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Commentaire sur la première épitre aux Corinthiens
3.
Car la foi et l'espérance cessent, quand sont arrivés les biens dans lesquels on a cru et qu'on a espérés. C'est ce que veut dire saint Paul par ces paroles: « L'espérance qu'on voit n'est point l'espérance ; pourquoi en effet espérer ce que déjà l'on voit». (Rom. VIII, 24.) Et en un autre endroit : « La foi est la substance des choses que l'on espère et la preuve des choses qui n'apparaissent point ». (Hébr. XI, 1.) C'est pourquoi la foi et l'espérance cesseront, quand ces biens nous seront apparus; mais la charité s'en accroîtras et deviendra plus forte. Autre éloge de la charité : elle ne se contente point des biens qu'elle a ; elle s'efforce toujours d'en trouver de nouveaux.
Faites-y attention : il a dit que la charité est le plus grand des dons, et la voie la meilleure pour les obtenir; il a dit que sans elle, ces dons ne nous servent pas beaucoup; il l'a décrite par des traits nombreux, il veut de nouveau l'exalter d'autre façon et montrer qu'elle est grande en ce qu'elle est stable. C'est pourquoi il a dit : « Ce qui nous resté, c'est la foi, l'espérance, la charité, ces trois vertus, mais la charité l'emporte sur les autres ». Comment donc l'emporte-t-elle?, en ce que les autres passent. Si donc telle est la force de la charité, il ajoute à bon droit : « Poursuivez la charité ». En effet il faut la poursuivre et s'empresser vivement vers elle, car elle est prompte à s'envoler, et grands sont les (530) obstacles qui nous arrêtent dans notre course vers elle. Il faut donc déployer une grande énergie pour la saisir; c'est ce que le bienheureux Paul voulait montrer, car il n'a pas dit: Suivez la charité, mais « poursuivez la charité », nous excitant ainsi et nous enflammant du désir de l'atteindre. Dieu , dès le commencement du monde, a employé des moyens innombrables pour la faire pénétrer dans nos âmes : car il a donné à tous les hommes un seul père, Adam. Pourquoi ne naissons-nous pas tous de la terre? Pourquoi ne naissons-nous pas déjà formés et développés, comme Adam? C'est afin que donnant le jour à nos enfants et les élevant, et que nés nous-mêmes d'autres, nous nous aimions les uns les autres. C'est pourquoi il n'a pas formé la femme de la terre. Comme il ne suffisait pas pour nous inculquer le respect qui mène à la concorde, d'être de la même substance, et qu'il- fallait encore avoir un auteur unique de notre race, il a voulu qu'il en fût ainsi. Séparés aujourd'hui par l'espace seul, nous nous considérons comme étrangers les uns aux autres; cela serait arrivé bien plus encore, si notre naissance avait eu deux principes. C'est pourquoi il n'a fait en quelque sorte du genre humain qu'un seul corps, qui n'a qu'une tête. Et, comme au commencement il paraissait y en avoir deux , voyez, comme il les a rassemblées et unies en une seule par le mariage. « A cause de cela » dit-il, « l'homme abandonnera son père et sa mère, et il s'attachera a sa femme et ils seront deux en une même chair ». (Gen. II, 24.)
