CHAPITRE LIX. CONCLUSION SUR LES TROIS PATRIARCHES.
En voilà assez pour réfuter les calomnies que Fauste débite sur les trois patriarches Abraham, Isaac et Jacob, dont Dieu a voulu être appelé le Dieu et que l'Église catholique honore. Ce n'est point le lieu de parler de leurs mérites, de leur piété, et de leur caractère prophétique, si élevé, si au-dessus du jugement des hommes charnels ; nous avons seulement dû, dans le présent ouvrage, les défendre contre les attaques d'une langue médisante et ennemie de la vérité ; pour ne pas laisser croire à nos adversaires qu'ils aient dit quelque chose de sérieux contre nos saintes et salutaires Écritures, parce qu'ils les ont lues dans un esprit pervers et hostile, et qu'ils lancent d'insolentes injures contre des personnages qui y sont loués et entourés d'un si grand respect.