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Werke Augustinus von Hippo (354-430) Contra Faustum Manichaeum Contre Fauste, le manichéen
LIVRE TRENTE-DEUXIÈME. TRIAGES DANS L’ÉVANGILE.

CHAPITRE IX. EN QUOI LES CATHOLIQUES REJETTENT L'ANCIEN TESTAMENT.

Car si on nous demande pourquoi nous, nous n'observons pas dans le culte divin les rites que les Hébreux, nos pères, observaient dans le temps de l'Ancien Testament; nous répondons, que Dieu nous a donné d'autres prescriptions par les pères du Nouveau Testament : ce qui ne contredit pas l'Ancien, puisque l'Ancien l'avait prédit. Voici, en effet, ce que disait là-dessus un prophète : « Voilà que les jours viennent », dit le Seigneur, « et j'établirai une nouvelle alliance avec la maison d'Israël et la maison de Juda ; non pas, selon l'alliance que j'ai formée avec leurs pères, au jour où je les pris par la main, pour les faire sortir de la terre d'Egypte[^1] ». Il a donc été prophétisé que l'Ancien Testament cesserait un jour, et qu'il yen aurait un nouveau. Si on nous objecte ici que nous ne sommes point de la maison d'Israël ni de la maison de Juda, nous nous couvrons de l'autorité de l'Apôtre : car Paul nous enseigne que le Christ est issu d'Abraham, et il nous dit, a nous qui formons le corps du Christ: « Vous êtes donc la postérité d'Abraham[^2] ». Et si on nous demande pourquoi nous maintenons l'autorité d'un Testament dont nous n'observons plus les rites, l'Apôtre nous fournit encore la réponse, quand il dit: « Que personne donc ne vous juge sur le manger et sur le boire, ou à cause des jours de fête, ou des néoménies, ou des sabbats, choses qui ne sont que l'ombre des futures[^3] ». Par là donc, il nous fait voir pourquoi il faut lire et accepter ces choses pour ne pas laisser périr les prophéties, vu que ces rites étaient les figures de l'avenir; mais en même temps il nous apprend à ne tenir aucun compte du jugement de ceux qui voudraient nous faire un crime de ne point pratiquer corporellement ces observances. C'est ce qu'il insinue encore ailleurs en disant : « Toutes ces choses leur arrivaient en, figure, et; elles ont été écrites pour nous être un avertissement, à nous pour qui est venue la fin des temps[^4] ». Quand donc nous lisons dans l'Ancien Testament quelque chose que le Nouveau ne nous commande pas, ou même qu'il nous défend, nous ne devons point le blâmer, mais en chercher la signification : car par là même qu'on ne l'observe plus, c'est une preuve qu'il est non condamné, mais accompli. Du reste, nous avons déjà traité ce sujet longuement et plus d'une fois.

  1. Jer. XXXI, 31, 32.

  2. Gal. III, 29.

  3. Col. II, 16, 17.

  4. I Cor. X, 11.

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