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Commentaire sur la première épitre aux Corinthiens
3.
« Mais autre est la chair des hommes, autre la chair des bêtes, autre celle des oiseaux, autre celle des poissons. Il y a aussi des corps célestes et des corps terrestres, mais les corps célestes ont un autre éclat que les corps terrestres. Le soleil a son éclat, qui diffère de l'éclat de la lune, comme l'éclat de la lune diffère de l'éclat des étoiles, et comme, entre les étoiles, a l'une est plus éclatante que l'autre (40, 41) ».
Et que signifient ces paroles? Pourquoi cette digression qui va, qui tombe de la. résurrection, sur les astres et sur le soleil ? Il ne tombe. pas, il n'y a pas de digression, gardons-nous de le croire, il ne rompt pas avec son sujet; au contraire, il s'y tient. Après avoir prouvé ce qui a été dit de la résurrection, il montre la grande différence que fera paraître la gloire future, quoique la résurrection soit unique et commune; en attendant, il fait deux parts de l'univers, les choses du ciel, les choses de la terre. La résurrection des corps, il l'a montrée par l'exemple du froment; quant à l'inégalité dans la gloire, il la démontre par ses dernières paroles. Car, de même que l'incrédulité, au sujet de la résurrection, produit l'indolence,. de même on tombé dans la langueur et le relâchement d'esprit lorsqu'on s'imagine que tous obtiennent le même partage. Aussi l'apôtre corrige-t-il ces deux erreurs; il a (589) commencé par dissiper la première; il s'occupe maintenant d'en finir avec la seconde : après avoir établi deux classes, celle des justes et celle des pécheurs, il les subdivise encore, et il montre que ni les justes d'un côté, ni les pécheurs d'un autre, ne recevrait le même traitement, qu'il n'y aura ni égalité pour tous les justes, ni égalité pour tous les pécheurs. Voilà donc la première séparation qu'il établit, celle des justes et celle des pécheurs, en disant: « Des corps célestes et des corps terrestres », car les corps terrestres sont comme l'image des pécheurs, et les corps célestes, celle des justes. Ensuite il fait entendre la différence de pécheurs à pécheurs : « Toute chair n'est pas la même chair; mais autre est la chair des poissons, autre, la chair des oiseaux et des animaux différents ». Il n'y a là que des corps, mais, les uns plus, les autres moins méprisables. Il en est de même de. la vie, même différence dans la même constitution; après ces paroles, il reprend de nouveau son essor au ciel : « Le soleil a son éclat, qui diffère de l'éclat de la lune. » Comme il y a différence entre les corps terrestres ; de même, entre les corps célestes, il y a aussi différence, et ce n'est pas une différence accidentelle, mais il y a diversité de degrés poussée à l'extrême. Car il n'y a pas seulement la différence du soleil et de la lune, ni de la lune et des étoiles, mais, d'étoiles à étoiles, il y a encore différence. Si tous ces astres sont dans le ciel, ils n'y sont pas tous également glorieux, mais, les uns plus; les autres, moins. Que nous apprennent donc ces images? Que si tous sont admis au royaume des cieux, tous n'y jouiront pas des mêmes biens ; que si tous les pécheurs sont dans la géhenne, tous n'y subiront pas le même traitement. Voilà pourquoi l'apôtre ajoute : « Il en arrivera de même dans la résurrection des morts (42).». De « même », comment cela? parce qu'il y aura une grande différence. Ensuite, laissant ce point, comme prouvé, il reprend encore la démonstration relative au mode de la résurrection, il dit : « Le corps est ensemencé dans la corruption, et il renaît incorruptible ».Voyez la sagesse du docteur; quand il parlait des semences, il prenait des expressions appropriées aux corps : « Ne reprend point vie », disait-il, « s'il ne meurt auparavant » ; voici qu'en. parlant des corps, il prend les termes appropriés aux semences, il dit : « Le corps est ensemencé dans la corruption, et il renaît incorruptible ».
