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Commentaire de Saint Jean Chrysostome sur l'épître de Saint Paul aux Hébreux
1.
Tout arbre dont la plantation et la culture auront demandé la main et les sueurs du laboureur, doit rapporter son fruit, sous peine d'être déraciné et jeté au feu. Cette comparaison s'applique aux âmes qui auront reçu la lumière, c'es-tà-dire le baptême. Après avoir été plantés par Jésus-Christ et avoir reçu sa rosée spirituelle, si nous ne donnons aucun fruit, le feu de l'enfer nous attend, avec ses flammes qui ne peuvent s'éteindre. Et c'est pourquoi non content de nous exhorter à pratiquer la charité et à produire les fruits des bonnes oeuvres, par les motifs les plus saints et les plus doux, tels que notre entrée assurée dans le ciel et la voie nouvelle que Jésus-Christ nous y a ouverte, saint Paul recommence à nous y exciter, en faisant appel aussi à des motifs plus terribles et plus redoutables. Il venait d'écrire : Ne délaissez pas nos saintes réunions, comme c'est l'habitude de quelques-uns; mais consolez-vous mutuellement, d'autant plus que vous voyez approcher le grand jour, qui suffit, en effet, à lui seul, pour vous consoler de tout. Maintenant il ajoute « Si nous péchons volontairement après avoir « reçu la connaissance de la vérité», tremblons, car il faut, entendez-le, il nous faut absolument des bonnes pauvres; autrement, « il ne nous reste a plus désormais de victime pour nos péchés ». Comprenez donc. Vous voilà purifié, délivré de vos crimes, monté au rang de fils. Si vous revenez à votre ancien vomissement, il ne vous reste que l'anathème, le feu, et tout ce que rappelle cet arrêt. Car vous n'avez pas une seconde victime.
A ce propos, nous sommes attaqués par l'hérésie qui déclare la pénitence impossible, et par ceux qui diffèrent à recevoir le baptême. Ceux-ci prétendent qu'il y a danger à recevoir le baptême, puisqu'il n'y a point de second pardon; ceux-là déclarent qu'il y a péril à admettre les pécheurs aux saints mystères, puisque le second pardon est impossible. Aux uns comme aux autres, que (536) dirons-nous? Que saint Paul ici ne détruit ni la pénitence , ni l'expiation qui en est l'oeuvre; et qu'il ne prétend ni chasser, ni abattre par le désespoir celui qui est tombé. Paul n'est pas à ce point l'ennemi de notre salut; il ne détruit que l'espoir d'un second baptême. En effet, il ne dit pas : Point de pénitence ! plus de pardon ! mais simplement. Désormais pas de victime, c'est-à-dire, la croix, qu'il appelle victime, ne se dressera pas une seconde fois. Une seule immolation a rendu parfaits à tout jamais ceux qui se sont sanctifiés, à la différence de l'oblation judaïque et des offrandes multipliées. Tel a été le dessein de l'apôtre, quand parlant de notre victime, il a si fort insisté sur cette vérité, qu'elle est une, absolument une; voulant ainsi, non-seulement montrer l'avantage qu'elle a sur les sacrifices judaïques, mais aussi pour rendre plus vigilants les Hébreux convertis, puisqu'ils ne doivent plus attendre une nouvelle victime comme autrefois sous l'ancienne loi.
« Si nous péchons volontairement », dit-il. Voyez-vous comme Dieu est porté à la clémence? Il s'agit de nos péchés volontaires : nos fautes involontaires obtiennent donc le pardon.— «Après avoir reçu la connaissance de la vérité », c’est-à-dire de Jésus-Christ ou de tous ses dogmes, « il ne nous reste plus d'hostie pour nos péchés»; que reste-t-il, au contraire ? « Une attente effroyable du jugement, un feu jaloux qui doit dévorer les ennemis de Dieu ». Ainsi les infidèles n'en seront pas seuls les victimes, mais tous ceux encore qui commettent des actes contraires à la vertu ; ou bien entendez que le même feu qui dévorera les ennemis, consumera aussi les enfants rebelles. Puis, pour nous montrer combien ce feu est dévorant, il lui prête une espèce de vie, en déclarant que c'est un feu jaloux qui doit consumer les ennemis. Pareille à une bête féroce irrite, exaspérée, qui n'a point de repos jusqu'à ce qu'elle ait saisi et dévoré quelqu'un, cette flamme de l'enfer parait obéir à l'aiguillon de la jalousie cruelle, saisit pour ne plus lâcher, ronge et déchire à tout jamais.
