles sont les autres facultés naturelles de l'âme, avec leur |44 défense et leur preuve, d'où l'on reconnaît que l'âme est fille de Dieu plutôt que de la matière. Nous ne ferons que les nommer ici, pour ne pas sembler les avoir passées sous silence. En effet, nous lui avons assigné le libre arbitre, comme nous l'écrivions plus haut, l'empire sur les choses, la divination quelquefois, sans préjudice de l'inspiration prophétique qui lui arrive par la grâce de Dieu. J'abandonnerai donc le développement de cette question, pour n'en présenter que l'ensemble. L'âme, selon nous, est née du souffle de Dieu, immortelle, corporelle, ayant une forme, simple dans sa substance, intelligente par elle-même, développant ses forces diversement, libre dans ses déterminations, sujette aux changements, capable de se modifier par ses différentes cultures, raisonnable, souveraine, riche de pressentiments, et dérivant d'une seule et même âme. Il nous reste maintenant à considérer comment elle dérive d'une seule et même âme, c'est-à-dire d'où, quand et comment elle a été produite.
Edition
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De Anima
XXII.
[1] Cetera animae naturalia iam a nobis audiit Hermogenes cum ipsorum defensione et probatione, per quae dei potius quam materiae propinqua cognoscitur. Hic solummodo nominabuntur, ne praeterita uideantur. Dedimus enim illi et libertatem arbitrii, ut supra scripsimus, et dominationem rerum et diuinationem interdum, seposita quae per dei gratiam obuenit ex prophetia. Itaque iam ab isto dispositionis retractatu recedam, ut ordinem eius expungam. [2] Definimus animam dei flatu natam, immortalem, corporalem, effigiatam, substantia simplicem, de suo sapientem, uarie procedentem, liberam arbitrii, accidentis obnoxiam, per ingenia mutabilem, rationalem, dominatricem, diuinatricem, ex una redundantem. Sequitur nunc ut quomodo ex una redundet consideremus, id est, unde et quando et qua ratione sumatur.