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Commentaire sur la première épitre aux Corinthiens
7.
Je ne dis point ceci pour vous obliger à apporter ici votre argent, ni pour me plaindre du mal qu'on dit des prêtres. S'il faut s'indigner, s'il faut gémir, c'est sur vous qui dites ce mal. Car les victimes de la calomnie n'en seront que mieux récompensées, mais les calomniateurs doivent s'attendre au jugement et à un supplice plus terrible. Ce n'est donc pas par inquiétude et par intérêt pour les prêtres, mais pour vous, que je parle. Et quoi d'étonnant à ce que de tels soupçons envahissent certaines âmes dans notre siècle, quand au temps même de ces saints qui prenaient les anges pour modèles, de ces Hommes dépouillés de tout, des apôtres, veux-je dire, il y avait déjà des murmures à l'occasion du service des veuves, parce qu'on négligeait les pauvres; alors que personne ne possédait rien en propre, mais que tout était en commun? Laissons donc là ces vains prétextes, et ne pensons pas nous excuser en disant que l'Eglise possède beaucoup. Quand vous pensez à ces grandes ressources, rappelez-vous aussi cette foule de pauvres inscrits, cette multitude de malades, ces innombrables occasions de dépenses; examinez, étudiez, personne ne vous en empêche, nous sommes tout prêts à vous rendre compte. Mais je veux aller plus loin. Après que nous vous aurons rendu nos comptes et démontré que nos dépenses ne sont pas moindres que nos revenus, qu'elles les dépassent même (434) quelquefois, nous vous adresserions volontiers une question : Au sortir de cette vie, lorsque nous entendrons le Christ nous dire : « Vous m'avez vu avoir faim et vous ne m'avez pas donné à manger; vous m'avez vu nu et vous ne m'avez pas vêtu » (Matth, XXV, 42), que dirons-nous? Comment nous justifierons-nous? Produirons-nous tel ou tel qui n'aura point obéi aux ordres, ou quelques prêtres suspects? Est-ce que cela vous regarde? nous dira le Christ. Je vous accuse des fautes que vous avez commises. Vous avez à vous laver de vos propres péchés, et non à me faire voir que d'autres les ont commis. C'est à cause de votre parcimonie que l'Eglise est obligée de conserver ce qu'elle a ; et si tout se passait selon les lois apostoliques, c'est votre bonne volonté qui devrait former ses revenus : ce qui lui serait un sûr coffre-fort, un trésor inépuisable. Mais comme vous thésaurisez pour la terre, que vous renfermez tout dans vos coffres, et qu'elle est forcée de dépenser pour les assemblées de veuves, pour les choeurs de vierges, pour les besoins étrangers, pour les malheureux voyageurs, pour les infortunés prisonniers, pour les malades et les estropiés, ou pour toutes les autres nécessités de ce genre, que faut-il faire ? Les repousser tous et fermer tous les ports? Mais qui viendra au secours de tant de naufragés? Qui répondra aux pleurs, aux lamentations, aux gémissements qui se font entendre de tous côtés?
