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Commentaire sur l'épître aux Éphésiens
2.
Après avoir fait mention de sa captivité, il s'en remet à Tychique du soin d'en dire davantage de sa part. Pour ce qui était des dogmes et de l'exhortation , il s'expliquait dans son épître : mais il laissait au porteur de sa lettre tout ce qui était pur message. Voilà pourquoi il ajoute : « Pour que vous sachiez ce qui nous concerne ». Par là il fait voir et son affection pour eux, et leur affection pour lui. « Lequel j'ai envoyé vers vous exprès pour que vous sachiez ce qui nous concerne, qu'il console vos coeurs (22) ». Ceci est motivé par ce qui précède : « Vous étant revêtus et ceints », ce qui indique une prière continuelle et ininterrompue. Écoutez plutôt le (566) prophète : « Qu'il soit pour lui comme un manteau dont il se revêt, comme une ceinture dont il est ceint perpétuellement ». (Ps. CVIII, 19.) Et le prophète dit de Dieu même qu'il porte une cuirasse de justice, nous avertissant par là que c'est toujours et non pour un moment que nous devons être munis de la sorte : toujours il faut combattre. Et un autre dit ailleurs : « Le juste est confiant comme un lion ». (Prov. XXVIII, 1.) En effet, un homme ainsi cuirassé ne saurait avoir peur d'une armée ; il s'élance au milieu des ennemis. Isaïe dit aussi : « Beaux sont les pieds de ceux qui annoncent la paix ». (Isaïe, LII, 7.) Qui n'accourrait, qui ne s'empresserait de contribuer à cette oeuvre, d'annoncer aux hommes la paix, la paix de Dieu, une paix qui ne coûte aux hommes aucune peine, qui est l'oeuvre de Dieu seul? Ce que c'est maintenant que la préparation de l'Evangile,.Jean va nous l'apprendre : « Préparez la voie du Seigneur, « rendez droits ses chemins ». Mais en disant cela, il a en vue le baptême : or, après le baptême il faut encore une autre préparation c'est à celle-là que l'apôtre songe en disant « Pour vous préparer à l'Evangile de paix »; conseil indirect d'éviter tout ce qui nous rendrait indigne de la paix. Les pieds étant pris souvent comme image de la vie, il répète souvent, pour ce motif, dans ses exhortations « Songez à bien marcher », c'est-à-dire à vous bien conduire.
Sachons donc rendre notre vie digne de l'Evangile, et, durant toute notre existence, rester irréprochables dans notre conduite et nos actions. La paix a été annoncée, frayez la voie à cette bonne nouvelle ; car si vous redevenez ennemis, plus de préparation à la paix. Soyez prêts, ne différez pas le moment de la paix... Restez ce que vous êtes devenus: prêts à la paix et à la foi. La foi est un bouclier, qui arrête au passage les atteintes de l'ennemi, et préserve nos armes. Si donc la foi reste droite et la vie également, les armes demeurent intactes. En bien d'autres endroits, il revient sur ce sujet de la foi, mais principalement dans son épître aux Hébreux; et aussi sur le sujet de l'espérance. Croyez, dit-il, aux biens futurs, et tout cela sera hors d'atteinte. Si dans les dangers, dans les épreuves, vous vous faites un rempart de l'espérance et de la foi, vos armes n'éprouveront aucun choc funeste. « Celui qui s'approche de Dieu doit croire qu'il est, et qu'il récompensera ceux qui le cherchent ». La foi est un bouclier qui abrite ceux qui croient avec simplicité; si au contraire, on y mêle des raisonnements, des discussions, de vaines recherches, ce n'est plus un bouclier, mais un embarras. La foi doit être telle qu'elle nous couvre, qu'elle nous protège entièrement... Qu'elle ne soit donc pas courte de manière à laisser sans défense ou les pieds ou quelque autre partie : le bouclier doit avoir les dimensions du corps. « Enflammés ». Nombreuses sont les pensées qui consument notre âme , nombreux les doutes, nombreuses les hésitations : mais la foi, en réalité, apaise tout cela. Le diable nous décoche bien des traits propres à enflammer notre âme, et à la jeter dans le doute, comme lorsque quelques-uns demandent: Y a-t-il une résurrection? y a-t-il un jugement? y a-t-il une rétribution? Mais si vous avez le bouclier de la foi, vous éteindrez les traits du diable. Une passion déréglée a pénétré en vous, le feu des mauvaises pensées vous consume entièrement? Couvrez-vous de la croyance aux biens futurs; et rien ne paraîtra, tout sera anéanti. «Tous les traits » : non pas une partie seulement. Ecoutez ce que nous dit Paul : «J'estime que les souffrances du temps présent ne sont pas proportionnées à la gloire qui doit être révélée en nous ». (Rom. VIII, 18.)
Voyez-vous combien de traits ont éteints les justes d'autrefois? Ou n'était-ce pas à vos yeux un trait enflammé que la douleur qui consuma le coeur du patriarche au moment d'offrir son fils... Et ce n'est pas le seul juste qui ait éteint tous les traits du diable. Si donc les mauvaises pensées nous font la guerre, couvrons-nous de ce bouclier; armons-nous. en contre les passions déréglées : dans la souffrance et la peine, servons-nous-en comme d'un appui. C'est un rempart pour notre armure toute entière : sans cela, elle serait bientôt percée. « En tout prenant le bouclier de la foi ». Qu'est-ce à dire, « En tout? » c'est-à-dire, en vérité, en justice, en préparation de l'Evangile. En d'autres termes, toutes ces choses en ont besoin. C'est pourquoi il ajoute : « Prenez aussi le casque du salut»; en d'autres termes, par là vous pourrez vivre désormais en sûreté, et échapper à tous les périls. De même que le casque qui enveloppe exactement la tête de tous côtés, la préserve de tout accident : de même la foi tient lieu de (567) bouclier, de casque de salut. Si nous éteignons les traits du diable, bientôt nous recevrons en. nous les pensées salutaires qui préserveront de toute atteinte notre faculté souveraine. Les pensées contraires une fois éteintes, bientôt les pensées salutaires, les pensées d'espérance naîtront en nous, et se fixeront dans notre raison comme un casque sur notre tête.
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Kommentar zu den Briefen des hl. Paulus an die Epheser (BKV)
2.
Nachdem er seine Haft kurz erwähnt, überläßt er es dem Tychikus, ausführlichere Nachrichten über seine Lage zu überbringen. Was zur Belehrung und Ermahnung gehörte, das erklärte er ihnen vermittelst des Briefes; was aber lediglich Erzählungsstoff war, das stellte er dem Überbringer des Briefes anheim. - „Damit ihr“, sagt er, „erfahret, wie es um uns steht,“ d. h. damit ihr davon Kenntnis habet. Aus dieser Stelle geht seine Liebe zu ihnen und umgekehrt ihre Liebe zu ihm klar hervor.
V.22: „Den ich gerade deshalb zu euch gesandt habe“, sagt er, „damit ihr erfahret, wie es um uns steht, und damit er eure Herzen tröste.“
Nicht ohne Grund spricht er dieses1 , sondern weil er vorher gesagt hatte: „Wappnet und umgürtet euch“, was auf stetiges und unablässiges Angehen [Gottes im Gebete] hinweist. Höre nämlich das Wort des Propheten: „Er werde ihm wie ein Kleid, womit er sich S. 483 bedeckt, und wie ein Gürtel, womit er stets sich gürtet“2 . Auch von Gott sagt der Prophet, er sei angetan mit dem Panzer der Gerechtigkeit3 , um uns dadurch zu belehren, daß wir immerdar und nicht bloß für eine kurze Zeit, diese Rüstung anhaben müssen; denn immerdar besteht die Notwendigkeit des Krieges. „Denn der Gerechte“, heißt es, „ ist unerschrocken wie ein Löwe“4 . Wer also gewappnet ist, kann unmöglich den Kampf fürchten, sondern stürzt sich hinein mitten unter die Feinde. Und Isaias spricht: „Schön sind die Füße derer, welche die frohe Botschaft des Friedens verkünden“5 . Wer möchte nicht laufen, wer nicht dieser Sache dienen, um den Frieden zu verkünden, den Frieden zwischen Gott und Menschen, einen Frieden, der ohne jede Anstrengung von seiten der Menschen vollständig durch Gott allein gewirkt wird? Was aber die „Bereitschaft für das Evangelium“ sei, wollen wir aus dem Munde des Johannes hören: „Bereitet den Weg des Herrn, machet gerade seine Pfade!“6 . Und wiederum eine andere Bereitschaft nach der Taufe besteht darin, daß wir nichts dieses Friedens Unwürdiges tun. Da nämlich die Füße häufig als Symbol des Lebenswandels dienen, deshalb mahnt er so eindringlich. „Sehet zu, wie ihr gewissenhaft wandelt“7 , indem er darunter den Lebenswandel versteht. -
Deshalb will er sagen, laßt uns würdig des Evangeliums wandeln und erfunden werden durch unser Leben und durch lautere Taten! Friede ist verkündigt worden; bereitet diesem Evangelium den Weg! Wenn ihr wiederum Feinde werdet, kann von einer Bereitschaft des Friedens keine Rede sein. Seid ohne Aufschub für den Frieden bereit! Gleichwie ihr bereit geworden seid für den Frieden und den Glauben, so harret auch darin aus! - Der Schild ist es, der zuerst die Geschosse der Feinde auffängt und die übrigen Waffen unversehrt bewahrt. Wenn wir also den S. 484 rechten Glauben und den rechten Lebenswandel haben, dann bleibt unsere Waffenrüstung unversehrt. Vielfach spricht sich der Apostel auch anderwärts über den Glauben und über die Hoffnung aus, namentlich im Brief an die Hebräer. Glaubet an die zukünftigen Güter, will er sagen, dann wird keine dieser Waffen beschädigt werden. Dadurch, daß du nämlich in den Gefahren und Mühen die Hoffnung und den Glauben schützend dir vorhältst, wirst du sie unversehrt bewahren. „Wer zu Gott kommen will, muß glauben, daß er ist und daß er denen, die ihn suchen, ein Vergelter sein wird“8 . - Der Glaube ist ein Schild [der diejenigen schirmt, welche schlicht und ohne Vorwitz glauben]. Wenn wir uns aber verfänglichen Deutungen, Vernünfteleien und Grübeleien hingeben, dann ist er kein Schild mehr, sondern ein Hindernis. - Der Glaube sei also beschaffen, daß er den ganzen Mann dicht umschließt und deckt. Dieser Schild darf also nicht zu kurz sein, so daß er die Füße oder irgendeinen anderen Teil des Körpers bloßläßt, sondern er muß die entsprechende Größe haben. - „ Feurige [Pfeile].“ Es gibt so manche Zweifel, welche die Seele brennen, so manche Verlegenheiten, so manche Schwierigkeiten; aber der Glaube bringt das alles wirklich zur Ruhe. Vieles stiftet der Teufel an, um unsere Seele zu schüren und in Zweifel zu stürzen, z. B. wenn manche fragen: Gibt es eine Auferstehung? Gibt es ein Gericht? Gibt es eine Vergeltung? - Laß es nur einen Glauben geben, und du wirst damit die Brandpfeile des Teufels auslöschen. - Regt sich in dir die Begierde: Halte als Schild vor den Glauben an die zukünftigen Güter, und sie erscheinen nicht mehr, sie ist ausgelöscht. -
„Alle Pfeile“; nicht etwa nur die einen, die anderen aber nicht. Höre, was Paulus spricht: „Denn ich halte dafür, daß die Leiden dieser Zeit nicht zu vergleichen sind mit der zukünftigen Herrlichkeit, die an uns offenbar S. 485 werden wird“9 . Siehst du, wie viele Pfeile damals die Gerechten ausgelöscht haben? Oder scheint dir die Glut des innerlichen Feuers, das den Patriarchen verzehrte, als er seinen Sohn darbrachte, kein feuriger Pfeil gewesen zu sein? Auch andere Gerechte haben alle Brandpfeile des Bösen ausgelöscht. - Wenn also Zweifel uns überfallen -: halten wir diesen Schild vor! Wenn ungeordnete Begierden -: bedienen wir uns dieses Schildes! Wenn Mühsale und Bedrängnisse -:stützen wir uns auf dieses Schild! Er schützt zugleich die ganze übrige Rüstung; wenn wir ihn nicht haben, wird auch jene bald durchbohrt sein. - „Zu allem“, heißt es, „ergreifet den Schild des Glaubens!“ Was bedeutet dieses „zu allem“? Daß man ihn sowohl bei der „Wahrheit“, als auch bei der „Gerechtigkeit“, und bei der „Bereitschaft für das Evangelium“ haben muß; d. h. alle diese Teile [der Rüstung] bedürfen des Schildes. Deshalb fährt er fort: „Und nehmet den Helm des Heiles“; d. h. durch diesen werdet ihr hierfür Sicherheit gewinnen können. Den Helm des Heiles nehmen ist gleichbedeutend mit: der Gefahr entrinnen. Gleichwie nämlich der Helm, da er das Haupt allseitig vollkommen deckt, dasselbe vor der Verwunderung heil bewahrt, so vertritt auch der Glaube nicht bloß die Stelle eines Schildes, sondern auch die eines heilbringenden Helmes. Denn wenn wir die Brandpfeile des Bösen auslöschen, so werden wir alsbald auch die heilsamen Gedanken erfassen, welche das leitende Prinzip in uns vor Schädigung bewahren. Sobald nämlich diese - feindseligen - Gedanken erstickt sind, werden alsbald die entgegengesetzten - heilbringenden und hoffnungerregenden - in uns geboren werden und, gleichwie ein Helm das Haupt, das leitende Prinzip unseres Wesens schirmend umgeben