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Commentaire sur la première épitre aux Corinthiens
2.
Après avoir montré ce miroir, il ajoute « Dans une énigme », prouvant plus clairement encore que notre science présente ne consiste qu'en de faibles parties. « Mais alors face à face », non pas que Dieu ait une face; c'est pour exprimer sa pensée d'une manière plus claire et plus intelligible. Voyez-vous comme notre connaissance s'accroît par degrés? « Maintenant je connais en partie, mais alors je connaîtrai comme je suis connu». Voyez-vous comme il rabaisse doublement leur orgueil , et en ce due leur science n'est que partielle, et en ce qu'ils ne l'ont point tirée d'eux-mêmes? Ce n'est pas moi en effet, dit saint Paul, qui connais Dieu, c'est Dieu' qui s'est fait connaître à moi. De même donc qu'aujourd'hui il me connaît d'abord, et vient vers moi, ainsi alors j'irai vers lui avec un empressement bien plus vif qu'aujourd'hui. En effet, celui qui demeure dans les ténèbres ne peut pas, avant d'avoir vu le soleil, s'empresser vers la beauté de ses rayons, c'est le soleil qui de lui-même et par son éclat se, montre à lui, mais quand il a perçu cette splendeur, il poursuit la lumière. Voilà ce que veut dire cette expression : « Comme je suis connu » ; non pas que nous connaîtrons Dieu comme il nous connaît, mais de même qu'aujourd'hui il vient vers nous, ainsi alors nous irons vers lui, et nous connaîtrons bien des mystères aujourd'hui cachés, et nous jouirons de cette science et de ce commerce bienheureux. Si, en effet, Paul qui savait tant de choses n'était qu'un enfant, réfléchissez à ce que sera cette science nouvelle, si l'ancienne n'était qu'un miroir et une énigme, pensez à ce que sera Dieu vu face à face. Pour vous faire sentir cette différence, et faire entrer dans votre âme un rayon obscur de cette connaissance, rappelez-vous les prescriptions de . l'ancienne loi , maintenant que la grâce a brillé. Avant la grâce, elles paraissaient grandes et merveilleuses ; écoutez pourtant ce que Paul en dit après la grâce : « Ce qui a brillé en cette partie n'a pas été glorifié à cause d'une gloire supérieure ». ( II Cor. III, 10.)
Pour rendre ma pensée plus claire, appliquons notre discours à une de ces prescriptions qu'on accomplissait alors sous la forme mystique, et vous verrez quelle est la différence. Prenons la Pâque, si vous- voulez, et l'ancienne et la nouvelle, et vous reconnaîtrez l'excellence de celle-ci. Les Juifs célébraient l'ancienne, mais ils la célébraient comme. s'ils la voyaient à travers un miroir et une énigme. Ces mystères cachés ne se présentaient pas même à leur pensée, et ils ne savaient point quelles étaient ces choses qu'ils annonçaient, mais ils ne voyaient qu'un agneau immolé, et le sang d'une bête, et les portes qui en étaient arrosées. Mais que le Fils de Dieu incarné dût être immolé et délivrer la terre, et donner son sang à goûter aux Grecs et aux barbares, ouvrir le ciel à tous, et offrir au genre humain les biens d'en haut, qu'il dût porter cette chair sanglante au-delà des cieux et des armées des anges, des archanges et des autres puissances, et la placer sur un trône divin à la droite du Père, brillant d'une gloire ineffable: voilà ce que ne savaient point les Juifs, ni aucun autre parmi les hommes, et ce qu’ils ne pouvaient point soupçonner. Mais que disent les impies, qui osent tout? que cette parole : « Maintenant je connais en partie », s'applique à la Providence, car saint Paul avait la cou naissance parfaite de Dieu. Et comment se fait-il qu'il se donne le nom d'enfant? Comment voit-il à. travers un miroir, comment à travers le voile d'une énigme, s'il possède la science parfaite? Pourquoi est-ce qu'il attribue cette science au Saint-Esprit, à