Ne parlons donc pas au hasard. A l'heure qu'il est, comme je l'ai déjà dit, nous sommes prêts à vous rendre des comptes : et quand cela ne serait pas, quand vous auriez des maîtres pervers, rapaces, avares, leur conduite coupable ne serait pas encore une excuse pour vous. Car le bon et très-sage Fils unique de Dieu, qui voit tout et qui sait que dans la longue série des siècles et sur la vaste étendue du globe, il y a beaucoup de mauvais prêtres, de peur que leur négligence n'augmente la lâcheté de leurs subordonnés, et afin d'ôter tout prétexte qui en pourrait naître, a dit: « Les scribes et les pharisiens sont assis sur la chaire de Moïse; ainsi faites tout ce qu'ils vous disent de faire, mais n'agissez pas selon leurs oeuvres » (Matth. XXIII, 2, 3), montrant par là que, quand même vous auriez un mauvais maître , cela ne vous excuserait point de rie pas faire attention à ce qu'il dit. Car vous ne serez pas jugés d'après les actions de votre maître , mais d'après sa doctrine que vous n'avez pas suivie. Si donc vous accomplissez les commandements, vous pourrez vous présenter en toute assurance; mais si vous dédaignez la doctrine, il ne vous servirait à rien de montrer une multitude de prêtres corrompus. Judas était apôtre, et cela n'excusera jamais les voleurs sacrilèges et les avares. Un accusé ne pourra pas dire : Il y a eu un apôtre voleur, sacrilège et traître ; ce sera au contraire une raison de plus pour nous faire condamner et livrer au supplice, de n'être pas devenus sages aux dépens des autres. Car tout cela a été écrit pour nous détourner de les imiter. Laissons donc de côté un tel et un tel, et occupons-nous de nous ; chacun rendra compte à Dieu pour lui-même. Afin que ce compte présente une vraie justification, réglons notre vie, tendons aux pauvres une main généreuse, bien convaincus que l'accomplissement des préceptes est notre seule apologie et qu'il n'y en a point d'autre. Si nous pouvons l'offrir, nous éviterons les intolérables supplices de l'enfer, et nous obtiendrons les biens futurs. Puissions-nous y parvenir tous par la grâce et la bonté de Notre-Seigneur Jésus-Christ, en qui appartiennent au Père, en union avec le Saint-Esprit, la gloire, l'empire, l'honneur, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.
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Homilien über den ersten Brief an die Korinther (BKV)
VII.
Ich sage also Das nicht, um euch zu nöthigen, eure Spende hierher zu bringen, noch auch aus Unwillen darüber, daß man den Priestern Übles nachredet. Wenn ich zürnen S. 363 und mich grämen sollte, so müßte es über euch geschehen, die ihr Andern Übles nachredet; denn Diejenigen, denen ohne allen Grund Übles nachgesagt wird, haben eine größere Belohnung zu hoffen, die Verleumder hingehen ein strengeres Gericht und eine härtere Strafe zu fürchten; darum sage ich Dieses nicht wegen Jener, sondern aus Kummer und Sorge für euch. Was Wunder, wenn in unsern Tagen Einige in den Verdacht kommen, da selbst zur Zeit jener Heiligen, welche die Engel nachahmten, die Nichts eigen besaßen, nämlich zur Zeit der Apostel, ein Murren entstand bezüglich der Versorgung der Wittwen, darüber, daß die Armen übersehen würden, da doch Keiner von seinem Vermögen Etwas als Eigenthum ansah, sondern ihnen Alles gemeinschaftlich war? Führen wir nicht als Vorwand an und entschuldigen wir uns nicht mit dem Umstand, daß die Kirche viele Güter besitze! Denn siehst du die Größe ihres Besitzes, so erwäge auch die Schaar der verzeichneten Armen, die Menge der Kranken, erforsche und durchsuche die zahllosen Anlässe zu Ausgaben; Niemand wird dir Das wehren, wir sind vielmehr bereit, euch darüber Rechnung zu legen. Allein ich will mich noch kräftiger ausdrücken. Wenn wir euch Rechnung gelegt und gezeigt haben, daß die Ausgabe der Einnahme gleich kommt und manchmal dieselbe sogar übersteigt, so möchte ich euch wohl fragen: Was werden wir antworten, womit uns entschuldigen