Il ne dit pas, le corps pousse, parce qu'il ne veut pas qu'on y voie le travail de la terre, mais « il renaît ». Quant à la semence, l'apôtre n'entend pas ici notre génération dans la matrice, mais l'enterrement des morts, la décomposition, la cendre des tombeaux. Aussi, après avoir dit : « Le corps est ensemencé dans la corruption, et il renaît incorruptible », l'apôtre ajoute : « Il est ensemencé, dans la honte (43) ». Car quoi de plus hideux qu'un cadavre en décomposition? « Il renaît dans la gloire. « Il est ensemencé dans la faiblesse ». Car il ne faut pas trente jours, pour qu'il n'en reste plus rien ; la chair ne peut pas se conserver, elle ne peut pas seulement durer un jour. « Il renaît dans la force ». Car alors il ne lui restera plus rien de corruptible. L'apôtre avait besoin de ces exemples pour que les auditeurs n'allassent pas s'imaginer que tous renaissant dans l'incorruptibilité, dans la gloire, dans la force, il n'y avait aucune différence entre les ressuscités. Car si tous ressuscitent, et dans la force, et dans l'incorruptibilité, et dans cette gloire de l'incorruptibilité, tous pourtant ne possèdent pas le même honneur, la même inébranlable félicité. « Il est ensemencé comme un corps animal, il renaît corps spirituel. Comme il y a un corps animal, il y a aussi un corps spirituel (44) ». Que dites-vous? le corps que nous avons présentement, n'est-il pas un corps spirituel? Spirituel, sans doute, mais l'autre le sera beaucoup plus. Car maintenant; trop souvent,, l'abondance des grâces du Saint-Esprit se perd par de graves péchés; quoique le souffle de l'âme persiste encore, la voie de la chair n'y est plus; une fois la grâce éteinte, le corps n'est plus rien ; mais alors il .n'en sera plus de même; sans s'éteindre jamais, elle subsiste dans la chair des justes, et sa puissance restera unie au souffle de l'âme. Ou c’est là ce que l'apôtre a voulu faire entendre en disant « spirituel », ou il a voulu dire que le corps sera plus léger, plus subtil, capable d'être porté par l'air, ou plutôt il a prétendu indiquer le tout à la fois. Si vous n'en croyez rien, voyez les corps célestes si brillants, si persistants, qui ne vieillissent pas, et croyez donc que Dieu a bien aussi le pouvoir de faire, de nos corps soumis à la corruption, des corps incorruptibles, de beaucoup supérieurs à ceux que nous voyons, « Selon qu'il est écrit: le premier homme, Adam, a été créé avec une âme vivante, et le second (590) Adam a été rempli d'un esprit vivifiant (45) ». Le commencement de cette citation se trouve bien dans l'Ecriture (Gen. II, 7), mais la suite n'y est pas; comment donc l'apôtre a-t-il pu dire, « selon qu'il est écrit ? » Il se fonde sur ce. qui est arrivé; c'est son habitude. C'est le style ordinaire des prophètes. Ainsi un prophète a dit que Jérusalem, sera appelée la ville de la justice, et elle n'a pas été appelée de ce nom. (Zach. VIII, 3.) Eh quoi? le prophète a. donc parlé à faux ? nullement : il a voulu dire que les événements, lui mériteraient ce nom. Un autre a dit encore que le Christ serait appelé Emmanuel (Is. VII, 14), et le Christ n'a pas eu ce nom, mais les événements accomplis le lui donnent assez. De même, pour ces paroles, « et le second Adam a été rempli d'un esprit vivifiant ».
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Homilien über den ersten Brief an die Korinther (BKV)
III.
„sondern ein anderes ist das von Menschen, ein anderes aber das von Thieren, ein anderes das von Vögeln, ein anderes das von Fischen.
40. 41. Und (es gibt) himmlische Körper und irdische Körper; aber eine andere ist die Herrlichkeit der himmlischen, eine andere aber die der irdischen. Ein anderer ist Sonnenglanz, ein anderer Mondglanz und ein anderer Sternenglanz; denn Stern von Stern unterscheidet sich an Glanz.
