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Commentaire sur la première épitre aux Corinthiens
7.
Voyez-vous comment alors même que, d'un être vil, d'un mendiant, vous feriez un roi, vous ne supprimerez pas le chagrin, là morne tristesse, si vous ne purgez pas la pensée que travaillent l'avarice et la cupidité? Eh bien, je veux vous montrer un spectacle tout contraire, je sage descendu du faîte suprême au degré le plus bas, et toujours exempt de tristesse et de chagrins. Descendons, si vous voulez, les mêmes échelons, c'est le préfet que nous renversons de son siège élevé; dépouillez-le en paroles de sa dignité. S'il veut faire les réflexions que nous avons dites, il n'en concevra lui-même aucun chagrin. Au lieu de considérer ce qu'on lui a enlevé, il réfléchira sur ce. qu'il possède actuellement, la gloire qu'il tient de la magistrature qu'il a exercée. Enlevez-lui encore cette gloire , il pensera aux simples particuliers, à ceux qui ne se sont jamais élevés jusqu'à cette magistrature, il se consolera par ses richesses; dépouillez-le encore de ses richesses, il considèrera ceux dont la fortune est médiocre; enlevez-lui même cette médiocrité,. ne lui laissez plus que les aliments nécessaires, il pourra considérer ceux qui ne possèdent même pas ce nécessaire , qui soutiennent contre la faim un combat continuel, qui habitent dans une prison. Jetez-le même dans ce triste séjour, il pensera aux malades travaillés de maux incurables; d'insupportables douleurs et verra que son sort est bien plus digne d'envie. Et de même que cet acheteur de fumiers, devenu roi , ne trouve pas même alors la tranquillité de l'âme, de même cet homme puissant, jusque dans les fers, ignore l'affliction chagrine et la tristesse. Donc, ce ne sont ni les richesses qui procurent le plaisir, ni la pauvreté qui cause la tristesse; tout vient de nos pensées, de l'impureté de notre âme dont les regards ne sauraient s'arrêter, se fixer nulle part, et se plongent pour se perdre dans l'infini. De même que les corps pleins de santé, n'eussent-ils à manger que du pain, y trouvent en abondance et la vie et la force; tandis que les corps malades, quelle que soit la délicatesse, la variété de la table, ne font que s'affaiblir de plus en plus, de même pour votre âme. Les âmes mesquines et basses ne trouvent ni avec un diadème, ni avec des honneurs d'un éclat inexprimable, le bonheur et la joie ; le sage, même dans les fers, prisonnier, au sein de la pauvreté, jouit du plaisir pur.
Pénétrés de ces pensées, sachons donc regarder toujours au-dessous de nous. Sans doute il y a encore une autre consolation, mais elle est d'une haute sagesse et dépasse la raison épaisse du grand nombre. Quelle est-elle cette consolation? C'est que la richesse n'est rien; la pauvreté, rien ; l'infamie, rien; là gloire, rien, affaires de quelques instants bien courts, pures distinctions dans les mots. A cette pensée vous en pouvez joindre une autre plus relevée encore, la pensée des biens et des maux à venir, des vrais maux et des vrais biens , et en tirer votre consolation. Mais je l'ai déjà dit : un grand nombre de personnes sont bien loin de comprendre un enseignement de ce genre, et voilà pourquoi nous nous sommes arrêtés nécessairement sur les réflexions que nous avons faites, dans la pensée que nous pourrons conduire ceux qui les auront accueillies vers cette autre doctrine plus relevée. Méditons donc toutes ces pensées, employons tous nos efforts à bien mettre en ordre nos sentiments, et il ne nous arrivera jamais de nous attrister des accidents imprévus. Vous verriez des images d'hommes riches, vous ne diriez pas qu'il faut célébrer leur bonheur, en être jaloux; vous verriez des images de mendiants, vous ne diriez pas qu'ils sont malheureux et qu'il les faut plaindre. Or assurément ces peintures ont plus de solidité, de stabilité que les riches que nous voyons près de nous : un riche en peinture a (566) plus de durée que dans la réalité même des choses humaines. Cette image d'un homme riche durera, cela se voit souvent, une centaine d'années; notre riche, au contraire, on le voit même en moins d'un an, tout à coup dépouillé de tous ses biens. Méditons donc toutes ces pensées , faisons tous nos efforts pour assurer à notre âme le repos et la tranquillité qui nous préservera d'une tristesse irréfléchie, afin de passer la vie présente avec joie, et d'obtenir les biens à venir, par la grâce et par la bonté de Notre-Seigneur Jésus-Christ , à qui appartient comme au Père, comme au Saint-Esprit, la. gloire , la puissance, l'honneur, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.
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Homilien über den ersten Brief an die Korinther (BKV)
VII.
