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Werke Augustinus von Hippo (354-430) De Civitate Dei

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De civitate Dei (CCSL)

Caput XVII: De peccatoribus, et angelis et hominibus, quorum peruersitas non perturbat prouidentiam.

Proinde peccatores, et angeli et homines, nihil agunt, quo inpediantur magna opera domini, exquisita in omnes uoluntates eius, quoniam qui prouidenter atque omnipotenter sua cuique distribuit, non solum bonis, uerum etiam malis bene uti nouit. ac per hoc propter meritum primae malae uoluntatis ita damnato atque obdurato angelo malo, ut iam bonam uoluntatem ulterius non haberet, bene utens deus cur non permitteret, ut ab illo primus homo, qui rectus, hoc est bonae uoluntatis, creatus fuerat, tentaretur? quandoquidem sic erat institutus, ut, si de adiutorio dei fideret bonus homo, malum angelum uinceret; si autem creatorem atque adiutorem deum superbe sibi placendo desereret, uinceretur; meritum bonum habens in adiuta diuinitus uoluntate recta, malum uero in deserente deum uoluntate peruersa. quia et ipsum fidere de adiutorio dei non quidem posset sine adiutorio dei, nec tamen ideo ab his diuinae gratiae beneficiis sibi placendo recedere non habebat in potestate. nam sicut in hac carne uiuere sine adiumentis alimentorum in potestate non est, non autem in ea uiuere in potestate est, quod faciunt qui se ipsos necant, ita bene uiuere sine adiutorio dei etiam in paradiso non erat in potestate; erat autem in potestate male uiuere, sed beatitudine non permansura et poena iustissima secutura. cum igitur huius futuri casus humani deus non esset ignarus, cur eum non sineret inuidi angeli malignitate tentari? nullo modo quidem quod uinceretur incertus, sed nihilominus praescius quod ab eius semine adiuto sua gratia idem ipse diabolus fuerat sanctorum gloria maiore uincendus. ita factum est, ut nec deum aliquid futurorum lateret nec praesciendo quemquam peccare conpelleret et, quid interesset inter propriam cuiusque praesumptionem et suam tuitionem, angelicae et humanae rationali creaturae consequenti experientia demonstraret. quis enim audeat credere aut dicere, ut neque angelus neque homo caderet, in dei potestate non fuisse? sed hoc eorum potestati maluit non auferre atque ita, et quantum mali eorum superbia et quantum boni sua gratia ualeret, ostendere.

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La cité de dieu

CHAPITRE XXVII.

DES HOMMES ET DES ANGES PRÉVARICATEURS, DONT LE PÉCHÉ NE TROUBLE PAS L’ORDRE DE LA DIVINE PROVIDENCE.

Les anges et les hommes pécheurs ne font rien dès lors qui puisse troubler l’économie des grands ouvrages de Dieu, dans lesquels sa volonté se trouve toujours accomplie1. Comme il dispense à chaque chose ce qui lui appartient avec une sagesse égale à sa puissance, il ne sait pas seulement bien user des bons, mais encore des méchants. Ainsi, usant bien du mauvais ange, dont la volonté s’était tellement endurcie qu’il n’en pouvait plus avoir de bonne, pourquoi n’aurait-il pas permis qu’il tentât le premier homme, qui avait été créé droit, c’est-à-dire avec une bonne volonté? En effet, il avait été créé de telle sorte qu’il pouvait vaincre le diable en s’appuyant sur Dieu, et qu’il en devait être vaincu en abandonnant son créateur et son protecteur pour se complaire vainement en soi-même. Si sa volonté, aidée de la grâce, fût demeurée droite, elle aurait été en lui une source de mérite, comme elle devint une source de péché, parce qu’il abandonna Dieu, Quoiqu’il ne pût au fond mettre sa confiance dans ce secours du ciel sans ce secours même, il était néanmoins en son pouvoir de ne pas s’en servir. De même que nous ne saurions vivre ici-bas sans prendre des aliments, et que nous pouvons néanmoins n’en pas prendre, comme font ceux qui se laissent mourir de faim, ainsi, même dans le paradis, l’homme ne pouvait vivre sans le secours de Dieu, et toutefois il pouvait mal vivre par lui-même, mais en perdant sa béatitude et tombant dans la peine très-juste qui devait suivre son péché. Qui s’opposait donc à ce que Dieu, lors même qu’il prévoyait la chute de l’homme, permît que le diable le tentât et le vainquît, puisqu’il prévoyait aussi que sa postérité, assistée de sa grâce, remporterait sur le diable une victoire bien plus glorieuse ? De cette sorte, rien de ce qui devait arriver n’a été caché à Dieu; sa prescience n’a contraint personne à pécher, et il a fait voir à l’homme et à l’ange, par leur propre expérience, l’intervalle qui sépare la présomption de la créature de la protection du créateur. Qui oserait dire que Dieu n’ait pu empêcher la chute de l’homme et de l’ange? Mais il a mieux aimé la laisser en leur pouvoir, afin de montrer de quel mal l’orgueil est capable, et ce que peut sa grâce victorieuse.


  1. Ps. CX,2. ↩

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