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Œuvres Augustin d'Hippone (354-430) De quantitate animae De la grandeur de l'âme
CHAPITRE XXII.

39.

Suppose un jeune enfant, qui pour attirer ou repousser quelque chose , ne peut employer que toute sa volonté; sa constitution naissante et moins parfaite ne lui donne que des nerfs inhabiles, alourdis par la surabondance des humeurs à cet âge, et amollis par défaut d'exercice; son corps est tellement léger, qu'on le peut lancer sans nuire gravement, et qu'il est plus propre à recevoir qu'à faire des blessures. Quel est l'homme qui, voyant venir, avec les années, et ces nerfs et ce développement des membres, et les forces nécessaires, pourra croire avec sagesse et prudence que l'âme a grandi, parce qu'elle use de ces mêmes forces qui grandissent chaque jour? Si l'on voyait, lancées par un jeune homme que déroberait une tenture , des flèches courtes et légères qu'un arc sans nerf enverrait tomber à une faible distance; peu après d'autres flèches garnies de fer et de plumes, lancées par un arc vigoureusement tendu, s'élevant bien haut dans les airs; si l'on croyait de plus que le même effort a lancé ces deux sortes de flèches, on pourrait donc se persuader qu'en un si court espace de temps, le jeune homme a grandi et s'est fortifié. Que peut-on néanmoins supposer de plus absurde?

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