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Commentaire sur la première épitre aux Corinthiens
2.
Mais ici les hérétiques,ne comprenant rien à ces choses, font un assaut et disent: C'est un corps qui tombe, c'en est un autre qui ressuscite. Que devient alors la résurrection? Car la résurrection ne peut être que la résurrection de ce qui est tombé. Que devient la merveilleuse, l'étonnante victoire remportée sur la mort, si le corps qui tombe n'est pas le même qui ressuscite ? Dans ce cas, on ne pourra certes pas dire que la mort a rendu soir prisonnier. Et, maintenant , comment l'exemple donné serait-il approprié à là vérité? Car l'essence que l'on sème n'est pas autre que celle qui reparaît, c'est la même essence devenue meilleure. Autre conséquence : le Christ n'aura pas repris le même corps, lui , les prémices de ceux qui ressuscitent ; à vous entendre, il a rejeté son corps, quoiqu'il fût exempt de. tout péché, et c'est un autre corps qu'il a pris. Et d'où l'a-t-il tiré, ce second corps? Le premier, il l'a pris d'une vierge, mais le second, d'où le tenait-il? Voyez-vous à quelles absurdités est arrivée la démonstration ? Car enfin, pourquoi le Christ montre-t-il les traces et les empreintes des clous, sinon pour faire voir que c'est le même corps qui a été attaché à la croix, et qui .est ressuscité? Que signifie la figure de Jouas? Que le Jonas qui a été englouti est le même qui a été rejeté sur la terre. Et. pourquoi le Christ disait-il encore : « Détruisez ce temple, et je le rétablirai en trois « jours? » (Jean, II, 19,.21.) C'est que le corps détruit est le corps qu'il a ressuscité. Aussi l'évangéliste ajoute-t-il : « Mais il parlait du temple de son corps ». Que signifie donc : « Vous ne semez pas le corps qui doit naître ? » C'est-à-dire, vous ne semez pas l'épi; en effet, c'est le même et ce n'est pas le même ; c'est le (588) même parce que c'est la même essence, et ce n'est pas le même parce que l'épi qui viendra est meilleur; la même essence persiste, mais il y a développement, il y. a supériorité de beauté, fraîcheur de nouveauté; c'est la condition indispensable pour qu'il y ait résurrection, il faut que ce qui ressuscitera soit meilleur. Pourquoi détruire la maison, si, l'on ne doit pas la relever plus brillante et plus belle? Voilà ce que dit l'apôtre à ceux qui regardent la résurrection comme une dissolution. Ensuite, pour prévenir la pensée qu'il suit de là qu'on entend parler d'un corps différent, il éclaircit cette énigme, il explique lui-même le sens de ses paroles, il ne souffre pas que l'auditeur flotte dans des conclusions qui l'égareraient. Qu'avons-nous -besoin de mêler nos paroles aux siennes? Ecoutez-le lui-même, entendez-le s'expliquer : « Vous ne semez pas le corps qui doit naître » ; car aussitôt il ajoute : « mais la graine seulement, comme du blé, ou de quelque autre. chose ». Ce qui veut dire : Ce n'est pas le corps qui viendra, car il aura un autre vêtement, une tige, des épis ; « mais la graine seulement, comme du blé, ou de quelque autre chose. Et Dieu lui donne un corps tel qu'il lui plaît (38) ». Sans doute, objecte-t-on, mais c'est ici l'oeuvre de la nature. De quelle nature, répondez-moi?Je vous dis qu'ici encore c'est Dieu seul qui fait tout, et non la nature, ni la terre, ni la pluie. Aussi l'apôtre, exprimant cette vérité, laisse-t-il de côté et la terre, et l'air, et la pluie, et la main-d'oeuvre des agriculteurs : « Et Dieu », dit-il aussitôt, « lui donne un corps tel qu'il lui plaît ». Cessez donc de prendre un soin superflu et de vous enquérir curieusement du comment et de lu manière dont les choses se passent, lorsqu'on vous a signifié la puissance de Dieu et sa volonté. « Et il donne à chaque semence le corps propre à chaque plante». Que devient l'idée d'un corps étranger? Il lui donne le corps propre. Aussi lorsque l'apôtre dit : « Vous ne semez pas le corps qui doit naître », il n'entend pas que ce sera une autre essence qui paraîtra, mais que la même essence ressuscitera, meilleure et plus brillante. « Car il donne à chaque semence le corps propre à chaque plante ». Et par là, il indique déjà la différence que présentera la résurrection à venir. En effet, n'allez pas conclure de cette semence dont tous les germes se relèvent, qu'il y aura dans la résurrection égalité d'honneur. Gardez-vous surtout de le croire quand vous. voyez que les semences des champs ne présentent pas dans leurs productions cette égalité, mais que telles plantes grandissent et se développent avec éclat, tandis que telles autres paraissent chétives. Voilà pourquoi l'apôtre ajoute : « le corps propre à chaque plante ».. Toutefois cette différence ne lui suffit pas,. il en cherche encore que autre plus considérable et plus manifeste. Car pour prévenir cette erreur que j'ai mentionné, qui conclurait, de ce que tous ressuscitent, que tous doivent jouir des mêmes biens, l'apôtre s'est empressé de jeter dans ses premières paroles les semences de la. pensée qui est la seule vraie, il a dit tout d'abord : Tous vivront en Jésus-Christ, « et chacun en son rang ». C'est la pensée qu'il reprend ici, qu'il explique : « Toute chair n'est pas la même chair (39) ». A quoi bon, dit-il, insister sur les semences? Nous n'avons qu'à considérer nos corps mêmes, puisque. c'est des corps que nous nous occupons maintenant. Voilà pourquoi il ajoute,:
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Homilien über den ersten Brief an die Korinther (BKV)
II.
