CHAPITRE V. SA NATURE.
5. Et lorsque notre pensée y cherche ce que les sens en peuvent atteindre, en se disant Ce n’est ni une forme intelligible, comme la vie, comme la justice, puisqu’elle est matière des corps; ni une forme sensible, puisque ni la vue, ni le sens n’ont de prise sur ce qui est invisible et sans forme; quand l’esprit de l’homme, dis-je, se parle ainsi, il faut qu’il se condamne à l’ignorance pour la connaître, et se résigne à l’ignorer en la connaissant.