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Commentaire sur la première épitre aux Corinthiens
2.
Voyez-vous comme il ne dit rien de trop? Pourtant il pouvait parler du inonde entier, des nations barbares, de la terre, de la mer; il n'en dit pas un mot, et prouve sa thèse victorieusement, surabondamment et comme en passant. A quoi bon, dit-il, produire des arguments superflus, quand ceci suffit pour le sujet actuel ? Je ne cite point des succès obtenus chez d'autres; vous avez été témoins de ceux dont je parle. En sorte que n'eusse-je eu ailleurs aucun droit de recevoir, du moins je l'aurais eu chez vous. Et pourtant je n'ai rien reçu de ceux chez qui j'avais le plus droit de recevoir (car j'ai été votre maître). « Si pour d'autres je ne suis pas apôtre , je le suis cependant pour vous». De nouveau il parle en abrégé ; car il était l'apôtre du monde entier. Et pourtant, dit-il, je n'en parle pas, je ne conteste pas, je ne réclame pas : je parle de ce qui vous concerne. « Vous êtes le sceau de mon apostolat », c'est-à-dire la preuve. Si quelqu'un veut savoir mon titre à l'apostolat, je vous nomme ; chez vous j'ai donné tous les signes de l'apostolat, sans en omettre aucun c'est ce qu'il répète dans sa seconde épître « Quoique je ne sois rien, les marques de mon apostolat ont été empreintes sur vous par une patience à l'épreuve de tout, par des miracles , des prodiges et des vertus ». (II Cor. XII, 11, 12.) Qu'avez-vous eu de moins que les autres églises? Aussi dit-il : « Vous êtes le sceau de mon apostolat ». Car je vous ai fait voir des signes, je vous ai instruits par la parole, j'ai couru des dangers, j’ai mené une vie irréprochable. On peut voir tout cela dans ces deux épîtres, où il leur explique ces choses dans le plus grand détail.
« Ma défense contre ceux qui m'interrogent, la voici ». Qu'est-ce que cela veut dire : «Ma défense contre ceux qui m'interrogent, la voici ? » A ceux qui veulent savoir comment je suis apôtre, ou à ceux qui m'accusent d'avoir reçu de l'argent, ou à ceux qui rue demandent pourquoi je n'en reçois pas, ou à ceux qui (428) veulent prouver que je ne suis point apôtre à tous ceux-là je donne pour preuve et pour justification l'instruction que vous avez reçue et les choses que je vais dire. Et quelles sont ces choses? « N'avons-nous pas le pouvoir de manger et de boire? N'avons-nous pas le pouvoir de mener partout avec nous une femme soeur? » Et comment est-ce là une apologie? Parce que quand on me voit m'abstenir de choses permises, il n'est pas juste de me soupçonner d'être un imposteur ou de travailler pour le lucre. Donc ce que j'ai dit plus haut, et l'instruction que vous avez reçue, et ce que je viens de dire tout à l'heure, suffisent à me justifier à vos yeux ; voilà mon point d'appui contre ceux qui m'interrogent; je leur dis cela et ceci encore : « N'avons-nous pas le pouvoir de manger et de boire? N'avons-nous pas le pouvoir de mener partout avec nous une femme soeur? » Et quoique j'en aie le pouvoir, je m'en abstiens. Quoi donc ! Ne mangeait-il pas? Ne buvait-il pas? Souvent certes il ne mangeait ni ne buvait; car il dit : « Nous étions dans la faim et la soif, dans le froid et la nudité ». (IICor. XI, 27.) Ici pourtant il ne le dit pas. Mais que dit-il? Ce que nous mangeons et ce que nous buvons, nous ne le recevons pas de nos disciples, bien que nous en ayons le pouvoir. « N'avons-nous pas le pouvoir de mener partout avec nous une femme soeur, comme les autres apôtres et les frères du Seigneur et Céphas? »