Siehst du, daß, wenn auch ein Mensch von niedriger und armer Herkunft es bis zum Könige brächte, er dennoch unzufrieden sein würde, wenn man ihn nicht erst von seinen anmaßenden Gedanken zu heilen vermag. Wohlan, nun will ich dir auch das Gegentheil zeigen! Wenn du den Weisen auch von seiner Höhe herabstürzest, so wirst du dennoch ihn nicht in Gram und Trauer versetzen. Wir wollen, wenn es euch recht ist, über dieselben Stufen hinabsteigen, und uns einen Statthalter denken, der seiner Würde entsetzt ist. Dieser wird sich, wenn er so denkt, wie ich früher gesagt, darüber keineswegs kränken; denn er denkt nicht sowohl an Das, was er verloren, als an Das, was er jetzt noch besitzt, — nämlich den Ruhm, dieses Amt bekleidet zu haben. Angenommen, daß ihm auch dieser geraubt würde, so denkt er an die gemeinen Leute, die es nie zu einem S. 680 solchen Ehrenamte gebracht haben, und tröstet sich mit seinem Vermögen. Nähme man ihm auch das Vermögen, so würde er auf Jene hinschauen, die nur ein mittelmäßiges Vermögen besitzen. Nähme man ihm auch dieses und gäbe ihm nur die zum Leben nothwendige Nahrung, so könnte er an Diejenigen denken, die nicht einmal das Nothdürftige haben, sondern beständig mit dem Hunger kämpfen, und ihre Wohnung im Gefängnisse haben. Und führte man ihn auch in diese Wohnung hinein, so würde er beim Gedanken an Diejenigen, welche an unheilbaren Krankheiten leiden und die unerträglichsten Schmerzen ausstehen, es einsehen, daß er weit besser daran sei als Jene; und gleich wie der Misthändler nicht zufrieden wäre, wenn man ihn auch zum Könige machte, so würde Dieser, wenn er auch im Gefängnisse läge, sich darüber nicht grämen. Also ist weder der Reichthum die Ursache der Freude, noch die Armuth der Grund der Unzufriedenheit: der Grund liegt in unserer Gesinnung, darin, daß die Augen unseres Geistes nicht rein sind, sondern unstät nach allen Seiten bin gränzenlos ausschweifen. Und gleichwie ein gesunder Körper bei der einfachsten Nahrung sich kräftig und stark fühlt, der kränkliche aber durch die köstlichsten und verschiedenartigsten Speisen nur desto schwächlicher wird: so verhält es sich auch mit der Seele. Schwache Seelen vermögen es nicht, selbst im Besitz einer Krone und unaussprechlicher Ehren fröhlich zu sein; weise hingegen erfreuen sich selbst in Kerker, Banden und Armuth eines reinen Vergnügens. Das wollen wir also erwägen und immer auf Jene hinschauen, denen es schlimmer ergehet als uns. Denn es gibt auch noch einen andern Trost, der hohe Weisheit erfordert und über die Begriffe der Menge hinausgeht. Was ist Das für einer? Die Betrachtung, daß Reichthum, Armuth, Ehre und Schande Nichts sind, daß der Unterschied nur in einem geringen Abstand der Zeit und der Benennung besteht. Zudem gibt es noch einen andern, größern Trost, nämlich die Erwägung, daß Gutes und Böses im künftigen Leben wahrhaft gut oder böse ist. Weil aber, wie ich schon S. 681 sagte, solche Betrachtungen für Viele zu hoch sind, so war ich genöthigt, länger bei obigen Gründen zu verweilen, um auch die Schwächern allmählig zu jener Vollendung zu bringen.
Dieß alles laßt uns erwägen und uns auf alle Fälle gefaßt machen, dann wird uns kein unerwartetes Ereigniß in Trauer versetzen. Denn würden wir reiche Leute auf einem Gemälde dargestellt sehen, so würden wir sie wohl ebenso wenig, für beneidenswerth halten, als gemalte Bettler für elend und bejammernswürdig erachten; und doch sind die Reichen auf dem Gemälde dauerhafter als Jene, die unter uns leben; denn ein solches Bild dauert oft an hundert Jahre, während die dargestellte Person manchmal kaum ein Jahr die Erdengüter genießt und dann plötzlich Alles verliert. Dieß alles wollen wir bedenken und unser Herz allseitig bewaffnen gegen jene unvernünftige Trauer, damit wir das gegenwärtige Leben in Fröhlichkeit zubringen, und der zukünftigen Güter theilhaftig werden durch die Gnade und Menschenfreundlichkeit unseres Herrn Jesu Christi, dem sammt dem Vater und dem heiligen Geiste sei Ruhm, Herrschaft und Ehre jetzt und allezeit und von Ewigkeit zu Ewigkeit. Amen. S. 682