§ 7.
Ainsi donc à cette Cause de tout qui dépasse tout c'est à la fois l'anonymat qui convient et tous les noms de tous les êtres, afin d'assurer sa royauté universelle, pour que toutes choses dépendent d'elle et se fondent en elle comme en leur cause, comme en leur principe, comme en leur terme, afin qu'elle soit, comme il est écrit, toute en tous (1 Cor., XV, 2) et qu'on ait raison de la célébrer comme Fondement universel, comme Source de tout principe, comme Perfection et comme Suffisance, comme Conservation et comme Demeure, comme Conversion à soi-même, tout cela de façon unique, irrésistible, transcendante. Car elle n'est pas cause seulement de la conservation des êtres, de leur vie ou de leur achèvement, de façon à recevoir, selon cette fonction ou d'autres opérations de sa Providence, le nom de Bien au delà de tout noms; mais il faut ajouter qu'elle contient d'avance en soi tout être de façon simple et indéfinissable, par le don bienfaisant de sa parfaite et unique Providence, cause universelle, en sorte qu'on peut la louer et la nommer convenablement à partir de tout être.