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Œuvres Augustin d'Hippone (354-430)

Edition Masquer
De civitate Dei (CCSL)

Caput XXXIX: Quae ratio fecerit, ut Iacob etiam Israel cognominaretur.

Iacob autem etiam Israel, sicut paulo ante dixi, uocabatur, quod nomen magis populus ex illo procreatus obtinuit. hoc autem nomen illi ab angelo inpositum est, qui cum illo fuerat in itinere de Mesopotamia redeunte luctatus, typum Christi euidentissime gerens. nam quod ei praeualuit Iacob, utique uolenti, ut mysterium figuraret, significat passionem Christi, ubi uisi sunt ei praeualere Iudaei. et tamen benedictionem ab eodem angelo, quem superauerat, inpetrauit; ac sic huius nominis inpositio benedictio fuit. interpretatur autem Israel uidens deum, quod erit in fine praemium sanctorum omnium. tetigit porro illi idem angelus ueluti praeualenti latitudinem femoris eumque isto modo claudum reddidit. erat itaque unus atque idem Iacob et benedictus et claudus: benedictus in eis, qui in Christum ex eodem populo crediderunt, atque in infidelibus claudus. nam femoris latitudo generis multitudo est. plures quippe sunt in ea stirpe, de quibus prophetice praedictum est: et claudicauerunt a semitis suis.

Traduction Masquer
La cité de dieu

CHAPITRE XXXIX.

POURQUOI JACOB FUT APPELÉ ISRAËL.

Or, Jacob eut douze fils et une fille de quatre femmes. Ensuite, il vint en Egypte, à cause de son fils Joseph qui y avait été mené et y était devenu puissant, après avoir été vendu par la jalousie de ses frères. Jacob, comme je viens de le dire, s’appelait aussi Israël, d’où le peuple descendu de lui a pris son nom, et ce nom lui fut donné par l’ange qui lutta contre lui à son retour de Mésopotamie1 et qui était la figure de Jésus-Christ. L’avantage qu’il voulut bien que Jacob remportât signifie le pouvoir que Jésus-Christ donna sur lui aux Juifs au temps de sa passion. Toutefois, il demanda la bénédiction de celui qu’il avait surmonté, et cette bénédiction fut l’imposition de ce nom même. Israël signifie voyant Dieu, ce qui marque la récompense de tous les saints à la fin du monde. L’ange le toucha à l’endroit le plus large de la caisse et le rendit boiteux. Ainsi le même Jacob fut béni et boiteux: béni en ceux du peuple juif qui ont cru en Jésus-Christ, et boiteux en ceux qui n’y ont pas cru, car l’endroit le plus large de la cuisse marque une postérité nombreuse. En effet, il y en a beaucoup plus parmi ses descendants en qui cette prophétie s’est accomplie : « Ils se sont égarés du droit chemin, et ont boité2 ».


  1. Gen. XXXII, 28. ↩

  2. Ps. XVII, 49.  ↩

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