Il n'a point dit: la femme, mais« l'homme», parce que c'est en lui que la concupiscence est la plus grande. Et Dieu l'a voulu ainsi afin de fléchir la supériorité de l'homme. par la tyrannie de cet amour, et de le soumettre à la faiblesse de la femme. Comme il fallait établir le mariage, il a donné à l'homme une femme sortie de lui ; car Dieu a tout fait en vue de la charité. Si en effet, les choses étant ainsi, le démon a pu les égarer et semer entre eux l'envie et la discorde, que n'aurait-il pu, s'ils n'avaient pas été sortis d'une même souche? Il a voulu ensuite que la soumission fût d'un côté, et le commandement de l'autre, car l'égalité des honneurs a coutume d'engendrer les disputes; il n'a donc pas établi un gouvernement populaire, mais la royauté, et dans chaque maison vous pouvez observer le même ordre que dans une armée. Le mari a le rang d'un roi, et la femme d'un gouverneur ou d'un général d'armée; les fils ont le troisième rang, le quatrième est aux domestiques; ils commandent à ceux qui sont au-dessous d'eux, et un seul est souvent mis à la tête de tous les autres, et envers eux a le rang d'un maître, mais, en tout le reste; il est domestique. Après cela il y a encore des différences dans le commandement , suivant qu'il s'exerce sur les femmes ou sur les enfants, et envers les enfants, d'autres différences suivant l'âge et le sexe ; car la femme n'a point le même empire sur tous ses enfants. Et partout Dieu a créé de nombreux commandements, afin que la concorde et le bon ordre subsistassent toujours. C'est pourquoi, avant que le genre humain se fut multiplié, quand ils n'étaient encore que deux, il a donné à l'un le commandement, et imposé à l'autre l'obéissance. Pour que l'homme ne méprisât point la femme plus faible que fui, et que celle-ci ne s'éloignât pas de lui, voyez comment il l'a Honorée et unie à lui, même avant sa création; car il dit « Faisons-lui une compagne » (Gen. II, 18), montrant ainsi qu'elle a été créée pour être utile à l'homme, et lui conciliant l'affection de l'homme, par cette raison qu'elle lui est utile; car nous aimons d'une affection plus vive ce qui a été fait à cause de nous. D'un autre côté, pour que la femme ne s'enorgueillît d'être pour lui une compagne nécessaire, et ne brisât ce lien , il l'a tirée d'une côte de l'homme, montrant qu'elle n'est qu'une partie de tout le corps. Pour que l'homme aussi ne S'enorgueillît point, Dieu n'a point permis qu'elle fût à lui tout seul, comme elle fut d'abord; il a fait le contraire, en lui faisant procréer des enfants; ainsi s'il a donné la supériorité à l'homme, il ne lui a point donné tous les avantages.
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Homilien über den ersten Brief an die Korinther (BKV)
III.
13. Jetzt aber bleiben: Glaube, Hoffnung, Liebe, diese drei; größer aber unter diesen ist die Liebe.
Denn Glaube und Hoffnung hören auf, wenn die geglaubten und gehofften Güter erscheinen. Das deutet Paulus an mit den Worten: „Denn die Hoffnung, welche geschaut wird, ist nicht Hoffnung; denn was Jemand schaut, was hofft er noch?“1 Und wieder: „Es ist aber der Glaube zu hoffender Dinge Wesenheit, Vergewisserung von Dem, was nicht zu sehen ist.“2 Daher werden Glaube S. 594 und Hoffnung aufhören, wenn diese erscheinen; die Liebe aber hebt sich dann ganz besonders und nimmt an Kraft zu. Nun ertheilt er der Liebe einen weiteren Lobspruch; denn er begnügt sich nicht mit den frühern, sondern bemüht sich noch einen neuen zu finden. Betrachte nur: Er nannte sie eine große Gnadengabe, und den vortrefflichsten Weg zu diesen Gaben. Er zeigte, daß ohne dieselbe die Gnadengaben gar wenig nützen; er zeichnete ihr Bild durch eine vollständige Schilderung; — nun will er sie auf eine andere Weise erheben und zeigen, daß sie darum groß sei, weil sie „bleibt.“ Darum sagt er: „Jetzt aber bleiben Glaube, Hoffnung, Liebe, diese drei; größer aber unter diesen ist die Liebe.“ Wie ist nun die Liebe größer? Weil jene vergehen. Wenn nun die Liebe einen so hohen Werth hat, so fügt er mit Recht bei: „Strebet (trachtet) der Liebe nach!