Voyez sa sagesse ! il place en dernier lieu le coryphée, le chef fort entre tous les chefs. II était en effet moins étonnant de voir faire cela aux autres, qu'au premier de tous , à celui à qui ont été confiées les clefs du royaume des cieux. Du reste il ne le cite pas seul, mais tous les autres avec lui, comme pour dire : Cherchez en haut, cherchez en bas, vous trouverez que tous en donnent l'exemple. Car les frères du Seigneur, une fois délivrés de leur incrédulité, avaient pris rang parmi les plus illustres, quoiqu'ils ne fussent point parvenus au rang des apôtres. Aussi les place-t-il au milieu, entre les deux extrêmes. « Ou moi seul et Barnabé n'avons-nous pas le pouvoir de le faire? » Voyez son humilité ! Voyez comme son âme est exempte de jalousie ! Comme il ne passe point sous silence celui qu'il savait partager son zèle ! Sien effet tout le reste nous est commun , pourquoi non ceci encore? Comme eux nous sommes apôtres, nous sommes libres, nous avons vu le Christ, nous avons donné des preuves d'apostolat. Nous avons donc aussi le pouvoir de vivre dans le repos, et d'être nourris par les disciples. « Qui jamais fait la guerre à ses frais? » Après avoir donné, par-la conduite des apôtres, la plus forte preuve qu'il lui est permis d'agir ainsi, il en vint aux exemples, à l'usage commun , comme il a l'habitude de le faire. « Qui jamais fait la guerre à ses frais ? » Considérez comme les exemples qu'il choisit sont bien en rapport avec son sujet; comme il cite d'abord une carrière pleine de périls, la milice, les armes, la guerre. Car voilà ce qu'est l'apostolat et bien plus que cela encore. En effet, ils n'avaient pas seulement à combattre contre les hommes, mais contre les démons et le prince des démons. Son sens est donc: Ce que les rois du monde, bien que cruels et injustes, n'exigent pas, à savoir, que leurs soldats fassent la guerre, courent les dangers et néanmoins subsistent à leurs frais : comment le Christ l'exigerait-il ? Et il ne se borne pas à un seul exemple. Car l'esprit le plus simple et le plus épais est particulièrement satisfait quand il voit la coutume générale s'accorder avec les lois de Dieu.
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Homilien über den ersten Brief an die Korinther (BKV)
II.
2. Wenn ich Andern nicht Apostel bin, so bin ich’s doch euch.
Siehst du, wie er Nichts übertreibt? Und doch hätte er den Erdkreis und barbarische Völker, Festland und Meer anführen können; allein davon sagt er Nichts, und dieses Stillschweigen verschafft ihm ohne Mühe den Sieg. Was soll ich unnöthiger Weise noch anführen, sagt er, da schon Dieses zu meinem Vorhaben hinreicht? Ich rede hier nicht von Dem, was ich bei Andern Großes gethan, sondern von Dem, wovon ihr selbst Zeugen gewesen. Wenn ich auch von Andern Nichts hätte annehmen dürfen, so doch sicher von euch; und doch habe ich meinen Unterhalt von Denjenigen, von denen ich ihn am ehesten hätte annehmen dürfen, nämlich von euch, deren Lehrer ich war, nicht angenommen: „Wenn ich Andern nicht Apostel bin, so bin ich’s doch euch.“ Auch hier drückt er nicht das Ganze, aus; denn er war der Welt Apostel. Das sage ich aber nicht, spricht er, ich zanke und streite nicht, sondern setze nur her, S. 347 was auf euch Bezug hat: „Denn ihr seid das Siegel meines Apostolates,“ d. h. der Beweis. Will Jemand wissen, woher ich ein Apostel sei, so berufe ich mich auf euch; denn Alles, was einem Apostel zusteht, habe ich bei euch gethan und Nichts unterlassen. Das sagt er auch in seinem zweiten Sendschreiben: „Wenn ich auch Nichts bin, so wurden doch die Zeichen des Apostolates unter euch gewirkt in jeglicher Ausdauer, in Zeichen und Wundern und Kräften;“1 denn worin standet ihr den übrigen Kirchen nach? Darum spricht er: „Das Siegel meines Apostolates seid ihr;“ denn ich habe unter euch Wunder gewirkt, euch mündlich gelehrt, Gefahren bestanden und ein tadelloses Leben geführt. Dieß alles geht aus den zwei Sendschreiben hervor, und wie bestimmt er ihnen von Allem die Beweise anführt.
