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Œuvres Augustin d'Hippone (354-430) Contra Faustum Manichaeum

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Gegen Faustus

88.

Was soll ich schliesslich zu Salomon sagen, den die Heilige Schrift so heftig beschuldigt und verurteilt (cf. III reg. 11,1-13), ohne mit einem Wort seine Reue oder die Gnade, die ihm Gott gewährt hat, zu erwähnen? Und ich habe nicht die geringste Idee, was Gutes sein beklagenswerter moralischer Absturz, wenigstens in allegorischer Deutung, versinnbildlichen könnte, ausser dass man vielleicht sagen könnte, dass die fremdstämmigen Frauen, zu denen er in Liebe entbrannt war (cf. Ib. 1-4), ein Sinnbild darstellen für die Gemeinden, die aus dem Heidentum ausgewählt wurden. Diese Deutung könnte vielleicht ganz sinnvoll erscheinen, wenn jene Frauen Salomons wegen ihre Götter aufgegeben und seinen Gott verehrt hätten. Da er aber im Gegenteil ihretwegen seinen eigenen Gott beleidigte und deren Götter verehrte (cf. Ib. 7 ff.), wüsste ich nicht, was wir da Gutes herausdeuten könnten. Und dennoch glaube ich, dass darin eine sinnbildliche Aussage enthalten ist, die allerdings auf etwas Schlechtes hinweist, wie wir das schon in Bezug auf die Ehefrau Loths (634,11 ff.) und seine Töchter (634,24 ff.) festgestellt haben. In der Gestalt dieses Salomon zeigen sich nämlich einerseits erstaunliche Vorzüge, anderseits ein erstaunlicher Absturz. Was also bei ihm in verschiedenen Zeiten zu Tage trat, zuerst das Gute, später das Schlechte, das zeigt sich in der Kirche noch in diesem Jahrhundert zu ein und derselben Zeit. Ich glaube nämlich, dass das Gute in ihm die Guten in der Kirche, das Schlechte in ihm die Schlechten in der Kirche versinnbildlicht, die sich beide gleichsam in und derselben Tenne befinden– so wie sich bei Salomon beides in einem Menschen befand -, die Guten in Gestalt der Weizenkörner, die Schlechten in Gestalt der Spreu (cf. Mt. 3,12), und beide aus ein und der selben Aussaat erwachsen, die Guten in Gestalt des Weizens, die Schlechten in Gestalt des Unkrauts (cf. Mt. 13,30). Auch wenn bei einer eingehenderen Prüfung aller Texte, die von Salomon handeln, mir oder einem gelehrteren und scharfsinnigeren Interpreten gewiss noch plausiblere Deutungen hätten einfallen können, haben wir diese Frage hier doch nicht einfach so verabschiedet, dass sie unsere Aufmerksamkeit beim Fortgang der Arbeit, wie beim Fehlen eines Zwischengliedes, beeinträchtigen könnte.

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Contre Fauste, le manichéen

CHAPITRE LXXXVIII. CONJECTURE SUR LE SENS DE LA CHUTE DE SALOMON.

Maintenant, que dire de Salomon, que la sainte Ecriture blâme vivement et condamne[^3] sans dire nulle part qu'il ait fait pénitence ou que Dieu lui ait pardonné ? Je ne vois absolument pas de quel bien sa déplorable chute a pu être la figure, à moins qu'on ne dise que les femmes étrangères qu'il aima passionnément, étaient le symbole des Eglises choisies du milieu des nations. Assurément, cette interprétation serait admirable si, pour plaire à Salomon, ces femmes eussent abandonné leurs dieux et adoré le sien ; mais comme c'est lui, au contraire, qui, par condescendance pour elles, a offensé son Dieu et adoré les leurs, il n'est pas possible de voir là aucun symbole de bien. Cependant, je crois qu'il y aune prophétie, mais dans un mauvais sens, comme nous l'avons dit à propos de la femme et des filles de Loth. On voit en effet dans Salomon, un mérite étonnant et une chute non moins étonnante.

Or, ce qui se montre en lui à des époques différentes, le bien d'abord et le mal ensuite, se fait voir encore aujourd'hui dans l'Eglise, mais en même temps. Je pense donc que le bien dans Salomon est la figure des bons dans l'Eglise, et le mal, celle des méchants; il n'y a qu'une aire ici, comme il n'y avait là qu'un homme; les bons sont représentés parles grains,, les méchants par la paille; ou, dans la même moisson, les bons par le froment, les méchants par l'ivraie'. Peut-être une lecture plus attentive de ce qu'on a écrit sur ce prince, pourrait-elle suggérer quelque chose de mieux ou à moi, ou à de plus savants et de plus vertueux. Mais, pour le moment, nous ne nous y arrêtons pas davantage, parce que nous sommes pressés par notre sujet, et que nous ne pouvons nous laisser aller à des digressions qui retarderaient notre marche.

  1. III Rois, XI.
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