l'exclusion de toute autre puissance créée, disant : « Qui est-ce qui connaît les pensées de l'homme, sinon l'esprit qui est en lui ? Ainsi personne ne connaît ce qui se rapporte à Dieu, si ce n'est l'Esprit de Dieu ». (I Cor. II, 11). Et d'un autre côté, le Christ déclare que cette science est à lui tout seul, car il parle ainsi « Personne n'a vu le Père », si ce n'est celui qui « vient du Père ; celui-là a vu le Père » (Jean, VI, 46) : nous apprenant que cette vue seule est la connaissance claire et parfaite. Comment celui qui connaît la substance d'un être peut-il en ignorer l'économie? La connaissance de la substance est plus difficile que l'autre. —Ainsi, suivant l'apôtre, nous ignorons Dieu? — Loin de là ; nous savons qu'il est, mais quelle est sa substance , nous l'ignorons. Et ce qui prouve que cette parole : « Maintenant je connais en partie », ne s'applique point à la Providence, c'est la suite, car saint Paul ajoute : « Alors je connaîtrai comme je suis connu ». Or ce n'est point la Providence, c'est Dieu qui connaît. Cette opinion n'est donc pas simplement inique, elle l'est deux, et trois et mille fois. C'est par conséquent une vanité absurde, non-seulement de se glorifier de savoir ce que savent seuls le Saint-Esprit et le Fils unique de Dieu, mais encore de prétendre arriver par le raisonnement à cette connaissance parfaite , quand saint Paul n'a pu en saisir qu'une partie, et encore par une révélation d'en haut; car je défie que l'on me montre un seul passage de l'Ecriture qui raisonne de ces choses. Mais laissons de côté la folie des impies, et voyons ce que l'apôtre dit encore de la charité. Il ne s'en est pas tenu là, il ajoute : « Maintenant restent la foi , l'espérance, la charité, mais , la charité l'emporte sur les deux autres vertus ».
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Homilien über den ersten Brief an die Korinther (BKV)
II.
12. Denn jetzt schauen wir noch durch einen Spiegel.
Und weil doch der Spiegel das Bild des Gegenstandes immer noch einiger Maßen darstellt, so fügt er bei: „im Räthsel,“ wodurch er recht nachdrücklich sagt, daß unsere gegenwärtige Erkenntniß nur Stückwerk sei. „Dann aber Angesicht gen Angesicht,“ — nicht, als wenn Gott wirklich ein Angesicht hätte; er will damit nur ein klareres und deutlicheres Erkennen bezeichnen. Siehst du, wie die Erkenntniß allseitig zunimmt? Jetzt erkenne ich nur theilweise, „dann aber werde ich erkennen, so wie auch ich erkannt worden bin.“ Siehst du, wie er ihren Hochmuth auf doppelte Weise bekämpft? Ihre Erkenntniß sei ja nur Stückwerk, und selbst diese hätten sie nicht aus sich selber. Nicht ich habe ihn erkannt, sagt er, sondern er hat sich mir zu erkennen gegeben. Sowie er mich also zuerst erkannte, und mir entgegen kam, so werde auch ich S. 591 alsdann, mehr als jetzt, ihm entgegeneilen. Denn wer im Finstern sitzt, der sucht nicht das schöne Sonnenlicht, so lang er die Sonne nicht sieht; aber sobald sie aufgegangen ist, verbreitet sie selbst ihre Strahlen; wenn er nun diese Strahlen wahrnimmt, dann erst wendet er sich dem Lichte zu. Das also bedeuten die Worte: „so wie auch ich erkannt worden bin;“ nicht, als würden wir ihn so erkennen, wie er uns erkennt; sondern, so wie er jetzt sich uns offenbart, so werden wir ihn alsdann begreifen, werden Vieles verstehen, was uns jetzt noch geheimnißvoll ist, und uns an jenem glückseligen Umgang und jener Weisheit erfreuen. Denn wenn Paulus, der eine so hohe Kenntniß besaß, noch ein Kind ist, so erwäge, wie groß jene Dinge sein mögen. Wenn wir hienieden nur wie durch einen Spiegel und räthselhaft sehen, so bedenke, wie hehr die wahre Gestalt der Dinge sein muß! Um dir den Abstand einiger Maßen anschaulich zu machen, will ich einen schwachen Strahl der Einsicht in deine Seele versenken. Erinnere dich an die Dinge, welche in dem alten Gesetze bestanden, ehe die Gnade erschien. Vor der Gnade schienen es nämlich große und wunderbare Dinge; nun aber höre, wie Paulus, nachdem die Gnade erschienen, über dieselben sich ausdrückt: „Nicht kann glänzend sein, was glänzend war, wegen des weit überstrahlenden Glanzes.