Ensuite l'apôtre nous donne la raison de ces menaces redoutables, et nous prouve qu'elles sont l'effet d'une justice inattaquable. Nous croirons, en effet, plus facilement l'existence du châtiment, quand nous en comprendrons le droit et le motif. « Celui qui a violé la loi de Moïse est condamné à mort sans miséricorde, sur la déposition de deux ou trois témoins (28) ». Sans miséricorde, remarque-t-il; ainsi en Israël, ni pardon , ni pitié; et pourtant ce n'est que la loi de Moïse; il est l'auteur d'un grand nombre de ses prescriptions. Que veut dire : « La déposition de deux ou trois témoins? » Que si deux ou trois personnes attestent la prévarication, aussitôt elle est punie. Si donc, dans l'Ancien Testament, une violation de la loi de Moïse est châtiée immédiatement par le dernier supplice , combien plus chez nous! Aussi conclut-il : «Combien donc croyez-vous que méritera de plus grands supplices, celui qui aura foulé aux pieds le Fils de Dieu, qui aura tenu pour chose vile et profane le sang de l'alliance, et qui aura fait outrage à l'Esprit de la grâce (29) ! »
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Homilien über den Brief an die Hebräer (BKV)
I.
26. 27. Denn wenn wir vorsätzlich sündigen, nachdem wir die Erkenntniß der Wahrheit erlangt haben, so ist kein Opfer für Sünden mehr übrig; sondern es wartet unser ein schreckliches Gericht und eiferndes Feuer, das die Widerspenstigen verzehren wird.
Alle die Bäume, welche von der Hand des Landmannes gepflanzt und aller sonstiger Sorgfalt theilhaftig wurden, aber die auf sie verwendete Arbeit nicht lohnen, werden mit der Wurzel herausgeschafft und in’s Feuer geworfen. Ähnlich verhält es sich auch in Bezug auf die Erleuchtung (Taufe). Denn wenn unser Leben, da uns Christus gepflanzt hat und wir die geistige Befruchtung empfangen haben, darnach sich unfruchtbar erweist: so erwartet uns das Feuer der Hölle und eine unauslöschliche Flamme. Nachdem sie daher Paulus zur Liebe und zu einem an guten Werken fruchtbaren Wandel ermahnt, und sie dazu im Hinblick auf die größern Vortheile ermuntert hatte, (welche sind aber diese? Daß wir Zutritt haben zum Heiligthume, wohin er S. 303 selbst uns einen neuen Weg bereitet hat), so thut er Dasselbe wiederum, indem er sich in mehr ernsten Worten ausspricht. Denn nachdem er gesagt hatte: „indem wir nicht verlassen unsere Versammlung, wie Einige die Gewohnheit haben, sondern einander aufmuntern, und Das um so mehr, je mehr ihr sehet, daß der Tag herannahet (worin ein hinreichender Trost liegt): fügt er hinzu: „Denn wenn wir vorsätzlich sündigen, nachdem wir die Erkenntniß der Wahrheit erlangt haben.“ Nothwendig, will er sagen, sind gute Werke, ja sehr notwendig sind sie: „Denn wenn wir vorsätzlich sündigen, nachdem wir die Erkenntniß der Wahrheit erlangt haben, so ist kein Opfer für Sünden mehr übrig.