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Œuvres Augustin d'Hippone (354-430) Des actes du procès de Pélage

21.

Ce qui nous délivre de ce corps de mort, ce n'est donc ni la nature qui, vendue au péché et souillée par le vice, désire un Sauveur et un Rédempteur, ni la connaissance de la loi qui, au lieu de nous arracher à la concupiscence, nous la fait mieux connaître. Ainsi c'est uniquement la grâce de Dieu par Jésus-Christ Notre-Seigneur.

Cette grâce n'est ni la nature qui meurt, ni la lettre qui tue, mais l'esprit qui vivifie. Paul sentait en lui la nature et la puissance du libre arbitre, quand il disait : « Le vouloir m'appartient» ; mais sa nature était souillée et viciée, car il ajoutait : « Je sais que le bien n'habite pas en moi, c'est-à-dire dans ma chair ». Il avait la connaissance de la loi

« Je n'ai connu le péché que par la loi » ; mais par lui-même il n'avait pas les forces nécessaires pour parvenir à la justice et à la perfection : « Je ne fais pas ce que je veux; ce que je hais, je l'accomplis; je ne trouve pas le moyen de faire le bien1 ». Qui donc le délivrera de ce corps de mort? Ce n'est ni le libre arbitre, ni le précepte de la loi, et cependant ces deux moyens lui étaient fournis l'un par sa nature, l'autre par la loi ; voilà pourquoi il implorait le secours de la grâce de Dieu par Jésus-Christ Notre-Seigneur.


  1. Rom. VII, 7-25. ↩

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Traductions de cette œuvre
A work on the proceedings of pelagius Comparer
Des actes du procès de Pélage

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