“1 Damit aber Das, was ich sage, deutlicher werde, wollen wir einen von jenen sinnbildlichen Gebräuchen als Beispiel anführen, und du wirst sehen, wie groß der Unterschied sei; und wenn du willst, wählen wir das Pascha, das alte und das neue, und da wirst du den Vorzug (des unsrigen) sehen. Denn auch die Juden feierten das Pascha, allein sie feierten es wie in einem Spiegel und Räthsel; sie dachten gar nicht an unsere unaussprechlichen Geheimnisse; es kam ihnen gar nicht in den Sinn, was jene Gebräuche vorbedeuteten: sie sahen nur, wie ein Lamm geschlachtet wurde, sie sahen das Blut S. 592 des Thieres und die damit bestrichenen Thüren; — daß aber der Sohn Gottes die menschliche Natur annehmen, getödtet werden, die ganze Welt erlösen und den Griechen und Barbaren sein Blut zu trinken geben werde; daß er Allen den Himmel eröffnen und dem Menschengeschlechte die Güter dort oben mittheilen werde; daß er diesen getödteten, mit Blut überronnenen Leib wieder annehmen und über alle Himmel, über alle Engel und Erzengel und himmlische Heerschaaren erheben und auf den königlichen Thron zur Rechten des Vaters setzen werde, strahlend in unendlicher Herrlichkeit: — das konnte gewiß Keiner von ihnen, noch irgend ein anderer Mensch vorher wissen. Keiner sich vorstellen.
Was sagen aber Diejenigen, die da Alles wagen? Sie sagen, jene Worte: „Annoch erkenne ich theilweise,“ seien nur in Bezug auf den Heilsplan2 gesprochen; denn Paulus habe übrigens eine vollkommene Kenntniß Gottes gehabt. Aber warum nennt er sich dann ein Kind? Wie sieht er denn wie durch einen Spiegel? Warum denn räthselhaft, wenn er alle Kenntniß besitzt? Warum schreibt er Dieses als einen ausgezeichneten Vorzug allein dem Geiste und keinem anderen Geschöpfe zu, indem er spricht: „Wer von den Menschen weiß, was des Menschen ist, wenn nicht der Geist des Menschen, welcher in ihm ist?“3 Also auch, was Gottes ist, weiß Niemand ausser der Geist Gottes. Auch Christus eignet sich allein Dieses zu, da er spricht: „Nicht, daß den Vater Jemand gesehen, als nur Der, welcher von Gott ist, der hat den Vater gesehen,“4 worunter er die deutlichste und vollkommenste Erkenntniß versteht. S. 593 Und wie sollte Derjenige, welcher das Wesen (der Gottheit) kennt, den Heilsplan nicht kennen? Jene Kenntniß ist doch größer als diese. „Kennen wir also Gott gar nicht?“ Das sei ferne! Daß Gott ist, wissen wir wohl; was er aber seinem Wesen nach ist, Das wissen wir nicht. Damit du aber einsehest, daß er die Worte: „Jetzt erkenne ich theilweise,“ nicht von der Menschwerdung verstehe, so höre, was er darauf sagt: „Dann aber werde ich erkennen, so wie auch ich erkannt worden bin.“ Er aber wär nicht von der Menschwerdung erkannt, sondern von Gott. Darum halte Niemand Dieses für einen geringen und leichten, sondern für einen zwei-, drei-, ja vielfachen Frevel. Denn nicht allein Das ist ungereimt, daß sie sich rühmen, als wüßten sie, was allein der Geist und der eingeborne Sohn Gottes wissen; es ist auch Unsinn, daß sie Alles durch ihre Vernunft zu erkennen behaupten, da doch Paulus nicht einmal jene unvollkommene Erkenntniß ohne höhere Offenbarung zu erreichen vermochte. Nirgends können sie uns eine Schriftstelle, die davon handelt, anführen. Jedoch lassen wir den Unsinn dieser Menschen, und hören, was er ferner von der Liebe sagt; denn er begnügt sich mit dem Gesagten noch nicht, sondern fügt auch noch die Worte hinzu: