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Über das Gebet (BKV)
13. Kap. Über den Gebrauch, vor dem Gebete die Hände zu waschen.
Hat es Sinn und Verstand, zwar mit gewaschenen Händen, aber mit einem unreinen Geiste zum Gebete hinzuzutreten? Da1 auch die Hände selbst einer geistigen Reinigung bedürfen, nämlich daß man sie rein von Fälschung, Mord, Grausamkeit, Giftmischerei, Götzendienst und den sonstigen Makeln, die, im Geiste empfangen, durch das Werk der Hände vollbracht werden, zum Himmel erhebe. Das ist die wahre Reinigung, nicht die, deren sich abergläubischer Weise diejenigen befleißigen, welche bei jedem Gebet, auch wenn sie eben von einer Waschung des ganzen Körpers herkommen, Wasser nehmen. Als ich über diese Sache sorglich nachdachte und nach dem Grunde forschte, nahm ich wahr, daß es eine Erinnerung an die Auslieferung des Herrn sei. Wir beten den Herrn an, überliefern ihn aber nicht, vielmehr müssen wir dem Beispiele des Überlieferers2 entgegengesetzt verfahren und deshalb auch die Hände nicht waschen, es sei denn, daß wir Unreinigkeiten, wie sie der menschliche Verkehr mit sich bringt, abwaschen. Im übrigen aber sind die Hände, die einmal mit dem ganzen Leibe in Christus abgewaschen sind3, rein genug.
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De l'oraison dominicale
XIII.
Comme la modestie et l'humilité sont les recommandations les plus puissantes auprès de Dieu, il ne faut pas élever les mains trop haut quand nous prions, mais les tenir dans une mesure juste et convenable, encore moins lever le tête avec un air d'assurance. Rappelons-nous que ce publicain qui, à l'humilité de la prière, joignait celle de l'attitude et du visage, se retira plus justifié devant Dieu que l'orgueilleux pharisien. Il faut aussi que le son de notre voix soit modéré. Car si nous voulons parler assez haut pour être entendus, quels poumons il nous faudra! Dieu entend non la voix, mais le cœur, de même qu'il lit au fond de notre conscience. Le démon de l'oracle Pythien l'a déclaré lui-même: « Je comprends le muet, et j'entends celui qui ne parle pas. » Les oreilles de Dieu auront-elles besoin du son? Comment alors la prière de Jonas, partie des flancs de la baleine, a-t-elle pu traverser les entrailles du monstre, franchir l'immensité de l'abîme, et soulever la masse des eaux pour arriver jusqu'au ciel? Quel profit reviendra-t-il à ceux qui prient en élevant la voix, sinon de troubler leurs voisins? Il y a mieux, en mettant les autres dans le secret de leurs demandes, ne feraient-ils pas aussi bien de prier en public?