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Werke Hieronymus (347-420) Consolations adressées à un malade

7.

Mais pour vous consoler dans vos souffrances il ne sera pas inutile de vous rapporter ici quelques exemples; car quoique la qualité des personnes soit différente, néanmoins les combats des chrétiens ont toujours quelques rapports entre eux. Ce que vous endurez paraîtra peu de chose si vous considérez ce que Job, qui était l'ami de Dieu, a souffert. Il semble que Dieu ait modéré les afflictions, afin qu'elles vous convinssent et qu'elles fussent proportionnées à vos forces : vous n'êtes pas autant affligé que Job l'a été; mais vous l'êtes plus que les autres hommes. Les combats de Job sont grands, et les vôtres ne sont pas petits; car en imitant un grand homme tel que Job il faut absolument que vous lui ressembliez. Ce patriarche était un homme fort riche, dont Dieu lui-même a fait l'éloge : « As-tu remarqué,» dit-il, « mon serviteur Job? Il n'y a personne sur la terre qui lui ressemble : c'est un homme sans bruit, qui craint Dieu, qui ne fait aucune mauvaise action et qui conserve son innocence.» Cet homme, tel qu'il est ici dépeint, surmonta par sa patience les traverses que ses ennemis et les voleurs lui suscitèrent par la permission du Seigneur; il résista par sa justice à une infinité de maux ; il ne crut point faire de perte quand il se vit dépouillé de toutes ses richesses; il demeura ferme et constant lorsque ses enfants furent écrasés sous les ruines d'un bâtiment, et les plaies dont tout son corps fut couvert ne l'ébranlèrent pas. C'est ainsi que le juste devient victorieux par les coups qu'il reçoit. Les serviteurs même de Job refusèrent de le servir, tandis que vos amis vous consolent par de fréquentes visites, sont fâchés de votre maladie, et, s'ils le pouvaient faire, la partageraient avec vous. Il n'y a que notre courage qui, nous tirant des tempêtes de cette vie, nous conduit dans un port de tranquillité. Le jour approche de sa fin; les signes de vieillesse que l'on voit au monde indiquent qu'il n'est pas loin de sa chute : le ciel nous attend après la victoire. Tout périt, tout est enseveli dans ses ruines sans aucune espérance de retour : il n'en est pas de même à notre égard . après la décadence du monde, après la mort de notre corps, nous ;jouirons d'une santé qui ne sera troublée par l'atteinte d'aucune maladie. C'est pourquoi servons-nous de telle sorte de notre courage que la maladie de notre corps soit une occasion pour nous de faire paraître notre vertu. On ne peut donc dire qu'un arbre soit fort s'il n'a été battu par les vents et par les tempêtes.

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Consolations adressées à un malade

Inhaltsangabe

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