“ Ja, streben muß man nach ihr, und mit Anstrengung ihr entgegen eilen; denn sie entflieht uns so leicht, und gar Vieles stellt uns eine Falle auf dieser betretenen Bahn; darum bedürfen wir einer großen Anstrengung, um sie zu erhaschen. Um Dieß zu zeigen, sprach der Apostel nicht: Folget der Liebe, sondern: „Strebet der Liebe nach!“ wodurch er uns ermuntert und anfeuert, sie zu ergreifen. Gott hat von Anbeginn schon Alles gethan, um sie uns einzuflößen; denn er gab Allen einen gemeinschaftlichen Stammvater, Adam. Warum werden wir denn nicht alle aus Erde gebildet? Warum kommen wir nicht auf diese Welt im reifen Alter, wie jener? Damit Geburt, Erziehung und Abstammung uns unter einander verbinden. Darum hat Gott das Weib nicht aus Erde gebildet. Er wollte, daß wir einen gemeinschaftlichen Stammvater hätten, weil die Gleichheit des Wesens noch nicht hinreichte, uns zur Eintracht zu führen. Und darum hat er es so eingerichtet. Sehen wir uns doch jetzt schon als Fremde an, wenn wir örtlich getrennt sind; um so mehr würde Dieses der Fall sein, wenn unser Geschlecht zwei verschiedene Stammväter hätte. Deßhalb machte Gott das ganze Menschengeschlecht, als von einem Stamme entsprossen, zu S. 595 einem Körper. Und da ihrer Anfangs zwei zu sein schienen, siehe, wie er sie durch die Ehe enge verbindet und zu Eins macht. „Denn darum,“ sagt er, „wird der Mann seinen Vater und seine Mutter verlassen; und Beide werden ein Fleisch sein.“3 Er sagt nicht: das Weib, sondern: der Mann, weil bei diesem die Sehnsucht größer ist. Größeres Verlangen gab er ihm deßwegen, damit die Macht der Liebe seine überwiegende Stärke bezähme und dem schwächeren Theil unterwerfe. Und weil der Ehestand eingeführt werden mußte, so gab er dem Weibe Den zum Manne, von dem sie entstanden war; denn die Liebe geht bei Gott Allem voran. Wenn deßungeachtet der erste Mensch in solche Thorheit verfiel, und der Teufel eine solche Saat von Zwietracht und Neid ausgestreut hat; was würde er nicht ausgeführt haben, wären sie nicht Beide aus einem Stamme entsprossen gewesen? Ferner wollte Gott, daß der eine Theil herrsche, der andere gehorche; daß die Herrschaft monarchisch und nicht demokratisch sein solle; daß jedes Haus an schöner Ordnung einem Heerlager gleiche. König ist der Mann; Statthalter oder Heerführer die Frau. Der dritte Rang kommt den Kindern zu, der vierte den Sklaven; denn oft führen diese die Aufsicht über die Untergeordneten, und Einer derselben ist oft Allen vorgesetzt und vertritt die Stelle des Herrn, wiewohl er Sklave bleibt. Wiederum gibt es eine Herrschaft der Frauen, eine Herrschaft der Kinder, und unter den Kindern selbst eine Unterordnung in Bezug auf Geschlecht und Alter; denn die Frau herrscht über die Kinder nicht auf die nämliche Weise. So hat Gott fast überall mancherlei Abstufungen der Herrschaft angeordnet, damit Alles in Eintracht und schöner Ordnung verbleibe. Darum wollte er auch, daß schon damals, als erst zwei Menschen auf Erden lebten, und ihr Geschlecht sich noch nicht verbreitet hatte, der Mann befehlen und das Weib gehorchen solle. Betrachte aber, wie Gott das Weib noch vor seiner Erschaffung ehrte und mit dem Manne ver- S. 596 band, damit dieser dasselbe als den geringeren Theil nicht verachte und so eine Trennung erfolge. Denn Gott sprach: „Wir wollen ihm eine Gehilfin erschaffen,“4 und zeigte so, daß sie zu seinem Nutzen da sei, und flößte ihm Zuneigung ein zu Derjenigen, die um seinetwillen war geschaffen worden; denn wir haben größere Vorliebe für Das, was unsertwegen geschehen ist. Damit aber auch das Weib sich darob, daß sie seine Gehilfin ist, nicht erhebe, und das Band (der Eintracht) zerreisse, so bildete er dasselbe aus der Seite des Mannes, um zu zeigen, daß es ein Theil des Ganzen sei. Damit aber auch der Mann sich nicht erhebe, so wollte der Herr, daß Das, was früher ihm allein zukam, ihm nun nicht mehr allein zukomme, sondern das Gegentheil stattfände, indem er die Kindererzeugung einführte, und wiewohl er hierin dem Manne den Vorzug gab, dennoch nicht Alles ihm allein überließ.