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Œuvres Augustin d'Hippone (354-430) Contra Faustum Manichaeum

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Gegen Faustus

4.

Doch fern sei der Gedanke, dass an den Gliedern der Heiligen, auch an ihren Geschlechtsorganen, etwas Unsittliches sei! Diese werden zwar als ʻunanständig’ bezeichnet, weil sie nicht jenen schicklichen Anblick bieten wie die Körperglieder, welche sich dem Auge unverhüllt darbieten. Doch seht, was der Apostel an der Stelle sagt, wo er die Kirche zur Liebe ermuntert, indem er das Bild von der Einheit und dem Zusammenwirken der Glieder unseres Leibes benutzt (I Kor. 12,22 ff.): Im Gegenteil, gerade die schwächer scheinenden Glieder des Leibes sind unentbehrlich; und denen, die wir als die weniger edlen Glieder des Leibes ansehen, umkleiden wir mit umso grösserer Ehre; und unsere weniger achtbaren Glieder geniessen umso grössere Achtung; jene aber, die achtbar sind, haben das nicht nötig; doch Gott hat den Leib so zusammengefügt, dass er demjenigen Glied höhere Ehre zukommen liess, dem es daran gebrach, damit es im Leib keinen Zwiespalt gebe. Unsittlich ist also ein unerlaubter und den Regeln der Enthaltsamkeit sich nicht fügender Gebrauch jener Organe, nicht die Organe an sich, welche nicht nur von jungfräulich lebenden Männern und Frauen in beispielhafter Reinheit bewahrt werden, sondern immer schon von verheirateten heiligen Vätern und Müttern, deren einziges Ziel die Weitergabe des Lebens war, so benutzt wurden, dass jener natürliche Trieb in keiner Weise unsittlich war, da er ja nicht der Lustbefriedigung, sondern einem vernunftgemässen Zweck diente. Wieviel mehr noch hatten also diese Organe bei der heiligen Jungfrau Maria, die den Leib Christi durch ihren Glauben empfing, nichts Unsittliches an sich, denn sie dienten nicht einmal dem menschlichen Zeugungsakt, der ja etwas Erlaubtes ist (cf. P. 747,3), sondern einzig der göttlichen Geburt! Und sie sind aus wahrhaft gutem Grunde auf diese Weise ausgezeichnet worden, damit uns Maria unter Bewahrung ihrer Reinheit Christus auch leiblich übergeben konnte, jenen Christus, den wir einmal durch unseren Glauben aus reinem Herzen empfangen, und durch unser Bekenntnis gleichsam zur Welt bringen würden. Denn auf keine Weise sollte Christus die Mutter durch seine Geburt erniedrigen, indem er ihr mit dem Geschenk der Fruchtbarkeit die Würde der Jungfräulichkeit raubte. Dieses Ereignis fand wirklich statt, es wurde nicht vorgetäuscht! Doch es ist etwas Erstmaliges, es ist etwas Ungewohntes, es ist etwas, was gegen den allbekannten Lauf der Natur verstösst; denn es ist gewaltig, es ist wunderbar, es ist göttlich, und umso mehr ist es wahr, unbezweifelbar, gesichert!

Auch die Engel, sagte Faustus weiter (p. 744,9), sind erschienen und haben gesprochen, obwohl sie nicht geboren wurden. Als ob wir behaupten würden, dass Christus, wenn er nicht aus der Frau geboren wäre, nicht hätte erscheinen und sprechen können. Er hätte es gekonnt, aber er wollte es nicht! Und das, was er wollte, ist sinnreicher. Dass er es aber wollte, ist deshalb gesichert, weil er es tat; denn er hätte – anders als euer Gott – nichts aus äusserem Zwang getan, sondern er tat alles durch eigenen Willensentscheid. Dass er es aber getan hat, bezweifeln wir deshalb nicht, weil wir unseren Glauben nicht auf einen beliebigen Häretiker, sondern auf sein Evangelium stützen.

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Contre Fauste, le manichéen

CHAPITRE IV. LES MEMBRES DU CORPS. PURETÉ DE LA VIERGE. LE CHRIST AURAIT PU NAÎTRE AUTREMENT ET NE L'A PAS VOULU.

A Dieu ne plaise qu'il y ait rien de honteux dans le corps des saints, même dans les parties sexuelles ! Il est vrai qu'on les appelle déshonnêtes, parce qu'elles n'ont pas le même degré de beauté que les autres parties qui sont en évidence[^1]. Mais voyez ce qu'en dit l'Apôtre, quand il présente à l'Eglise le type de la charité dans une comparaison prise de l'assemblage et de l'unité des membres de notre corps. « Mais au contraire », dit-il, « les membres du corps qui paraissent les plus faibles, sont les plus nécessaires ; et les membres du corps que nous regardons comme plus vils, nous les revêtons avec plus de soin; et ceux qui sont honteux, nous les traitons avec plus de respect ; nos parties honnêtes n'en ont pas besoin ; mais Dieu a réglé le corps de manière à accorder plus d'honneur à celle qui n'en avait pas en elle-même, afin qu'il n'y ait point de scission dans le corps[^2] ». Ainsi l'usage illicite, désordonné, de ces membres, est honteux; mais- non ces membres eux-mêmes, qui ne restent pas seulement parfaitement purs chez les célibataires et les vierges, mais chez les saints patriarches eux-mêmes, hommes et femmes, qui n'en usaient que selon les vues de la Providence, en sorte que le penchant de la nature n'avait rien de coupable, puisqu'il était guidé par la raison, et non inspiré par le libertinage. A combien plus forte raison donc ces membres n'ont-ils rien eu de honteux dans la sainte Vierge Marie, qui a conçu la chair du Christ par la foi, puisqu'ils n'ont pas même été les instruments d'un acte humain et permis, mais d'un enfantement tout divin ? Vierge tellement honorée que, sans perdre sa parfaite intégrité, elle nous a donné corporellement le Christ, pour que nous pussions le concevoir par la foi en des cours purs, et l'enfanter, en quelque sorte, en le confessant de bouche. Car le Christ n'a rien ôté à sa mère en naissant; en lui faisant don de la fécondité, il ne lui a point enlevé la fleur de sa virginité. Tout cela s'est fait en toute vérité et non par tromperie : mais cela est nouveau, cela est insolite, cela est contraire au cours ordinaire de la nature, parce que cela est grand, parce que cela est merveilleux, parce que cela est divin, et conséquemment, d'autant plus vrai, d'autant plus certain, d'autant plus indubitable.

Les anges aussi, nous dit-on, ont été vus, ont parlé, quoiqu'ils ne fussent pas nés. Comme si nous prétendions que le Christ n'aurait pu ni être vu, ni parler, s'il ne fût pas né d'une femme ! Il l'aurait pu, mais il ne l'a pas voulu; et cela est mieux, puisqu'il l'a voulu. Et il est certain qu'il l'a voulu, parce qu'il l'a fait, lui qui agit toujours librement, et non par nécessité, comme votre dieu. Et nous ne doutons nullement qu'il l'ait fait, parce que nous croyons à l'Evangile et non au premier hérétique venu.

  1. Rétract., liv. II, ch. VII, n. 3.

  2. I Cor. XII, 22-25.

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