1.
L'Ecriture se divise en deux parties, comme nous le fait entendre le Seigneur lui-même, quand il compare un docteur versé dans la science du royaume de Dieu à un père de famille « qui «tire de son trésor des choses anciennes et des choses nouvelles 1;» ces deux parties s'appellent aussi les deux Testaments. Dans les saints Livres, il faut toujours examiner la révélation des vérités éternelles, le récit des évènements, les prophéties, les préceptes et les avis moraux. A propos des évènements on se demande s'il suffit de prendre les faits au sens figuré, et s'il ne faut pas encore les accepter et en soutenir l'authenticité comme faits historiques. Qu'il y ait des allégories dans l'Ecriture, c'est ce qu'aucun chrétien n'oserait nier, pour peu qu'il songe aux paroles de l'Apôtre quand il dit: « Toutes ces choses leur arrivaient pour nous servir de figures 2 ; » ou quand il cite ces mots de la Genèse: « Ils seront deux en un même Corps 3, » pour exprimer le mystère auguste de l'union de Jésus-Christ avec son Eglise 4.