Was will er mit diesen Worten sagen? Warum kommt er denn von seinem Gegenstand ab und von der Auferstehung der Leiber auf die Sterne und die Sonne zu sprechen? Er kommt von seinem Gegenstand keineswegs ab, sondern ist noch immer mit demselben beschäftigt. Denn nachdem er die Auferstehung bewiesen, zeigt er ferner, daß dann in Betreff der Herrlichkeit ein großer Unterschied obwalten werde, wenn es gleich nur eine Auferstehung gibt. Er theilt alle Körper in zwei Klassen, in himmlische und irdische. Daß es eine Auferstehung der Leiber gebe, zeigte er am Samenkorn; hier aber zeigt er, daß nicht alle in derselben Herrlichkeit auferstehen. Gleichwie Diejenigen, die an keine Auferstehung glauben, nachlässig werden, so werden auch Diejenigen träge, die da wähnen, daß Alle gleicher Ehre theilhaftig werden. Beides bekämpft der Apostel: das Eine im Vorhergehenden, das Andere hier. Er macht zwei Klassen — Gerechte und Sünder, und diese zwei Klassen theilt er wieder in mehrere Abstufungen und zeigt, daß weder die Gerechten noch die Sünder, und ferner, daß weder alle Gerechten unter sich noch die Sünder unter sich das gleiche Loos theilen werden. Zuerst also macht er einen Unterschied zwischen Gerechten und Sündern, indem er spricht: „Es gibt himmlische und irdische Körper,“ wobei er unter S. 733 den „irdischen“ die Sünder, unter den „himmlischen“ die Gerechten versteht. Darauf macht er wieder einen Unterschied zwischen Sündern und Sündern mit den Worten: „Nicht ist jedes Fleisch dasselbe Fleisch; sondern ein anderes ist das von Fischen, ein anderes aber das von Vögeln und vierfüßigen Thieren.“ Und doch haben alle einen Körper; aber bei den einen ist er mehr, bei den andern minder ansehnlich. Ähnlich ist es beim Leben; es gilt dasselbe Verhältniß. Nachdem er Das ausgesprochen, steigt er wieder zum Himmel empor und spricht: „Ein anderer ist Sonnenglanz, ein anderer Mondglanz.“ Denn wie die irdischen Körper verschieden sind, so sind es auch die himmlischen, und zwar verschieden nicht in Zufälligkeiten, sondern bis zu den niedrigsten Abstufungen; denn nicht nur ist die Sonne von dem Monde und der Mond von den Sternen verschieden, sondern ein Stern ist sogar von dem andern an Glanz verschieden. Alle sind zwar am Himmel, aber die einen haben einen höhern, die andern einen schwächern Glanz. Was lernen wit also hieraus? Daß, wenn auch alle Gerechten in’s Reich Gottes gelangen, doch nicht alle derselben Belohnung werden theilhaftig werden, und wenn auch alle Sünder in die Hölle kommen, doch nicht alle dieselbe Strafe werden auszustehen haben. Darum fügt er bei:
42. So (ist) auch die Auferstehung der Todten;
d. h. so ist auch hierin ein vielfacher Unterschied. Dieses nun stellt er als hinreichend bewiesen bin und kommt nun wieder auf den Beweis und die Art der Auferstehung zurück, indem er sagt: „Gesäet wird in Verwesung, erstanden wird in Unverweslichkeit.“ Beachte aber seine Klugheit! Beim Samenkorn bedient er sich eines Ausdruckes, der auf den Körper Bezug hat, indem er sagt: „Es wird nicht belebt, wenn es nicht zuvor stirbt;“ beim Körper hingegen einer Bezeichnung, die auf das Sa- S. 734 menkorn paßt, indem er spricht: „Gesäet wird in Verwesung, erstanden aber in Unverweslichkeit.“ Er sagt nicht: es wird geboren, sondern: „es ersteht,“ damit man nicht etwa der Erde diese Kraft zuschreibe. Unter „säen“ versteht er hier nicht unsern Ursprung im Mutterleibe, sondern das Begraben der in Verwesung und Staub sich auflösenden Todten. Daher sagt er auch nach den Worten: „Gesäet wird in Verwesung, erstanden aber in Unverweslichkeit“:
43. Gesäet wird in Unehre;
denn was ist schauerlicher anzusehen als eine in Verwesung übergegangene Leiche? „Erstanden wird in Herrlichkeit; gesäet wird in Schwäche;“ denn ehe noch dreissig Tage vergehen, ist Alles verweset, der Körper hält nicht mehr zusammen und dauert nicht einen Tag fort. „Erstanden wird in Kraft:“ denn alsdann wird von dem Verweslichen Nichts mehr übrig sein. Darum bedarf er auch dieser Beispiele, damit nicht Manche, wenn von Unverweslichkeit, Herrlichkeit und Kraft die Rede ist, auf den Gedanken kommen möchten, es gebe unter den Auferstehenden keinen Unterschied. Denn Alle stehen zwar auf kraftvoll, unverweslich und herrlich, aber nicht Alle in gleicher Ehre und Herrlichkeit.