“ Er will aber damit Folgendes sagen: Du bist rein und frei von Vergehen, du bist Sohn geworden. Wenn du daher zu dem früher Ausgespieenen zurückkehrest, dann wird Verwerfung und Feuer, und was sonst der Art ist, dein Loos sein; denn es gibt kein zweites Opfer. Hier erheben sich wieder Diejenigen gegen uns, welche die Buße aufheben,1 und Alle, welche zögern, zur Taufe zu kommen. Diese sagen, es sei nicht sicher für sie, zur Taufe zukommen, da keine zweite Nachlassung stattfinde; Jene aber, es sei nicht sicher, Diejenigen an den Geheimnissen theilnehmen zu lassen, welche gesündiget haben, da es ja keine zweite Nachlassung gebe. Was werden wir also Beiden antworten? Daß er hier nicht in einer solchen Absicht spricht; daß er also weder die Buße aufhebt noch die durch die Buße bewirkte Versöhnung, noch auch den Gefallenen verstößt und durch Verzweiflung niederschmettert; denn ein solcher Feind unseres Heiles ist er nicht. Sondern was? Daß er die zweite Taufe verwirft. Denn er sagt nicht: es gibt keine Buße mehr; auch nicht: es ist keine Nachlassung mehr, sondern: es ist kein Opfer mehr, d. h. es gibt kein S. 304 zweites Kreuz; denn dieses nennt er Opfer: „Denn mit einem Opfer,“ sagt er, hat er auf ewig die Geheiligten zur Vollendung gebracht.“2 Es war nicht wie die jüdischen (Opfer), noch fand es oft statt. Denn darum ist über das Opfer so viel hin und her gesprochen worden, daß es Eines und nur Eines sei, weil er nicht Dieses allein zeigen wollte, daß es hiedurch von den jüdischen verschieden sei, sondern um ihnen auch eine größere Gewißheit beizubringen, so daß sie nicht mehr ein anderes Opfer erwarteten, das dem jüdischen Gesetze gemäß wäre: „Denn wenn wir vorsätzlich sündigen,“ sagt er. Siehst du, wie er zum Verzeihen geneigt ist? „Denn wenn wir,“ sagt er, „vorsätzlich sündigen,“ so daß also Denen, die ohne Vorsatz sündigen, Verzeihung zu Theil wird. - „Nachdem wir die Erkenntniß der Wahrheit erlangt haben.“ Entweder meint er die Erkenntniß Christi, oder die aller Heilslehren. „So ist kein Opfer für Sünden mehr übrig.“ Sondern was? „Sondern es wartet unser ein schreckliches Gericht und eiferndes Feuer, das die Widerspenstigen verzehren wird.“ „Widerspenstige“ (Feinde) nennt er nicht nur die Ungläubigen, sondern auch die Tugendfeinde, oder er will sagen, daß dasselbe Feuer ebenso die Hausgenossen wie die Feinde ergreifen wird. Dann hat er, um den verzehrenden Charakter desselben zu verdeutlichen, demselben gleichsam Leben gegeben, indem er sagt: „eiferndes Feuer, das die Widerspenstigen verzehren wird.“ Denn wie ein gereiztes wildes Thier in seiner Wuth und Wildheit nicht ruht, bis es irgend Jemanden erfaßt und verzehrt hat: so läßt auch jenes Feuer, wie wenn Einer von Eifer gespornt wird, Diejenigen, die es ergriffen, nicht fahren, sondern zerreißt und frißt sie. Dann fügt er auch den Grund der Drohung bei, daß nämlich Solches natürlich und gerecht sei. Denn S. 305 Das trägt zur Überzeugung bei, wenn wir beweisen, daß Etwas auf eine gerechte Weise geschieht.
28. Hat Jemand das Gesetz Mosis übertreten, so muß er ohne Erbarmen auf Zweier oder Dreier Zeugniß hin sterben.
„Ohne Erbarmen,“ sagt er. Dort ist also keine Verzeihung, kein Erbarmen, und doch ist es das Gesetz Mosis; denn Vieles hat er selbst angeordnet. Was heißt Das: „auf Zweier oder Dreier Zeugniß hin“? Wenn Zwei oder Drei Zeugniß ablegen, ist das Urtheil rasch gefällt. Wenn daher im alten Bunde, wo das Gesetz Mosis verletzt wird, eine so große Strafe besteht: um wie viel mehr wird Dieß hier der Fall sein! Darum sagt er auch:
29. Wie viel mehr, meinet ihr, verdient Jener härtere Strafen, welcher den Sohn Gottes mit Füßen getreten und das Blut des Bundes für gemein gehalten und den Geist der Gnade Schmach angethan hat?