dürfen, wenn nach unserm Hinscheiden Christus uns sagt: „Ihr sahet mich hungernd, und habt mich nicht gespeist; ihr sahet mich nackt, und habt mich nicht bekleidet“?1 Werden wir uns wohl auf den Einen und den Andern berufen, der diesen Befehl nicht befolgt hat, und auf einige Priester, die in Verdacht sind? Aber was hilft Das dir? Denn ich klage dich an über Sünden, die du selber begangen; willst du dich vertheidigen, so mußt du diese auslöschen, nicht aber dich darauf stützen, daß Andere dieselben S. 364 Sünden begangen. Die Kirche ist wegen euerer Kargheit gezwungen, ihr gegenwärtiges Besitzthum zu wahren. Geschähe Alles nach apostolischer Vorschrift, so beständen ihre Einkünfte in eurem milden Sinne; dieser wäre eine sichere Vorrathskammer und ein unerschöpflicher Schatz. Da nun aber ihr Schätze für diese Erde sammelt und Alles in euere Vorrathshäuser verschließt, die Kirche aber für die Menge der Wittwen, für die Chöre der Jungfrauen, für ankommende Fremdlinge, für bedrängte Reisende, für unglückliche Gefangene, für Kranke und Verstümmelte zu sorgen und andern Bedürfnissen zu steuern genöthiget ist: was soll sie da thun? Soll sie diese alle abweisen und ihnen den großen Rettungshafen verschütten? Wer würde da nach dem Schiffbruche die Unglücklichen aufnehmen? wer alle Thränen und Klagen und das allseitige Jammergeschrei zu stillen vermögen? Laßt uns also nicht unbesonnene Reden führen, wie sie uns in den Sinn kommen! Denn wie gesagt, wir sind ja bereit, euch Rechenschaft abzulegen. Und verhielte sich die Sache auch anders, und hättet ihr verkommene Lehrer (Priester), die Alles an sich rissen und geizig wären, so diente ihre Ruchlosigkeit dennoch nicht zu eurer Entschuldigung. Denn der gütige und allweise, der eingeborne Sohn Gottes, der Alles sieht und weiß, daß in einem so großen Zeitraume und auf der weiten Welt schlechte Priester aufstehen werden, hebt alle Entschuldigung der Trägheit auf und verhütet, daß die Untergebenen durch das Beispiel der Vorsteher lässiger werden, indem er sagt: „Auf Moysis Stuhl sitzen die Schriftgelehrten und Pharisäer; Alles nun, was sie euch sagen, daß ihr es thun sollt, Das thuet; aber nach ihren Werten sollt ihr nicht thun!“2 Dadurch zeigt er, daß es dir Nichts nützen wird, wenn dein Lehrer schlecht ist, du aber auf seine Worte nicht achtest. Denn Gott wird dich richten nicht nach dem Wandel des Lehrers, sondern nach Dem, was S. 365 du gehört und nicht befolgt hast. Thust du nun, was befohlen ist, so wirst du mit großer Zuversicht vor deinem Richter erscheinen; gehorchest du aber der Lehre nicht, so wird dich Das nicht entschuldigen, wenn du dich auch auf unzählige schlechte Priester berufst. Denn auch Judas war ein Apostel, und dennoch ist Das keine Entschuldigung für Tempelräuber und Geizige; noch dürfte sich ein Solcher vertheidigen und sagen: Jener Apostel war ja auch ein Dieb, ein Räuber des Heiligen und ein Verräther; allein gerade Das macht uns besonders schuldig und strafbar, daß wir uns durch das Verderben Anderer nicht bessern ließen; denn darum ist Dieses aufgeschrieben, daß wir uns hüten, ihnen (ihren Werken) zu folgen. Schauen wir also nicht auf Diesen oder Jenen, sondern nur auf uns selbst; denn Jeder aus uns wird für sich Gott Rechenschaft ablegen müssen! Damit wir uns nun bei dieser Rechenschaft gehörig ausweisen können, so laßt uns darnach unsern Wandel einrichten und die Armen mit freigebiger Hand unterstützen, wohl wissend, daß Dieß allein und nichts Anderes uns zu schützen vermag, wenn wir nämlich zeigen können, daß wir die Gebote getreulich erfüllten! Wenn wir Das nachweisen können, so werden wir jenen unerträglichen Qualen der Hölle entrinnen und die zukünftigen Güter erlangen, deren, wir alle theilhaftig werden mögen durch die Gnade und Menschenfreundlichkeit unseres Herrn Jesus Christus, dem zugleich mit dem Vater und dem hl. Geiste sei Ruhm, Herrschaft und Ehre jetzt und allezeit und von Ewigkeit zu Ewigkeit. Amen.