44. Gesäet wird ein seelischer Leib, auferweckt ein geistiger. Es gibt einen seelischen (psychischen1 ) und einen geistigen Leib.
Was sagst du, o Paulus? Ist denn der jetzige Körper nicht geistig? Zwar ist er geistig, doch jener zukünf- S. 735 tige wird es viel mehr sein. Denn aus diesem Leibe weicht oft die Gnadenfülle des hl. Geistes, wenn die Menschen schwere Sünden begehen; ja auch, wenn der Geist in der Seele wohnt, entflieht das Leben des Leibes. Nach der Auferstehung aber wird Dieses nicht mehr geschehen, sondern der Geist bleibt ewig mit den Gerechten und beherrscht Leib und Seele. Entweder wollte der Apostel durch den Ausdruck „geistig“ so Etwas andeuten oder einen leichteren und feineren Körper bezeichnen, der sich auch durch die Luft schwingen kann, oder Beides zugleich. Scheint dir das Gesagte nicht glaublich, so betrachte die Himmelskörper, die so glänzend in ewiger Jugend fortdauern; und daraus lerne glauben, daß Gott auch diese verweslichen Körper unverweslich machen und glänzender umschaffen kann als jene, die wir jetzt mit Augen sehen. „So steht auch geschrieben:“
45. Es ward der erste Mensch Adam zu einer lebendigen Seele; verletzte Adam zu lebendigmachendem Geiste.
Wohl steht der erste Theil dieses Spruches geschrieben,2 der andere aber steht nicht geschrieben; wie kann nun der Apostel sagen: „So steht geschrieben“? Aus Dem, was geschehen ist, gibt er diese Deutung, wie er es oft zu thun pflegt. So macht es ja auch der Prophet; denn „Jerusalem,“ sagt der Prophet, „werde die Stadt der Gerechtigkeit genannt werden,“3 und doch ist sie nicht so genannt worden. Wie nun? Hat der Prophet falsch geredet? S. 736 Keineswegs; denn er wollte sagen, sie werde diesen Namen durch zukünftige Thatsachen verdienen. Auch sagt der Prophet,4 Christus soll Emmanuel genannt werden; und auch Christus führte nicht diesen Namen; aber seine ganze Geschichte zeigt, daß er ihm gebühre. In diesem Sinne heißt er auch hier „der letzte Adam zu lebendigmachendem Geiste“.
„Die ψυχή ist jene Seite des Geistes, wodurch er das Lebensprinzip des Leibes wird. Als solches ist ihre Thätigkeit bloß auf das in die Sinne Fallende gerichtet; sie ist in ihrem Streben sinnlich, egoistisch, durch das Materielle beschränkt. So ist denn auch der seelische (psychische) Leib als Organ des Geistes in seiner niedern Thätigkeit nur mit groben Sinnen für das Aeusserliche und Niedere ausgerüstet, ist sinnlich beschränkt und schwerfällig.“ S. Meßmer a. a. O. S. 298. ↩
Gen. 2, 7. ↩
Zach. 8, 3. ↩
Is. 7, 14. ↩