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Commentaire sur la première épitre aux Corinthiens
4.
Puis pour qu'on ne dise pas : Est-ce là le prix de si grands travaux? il ajoute : « Dans l'espérance », à savoir l'espérance du bien à venir. Car la bouche de ce bœuf qui n'est pas liée ne crie pas autre chose sinon que les maîtres qui travaillent ont droit à une récompense. « Si nous avons semé en vous des biens spirituels, est-ce une grande chose que nous moissonnions de vos biens temporels?» Voilà encore un quatrième argument pour prouver qu'il faut fournir des aliments. Car après avoir dit : « Qui jamais fait la guerre à ses frais? » et : « Qui plante une vigne? » et : «Quel berger paît? » et parlé du bœuf qui foule le grain dans l'aire ; il produit une autre raison très-juste pour prouver qu'ils ont droit à recevoir : c'est que non-seulement ils ont travaillé, mais procuré des biens beaucoup plus considérables. Quelle est donc cette raison ? « Si nous avons semé en vous des biens spirituels, est-ce une grande chose que nous moissonnions de vos biens temporels ? » Voyez-vous ce motif plus juste encore et plus raisonnable que les premiers? Là, dit-il, la semence est matérielle, et le fruit matériel; ici, au contraire, la semence est spirituelle et la récompense matérielle. Pour que ceux qui fournissent des aliments à leurs maîtres n'en soient pas trop fiers, il leur prouve qu'ils reçoivent plus qu'ils ne donnent. Car ce que les laboureurs recueillent est de la même nature que ce qu'ils sèment; mais nous, nous semons de la semence spirituelle dans vos âmes et nous recueillons du matériel : car tel est l'aliment que l'on fournit. Ensuite, pour les faire encore mieux rougir : « Si d'autres », leur dit-il, « usent de ce pouvoir à votre égard, pourquoi pas plutôt nous-mêmes? .» Nouvelle raison encore, empruntée aussi à des exemples, mais d'une nature différente. Car ici il ne parle plus de Pierre, ni des apôtres, mais de certains prédicateurs illégitimes, qu'il combattra plus tard et dont il dira : « Si on vous dévore, si on prend votre bien, si on vous traite avec hauteur, si on vous déchire le visage » (II Cor. XI, 20) ; et contre lesquels il escarmouche déjà. Aussi ne dit-il pas : Si d'autres reçoivent de vous; mais pour montrer leur orgueil, leur esprit tyrannique, leurs vues intéressées, il dit : « Si d'autres usent de « ce pouvoir à votre égard », c'est-à-dire, vous dominent, exercent le pouvoir, vous traitent comme des serviteurs, et ne se contentent pas de recevoir, mais y mettent une grande ardeur et agissent d'autorité. C'est pourquoi il ajoute : « Pourquoi pas plutôt nous-mêmes ? » Ce qu'il n'aurait pas dit s'il se fût agi des apôtres. Il est évident qu'il a en vue certains personnages dangereux et imposteurs. Ainsi donc, indépendamment de la loi de Moïse, vous avez vous-mêmes prescrit par une loi de fournir des aliments.
Mais après avoir dit : « Pourquoi pas plutôt nous-mêmes? » il ne s'attache point à en donner ta raison; il se contente de s;en remettre pour la preuve à leur propre conscience, voulant tout à la fois les effrayer et les faire rougir .davantage. « Cependant nous n'avons point usé de ce pouvoir », c'est-à-dire, nous n'avons rien reçu. Voyez-vous comment, après avoir d'abord prouvé par tant de raisons qu'il n'est point contraire à la loi de recevoir, il dit à la fin : Nous n'avons rien reçu, pour ne pas paraître s'en être abstenu par nécessité? En effet, il ne dit pas : Je ne reçois rien, parce que cela est défendis ; car cela est permis, comme je l'ai démontré par bien des preuves : par l'exemple des apôtres ; par le cours ordinaire de la vie; par le fait du soldat, du laboureur, du berger; par la loi de Moïse; par la nature même des choses, puisque nous avons jeté en vous des semences spirituelles ; par ce que vous avez fait à l'égard des autres. Mais comme il a dit tout cela pour ne pas avoir l'air de jeter du blâme sur la conduite des apôtres qui recevaient, et pour les faire rougir et leur montrer qu'il ne s'abstient pas de la chose parce qu'elle est défendue: de même, pour ne pas paraître n'avoir donné ces preuves détaillées et ces nombreux exemples pour démontrer qu'il est permis de recevoir, qu'afin de demander à recevoir lui-même, il apporte aussitôt un correctif. Plus bas il dit en termes plus clairs : « Je n'écris donc pas ceci pour qu'on en use ainsi envers moi » ; mais ici, il se contente de dire: « Cependant nous n'avons pas usé de ce pouvoir ».
Et ce qu'il y a de plus important, c'est que personne ne peut dire que nous n'en avons pas usé parce que nous étions dans l'abondance, puisque nous n'avons pas même cédé à la nécessité quand elle nous pressait; ce qu'il exprime encore dans la seconde épître, en ces termes: « J'ai dépouillé les autres églises en recevant ma subsistance pour vous servir; et quand j'étais près de vous et que je me trouvais dans le besoin, je n'ai été à charge à personne ». (II Cor. XI, 8, 9.) Et dans celle-ci: « Nous avons faim, nous avons soif, nous sommes nus , nous sommes souffletés ». (I Cor. IV, 11.) Et encore cette allusion : « Mais nous souffrons tout » ; car en disant : « Nous souffrons tout », il entend parler de la faim, d'une grande pénurie et de toutes les autres misères. Et pourtant, veut-il dire, rien de cela ne nous a fait violer la loi que nous nous sommes imposée. Pourquoi ? « Pour ne pas mettre d'obstacle à l'Evangile du Christ ». Comme les Corinthiens étaient encore trop faibles Pour ne pas vous choquer en recevant de vous, leur dit-il, nous avons mieux aimé faire plus qu'il n'est commandé, que de mettre un obstacle quelconque à l'Evangile, c'est-à-dire, à votre instruction. Si donc, malgré le pouvoir que nous en avions, malgré la pressante nécessité où nous étions placés, et l'exemple des apôtres, nous ne l'avons pas fait. « Pour ne (431) pas mettre d'obstacle » (il ne parle pas de ruine, mais « d'obstacle », et non pas simplement d'obstacle, mais « d'un obstacle quelconque », ce qui veut dire pour ne pas apporter le moindre retard au cours de la parole) ; si nous avons déployé un tel zèle, à combien plus forte raison vous qui êtes à une si grande distance des apôtres, qui n'êtes autorisés par aucune loi, et qui touchez à des choses non-seulement défendues, mais très-nuisibles à l'Evangile, à combien plus forte raison devez-vous vous en abstenir, non-seulement à cause de l'obstacle qui en résulte, mais parce que vous n'y voyez vous-mêmes aucune nécessité? Car dans tout ce discours il s'adresse à ceux qui scandalisaient leurs frères trop faibles en mangeant des viandes immolées aux idoles.
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Homilien über den ersten Brief an die Korinther (BKV)
IV.
11. Wenn wir euch das Geistige gesäet haben, ist es denn etwas Großes, wenn wir euer Fleischliches ernten?
Siehe, da gibt er einen vierten Grund an, daß sie verpflichtet seien, ihnen die Nahrung zu reichen. Denn nachdem er gesagt hat: „Wer dient wohl als Soldat auf eigene Kosten?“ und: „Wer pflanzt, einen Weinberg?“ und: „Wer weidet eine Heerde?“ und nachdem er des dreschenden Ochsen erwähnt, zeigt er einen andern sehr vernünftigen Grund, warum ihnen der Unterhalt von Rechtswegen zukomme, da sie nämlich nicht bloß gearbeitet, sondern ihnen weit Größeres mitgetheilt hätten. Was ist nun das für ein Grund? „Wenn wir euch das Geistige gesäet haben, ist es denn etwas Großes, wenn wir euer Fleischliches ernten?“ Siehst du, wie höchst gerecht dieser Grund ist und die frühern an Vernünftigkeit noch übertrifft? Denn dort heißt es: Die Aussaat ist für den Leib, die Ernte für den Leib; hier aber nicht so, sondern: Die Aussaat ist geistig, der Lohn aber leiblich. Damit aber Diejenigen, welche den Lehrern den Unterhalt boten, sich darob nicht selber gefielen, sagt er, was sie empfangen, habe größern Werth, als was sie gewährten. Der Landmann erntet dieselbe Frucht, deren Samen er ausgestreut hat; wir aber streuen in euere Herzen geistigen Samen und ernten bloß Leibliches, denn solches ist es, was ihr uns bietet. Hierauf beschämt er sie noch mehr:
S. 354 12. Wenn Andere des Anrechtes an euch theilhaftig sind, warum nicht vielmehr wir?
Sieh’, wieder ein anderer Grund, der auch aus Beispielen, aber nicht ähnlichen entnommen ist. Denn er redet hier nicht von Petrus, noch von andern Aposteln, sondern von gewissen Afterlehrern, die er in der Folge bekämpft und von denen er sagt: „Wenn man euch aufzehrt, wenn man euch das Eure nimmt, wenn man sich überhebt, wenn man euch in’s Angesicht schlägt“1 (so duldet ihr es). Hier beginnt er nun schon das Vorspiel zum Kampfe gegen diese Menschen. Darum sagt er nicht: Wenn Andere von euch empfangen, sondern: „Wenn Andere des Anrechtes an euch theilhaftig sind,“ womit er ihre Tyrannei, ihre Anmaßung und Gewinnsucht bezeichnet. Wenn sie über euch herrschen, — will er sagen, — wenn sie über euch gebieten, euch als Sklaven gebrauchen und nicht nur von euch annehmen, sondern Dieß auch mit vieler Pünktlichkeit und mit Anmaßung thun. Darum setzt er bei: „Warum nicht vielmehr wir?“ was er nicht gesagt hätte, wenn von den Aposteln die Rede wäre. Es ist klar, daß er damit auf gewisse Verführer und Betrüger hindeutet. So habt ihr also nebst dem Gesetze Moysis selbst ein Gesetz gemacht, daß man (den Lehrern) den Unterhalt gewähren müsse. Die Worte: „Warum nicht vielmehr wir?“ beweist er nicht weiter, sondern überläßt den Beweis ihrem Gewissen; denn er will sie abschrecken und noch mehr beschämen. „Doch wir haben uns dieses Anrechtes nicht bedient,“ d. h. wir haben Nichts angenommen. Nachdem er vorher durch viele Gründe bewiesen, daß es nicht verboten sei, Etwas anzunehmen, sagt er erst: Wir nehmen Nichts an, damit es nicht scheine, als enthalte er sich davon, weil es unerlaubt sei. Nicht darum, sagt er, nehme ich Nichts, als wenn Die- S. 355 ses untersagt wäre; denn es ist erlaubt, wie ich Das vielfach bewiesen habe, aus dem Verfahren der Apostel, aus Beispielen des täglichen Lebens, vom Soldaten, vom Winzer und Hirten, aus dem Gesetze Moysis’, aus der Natur der Sache, da wir für euch Geistiges ausgesäet haben, aus Dem, was ihr gegen Andere gethan. Gleichwie er aber, um nicht die Apostel, welche sich dieses Rechtes bedienten, zu beschämen, Dieses schrieb und zu ihrer Beschämung zeigte, daß er sich von einer sonst erlaubten Sache enthalte, so verbessert er wieder die Rede, um den Schein zu vermeiden, als wolle er durch die ausführlichen Beweise und vielen Beispiele, wodurch er gezeigt, daß ihm dieses Recht zustehe, wirklich von ihnen Etwas verlangen. Noch klarer drückt er sich später aus mit den Worten: „Ich schreibe Dieses nicht, damit es so mit mir gehalten werde;“ hier aber sagt er: „Wir haben uns dieses Anrechtes nicht bedient;“ ja, was noch mehr ist, Niemand wird behaupten können, daß wir es darum gethan hätten, weil wir selbst im Wohlstande lebten, sondern wir waren bedrängt und wichen doch nicht der Noth. Das sagt er auch im zweiten Briefe: „Andere Kirchen habe ich ausgebeutet, indem ich Sold annahm, um euch zu dienen; und während ich bei euch war und Mangel litt, lag ich Keinem zur Last;“2 ferner auch in diesem Briefe: „Wir leiden Hunger und Durst, sind entblößt und werden geschlagen und haben keine bleibende Stätte.“3 Und wiederum deutet er hier das Nämliche an mit den Worten: „Wir ertragen Alles“. Darunter versteht er stillschweigend Hunger und Noth und alles Übrige. Aber auch dadurch ließen wir uns nicht bewegen, das Gesetz, das wir uns selbst aufgelegt hatten, zu übertreten. Warum? „Damit wir nicht irgend ein Hinderniß bereiten dem Evangelium Christi.“ Denn da die Korinther noch zu schwach waren, so sagt er: Um auf euch keinen üblen Eindruck zu machen, wollte ich S. 356 lieber mehr thun, denn befohlen war, als dem Evangelium, d. h. eurem Unterrichte ein Hinderniß in den Weg legen. Wenn nun aber wir, da es uns erlaubt war, da wir Noth litten und das Beispiel der Apostel vor uns hatten, Dieß nicht gethan haben, um dem Evangelium nicht hinderlich zu sein (er sagt nicht: um das Evangelium zu stürzen, sondern: um ihm ganz und gar kein Hinderniß in den Weg zu legen); wenn also wir, sagt er, eine solche Sorgfalt anwenden, um wie viel mehr ziemt es sich, daß ihr euch enthaltet, die ihr tief unter den Aposteln steht und kein Gesetz anführen könnet, welches euch Dieses gestattet, sondern im Gegentheile das Verbotene berührt, was dem Evangelium großen Nachtheil bringt und wozu euch keinerlei Noth zwingt? Dieß alles sagt er um Jener willen, die durch die Opferspeisen den schwächern Brüdern Ärgerniß gaben.