Allein die Irrlehrer verstehen Nichts davon und sagen spöttisch: Ein anderer Körper fällt (in die Erde), ein anderer Körper ersteht. Wie ist Das eine Auferstehung? Denn Das, was (in die Erde) gefallen, muß auferstehen: wenn aber Anderes (in die Erde) fällt und Anderes aufersteht, wo ist da der wunderbare und ausserordentliche Sieg über den Tod? Und wie gibt da derselbe die Gefangenen wieder, die ihm zur Beute geworden? Wie paßt nun das Beispiel zu Dem, was sie sagen? Nicht ein anderes Wesen wird gesäet, und ein anderes lebt auf, sondern ein und dasselbe Wesen, aber in einer besseren Gestalt. Sonst hätte ja auch Christus, der Erstling der Auferstehenden, nicht denselben Körper wieder angenommen. Allein nach eurer (der Irrlehrer) Meinung legte er jenen Leib, wiewohl er ohne Sünde war, ab und nahm einen andern an. Woher denn den andern? Der eine war aus der Jungfrau; woher nun jener andere? Siehst du, bis zu welcher Ungereimtheit sich ihre Rede versteigt? Warum zeigte er denn die Maale der Nägel? Wollte er nicht eben dadurch beweisen, daß es derselbe Leib sei, der an’s Kreuz geheftet worden und dann wieder erstand? Und was bedeutet denn das Vorbild des Jonas? Denn nicht S. 730 ein anderer Jonas wurde verschlungen und wieder ein anderer an’s Land ausgespieen. Und warum spricht denn Christus: „Zerstöret diesen Tempel, und in drei Tagen will ich ihn wieder aufrichten“?1 nämlich denselben, der zerstört worden, richtete er wieder auf. Darum setzt der Evangelist hinzu: „Er redete aber von dem Tempel seines Leibes.“ Was besagen also die Worte: „Nicht den künftigen Leib säest du?“ Das heißt: Nicht die (volle) Ähre; denn diese ist zwar dieselbe, aber auch nicht dieselbe: dieselbe, weil sie von der gleichen Natur ist; aber auch nicht dieselbe, weil sie vortrefflicher ist; also dieselbe dem Wesen nach, eine andere, weil eben neu, an Gestalt und Schönheit; es wäre ja sonst keine Auferstehung, wenn nicht Besseres hervorginge. Warum sollte er das Haus zerstören, wenn er nicht ein glänzenderes aufbauen wollte? Das also sagte er Denjenigen, welche da meinten, Alles unterliege derselben Verwesung. Damit aber Niemand auf den Gedanken verfalle, es werde hier ein anderer Körper verstanden, so bestimmt und erklärt er die dunkele Rede noch näher, um den Zuhörer nicht auf andere Gedanken kommen zu lassen. Was bedarf es also unserer Worte? Höre ihn selber, wie er sich erklärt! „Nicht den künftigen Körper säest du;“ und gleich fügt er bei: „sondern ein nacktes Korn, etwa von Weizen oder von einem der übrigen;“ d. h. es ist noch nicht der künftige Körper, noch nicht so eingehüllt, noch nicht mit Halm und Ähre versehen, sondern: „ein nacktes Korn, etwa von Weizen oder von einem der übrigen.“
38. Gott aber gibt ihm einen Körper, so wie er will.
Ja, sagt man, Das ist aber das Werk der Natur. Welcher Natur denn? Gott wirkt ja auch hier Alles, und nicht S. 731 die Natur noch die Erde noch der Regen. Das wollte der Apostel anzeigen und spricht darum kein Wort von Erde, Luft, Regen, Sonnenschein und Arbeitshänden, sondern fügt bei: „Gott gibt ihm einen Körper, so wie er will.“ Wenn du nun hörst, daß es Gottes Kraft und Wille sei, so frage und forsche nicht neugierig, wie Das geschehe! „Und einem jeden der Samen den eigenthümlichen Körper.“ Wo ist da der fremdartige Körper? Gott gibt ja den eigenthümlichen. Wenn er also sagt: „Du säest nicht den künftigen Körper,“ so heißt Das nicht, als würde statt des einen ein anderer erstehen, sondern ein besserer und glänzender; „denn (er gibt) einem jeden der Samen den eigenthümlichen Körper.“ Daraus nimmt er nun auch Anlaß, über die Verschiedenheit der künftigen Auferstehung zu sprechen. Wenn du nämlich hörest, daß ein Samenkorn gesäet wird und aus jedem eine Ähre emporsteigt, so darfst du darum nicht wähnen, als gebe es auch bei der Auferslehung gleiche Ehre für Alle; denn nicht einmal bei den Samenarten findet sich einerlei Ordnung, sondern die einen sind vortrefflicher, die andern geringer; daher setzt der Apostel hinzu: „Und einem Jeden (gibt er) den eigenthümlichen Körper.“ Allein damit begnügt er sich nicht, sondern zeigt noch einen größeren und einleuchtenderen Unterschied. Denn wie gesagt, damit du nicht glaubest, daß Alle darum, weil sie auferstehen, derselben Ehre theilhaftig werden, so zielte er schon auf diese Lehre hin, indem er sagte: „Jeglicher aber in seiner Stelle;“2 hier aber sagt er Dasselbe wieder, aber noch deutlicher:
39. Nicht ist jedes Fleisch dasselbe Fleisch.
Er will sagen: Was rede ich von den Samenarten? Wir wollen eben Das, wovon wir jetzt reden, auf unsere S. 732 Körper anwenden. Darum fügt er die Worte bei: