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Les confessions de Saint Augustin
CHAPITRE X. LA VOLONTÉ DE DIEU N’A PAS DE COMMENCEMENT.
12. Ne sont-ils pas tous remplis des ruines de leur vétusté, ceux qui nous disent : Que faisait Dieu avant de créer le ciel et la terre? S’il demeurait dans l’inaction, pourquoi eu est-il sorti, pourquoi y est-il rentré? S’il s’est accompli en Dieu un acte nouveau, une volonté nouvelle, pour donner l’être à une créature qui n’était pas sortie du néant, est-il une éternité vraie là où naît une volonté qui n’était pas? car la volonté de Dieu n’est pas la créature. Elle est antérieure à la créature. Nulle création sans préexistence de la volonté créatrice. La volonté de Dieu appartient donc à sa substance. Que s’il est survenu dans la substance divine quelque chose de nouveau, on ne peut plus en vérité la dire éternelle. Et si Dieu a voulu de toute éternité l’existence de la créature, pourquoi, elle aussi, n’est-elle pas éternelle?
Edition
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Confessiones
Caput 10
Nonne ecce pleni sunt vetustatis suae qui nobis dicunt: Quid faciebat deus, antequam faceret caelum et terram? si enim vacabat, inquiunt, et non operabatur aliquid, cur non sic semper et deinceps, quemadmodum retro semper cessavit ab opere? si enim ullus motus in deo novus extitit et voluntas nova, ut creaturam conderet, quam numquam ante condiderat, quomodo iam vera aeternitas, ubi oritur voluntas, quae non erat? neque enim voluntas dei creatura est, sed ante creaturam, quia non crearetur aliquid, nisi creatoris voluntas praecederet. ad ipsam ergo dei substantiam pertinet voluntas eius. quod si exortum est aliquid in dei substantia, quod prius non erat, non veraciter dicitur aeterna illa substantia; si autem dei voluntas sempiterna erat, ut esset creatura, cur non sempiterna et creatura?