3. Meine Vertheidigung bei Denen, die mich zur Rede stellen, ist Dieß.
Was heißt Das: „Meine Vertheidigung bei Denen, die mich zur Rede stellen, ist Dieß“? Denjenigen, welche fragen, woher ich ein Apostel sei, oder die mich beschuldigen, daß ich Geld annehme, oder die wissen wollen, warum ich keines annehme, oder die mich nicht für einen Apostel ansehen wollen, — mag euer Unterricht im Glauben als Beweis und Vertheidigung gelten, wie auch Das, was ich ferner zu sagen gedenke. Was ist nun Das?
4. 3. Haben wir nicht Befugniß, zu essen und zu trinken? Haben wir nicht Befugniß, eine Frau als Schwester mitzuführen?
Wie soll nun Das eine Vertheidigung sein? Weil ich, wenn ich mich sogar des Erlaubten enthalte, wohl nicht in S. 348 den Verdacht kommen kann, ein Betrüger zu sein oder Etwas wegen des Geldes zu thun. Das früher Gesagte, euer Unterricht und was ich eben gesprochen, genügt euch gegenüber zu meiner Vertheidigung, und Allen, die mich zur Rede stellen, halte ich Stand und sage ihnen: „Haben wir nicht Befugniß, zu essen und zu trinken? Haben wir nicht Befugniß, eine Frau als Schwester mitzuführen?“ Dennoch mache ich von dieser Befugniß keinen Gebrauch. Wie? hat denn Paulus nicht gegessen und getrunken? Sicher hat er oft nicht gegessen und getrunken; denn er sagt: „Ich litt Hunger und Durst, Kälte und Blöße.“2 Hier aber sagt er Das nicht, sondern was? Wir nehmen von den Schülern weder Speise noch Trank an, obwohl wir dazu berechtiget wären.
Haben wir nicht Befugniß, eine Frau als Schwester mitzuführen, sowie auch die übrigen Apostel und die Brüder des Herrn und Kephas?“ Sieh’ da die Weisheit! Den Fürsten (der Apostel) setzt er zuletzt: denn das Wichtigere, die Hauptsache stellt er dadurch voran. Denn daß die andern Apostel Dieses thaten, ist nicht so sehr zu verwundern, als daß Petrus, der den ersten Rang einnahm, und dem die Schlüssel des Himmelreiches anvertraut waren, Dasselbe gethan hat. Übrigens nennt er ihn nicht allein, sondern Alle, als wollte er sagen: Magst du die Niedern oder die Höhern in’s Auge fassen. Alle dienen als Beispiel. Denn die Brüder des Herrn, von dem früheren Unglauben befreit, gehörten unter die Zahl der Bewährten, obwohl sie den Aposteln nicht gleich kamen. Darum setzt er sie auch in die Mitte (zwischen die Apostel) und die beiderseitigen Spitzen3 (Paulus und Kephas).
S. 349 6. Oder haben nur ich und Barnabas nicht Befugniß, die Handarbeit zu unterlassen?
Sieh’, wie demüthig er ist, wie so ganz entfernt von jeglichem Neide, daß er Den nicht verschweigt, den er als Genossen seiner Arbeiten kannte. Da wir Alles mit einander gemein haben, warum nicht auch Dieses? Wir sind ja Apostel und frei wie Jene, wir haben Apostelarbeiten aufzuweisen und haben Christum gesehen: also haben auch wir die Befugniß, die Handarbeit zu unterlassen und von den Schülern die Nahrung zu nehmen.
7. Wer dient wohl als Soldat auf eigene Kosten?
Nachdem er aus dem gewichtvollen Beispiele der Apostel gezeigt, daß Dieses (die Annahme des Unterhaltes) erlaubt sei, geht er, nach seiner Gewohnheit, über auf die Beispiele aus dem gemeinen Leben und sagt: „Wer dient wohl als Soldat auf eigene Kosten?“ Du aber erwäge mir, wie treffend er für den vorliegenden Fall die Beispiele wählt, wie er zuerst das Gefahrvolle der Sache erwähnt und dann Kriegsdienst, Waffen und Kampf. Denn so beschaffen, ja noch viel gefahrvoller ist das Apostolat. Die Apostel hatten nämlich nicht nur gegen Menschen zu kämpfen, sondern auch gegen Dämonen und den Fürsten derselben. Er will damit Folgendes sagen: Nicht einmal die heidnischen Fürsten, die grausam und ungerecht sind, fordern, daß der Soldat in den Krieg ziehe, sich der Gefahr aussetze und das auf eigene Kosten. Wie sollte nun Christus Dieß fordern?