3.
J’ai tenu aussi à écrire ces observations, afin de les mettre dans les mains de ceux à qui je ne puis reprendre, pour les corriger, les copies de ce que j’ai publié. Je ne passe pas sous silence les livres que j’ai composés, n’étant encore que catéchumène, mais ayant déjà abandonné mes espérances terrestres, quoique j’eusse gardé encore la vanité des lettres humaines; car ils sont parvenus à la connaissance de ceux qui les lisent ou les copient; et on les consulte avec quelque utilité si on pardonne à leurs défauts, ou du moins si, ne leur pardonnant pas, on ne s’attache pas à leurs erreurs. Ainsi donc, si on me lit, qu’on veuille bien ne pas m’imiter dans mes fautes, mais dans mon désir de correction et de progrès. Ce progrès, on le remarquera peut-être dans mes opuscules, si l’on consent à les parcourir dans l’ordre où ils ont été écrits. Je ferai, dans le présent ouvrage, tout ce qui dépendra de moi pour que cet ordre soit bien connu.
