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Commentaire sur la première épitre aux Corinthiens
2.
Voyez-vous encore une fois la sagesse de l’apôtre ? Toujours , et surtout en ce cas-ci , il prouve par l'exemple du Christ qu'il faut croire à la résurrection. En effet, si notre corps est un membre du Christ, et si le Christ est ressuscité , il faut, que le corps suive la tête : « Par sa puissance ». Comme ce qu'il vient d'affirmer est incroyable et ne peut se saisir par le raisonnement, il attribue à la puissance infinie la résurrection du Christ et en tire une forte démonstration contre les incrédules. Il n'emploie pas cet argument pour la résurrection du Christ; il ne dit pas: Dieu (403) ressuscitera le Seigneur; car le fait a déjà eu lieu: que dit-il donc? «Dieu a ressuscité le Seigneur », et il n'a pas besoin de preuve. Mais il ne parle pas ainsi de notre résurrection , qui n'a pas encore eu lien: qu'en dit-il ? « Et nous ressuscitera aussi par sa puissance», fermant ainsi la bouche à ses adversaires, puisque la puissance du Dieu qui ressuscite est déjà démontrée. Et s'il attribue au Père la résurrection du Fils, que cela ne vous trouble pas. Ce n'est pas parce que le Christ n'a pas pu se ressusciter lui-même; puisqu'il a dit: « Détruisez ce temple et je le relèverai en trois jours ». (Jean, II, 19.) Et encore: « J'ai le pouvoir de donner ma vie et j'ai le pouvoir de la reprendre ». (Id. X, 13.) Et il dit aussi dans les Actes : « Auxquels il se montra vivant ». (Act. I, 3.) Pourquoi donc Paul parle-t-il ainsi? Parce qu'il attribue au Père les actions du Fils et au Fils les actions du Père. « Car tout ce que le Père fait », dit le Christ lui-même , « le Fils le fait pareillement ». (Jean, V, 19.) Et c'est tout à fait à propos qu'il rappelle ici la résurrection , pour contenir par cette espérance la tyrannie de la gourmandise , disant presque en propres termes: Vous avez mangé et bu sans mesure : à quoi cela aboutira-t-il? A rien qu'à la corruption. Vous avez été uni au Christ; quel en sera le résultat? Un résultat magnifique, admirable; cette future résurrection, pleine de gloire et au-dessus de tout ce qu'on en peut dire.
Que personne donc ne refuse de croire à la résurrection ; et si quelqu'un n'y croit pas, qu'il songe combien Dieu a produit de rien, et qu'il eu tire une preuve en faveur de ce dogme. En effet , ce qui existe est beaucoup plus merveilleux et contient un grand miracle. Dieu prend de la terre (et la terre n'existait pas auparavant ) , il la pétrit et il en fait l'homme. Comment la terre est-elle devenue un homme? comment a-t-elle été produite, quand elle n'existait pas ? Et comment produit-elle elle-même ces innombrables espèces d'animaux, de semences, de plantes, sans douleurs d'enfantement, sans être arrosée par les pluies, sans culture, sacs boeufs, sans charrue, sans rien qui l'aide en ce travail ? C'est pour vous enseigner tout d'abord le dogme de la résurrection , que tant de variétés de plantes et d'animaux sont sortis d'une terre inanimée et insensible. C'est en effet quelque chose de plus incompréhensible que la résurrection.
Rallumer un flambeau éteint, ou produire un feu qui n'existe pas, ce n'est pas la même chose; ce n'est pas non plus la même chose de rebâtir une maison détruite ou d'en élever une qui n'existe pas. Dans le premier cas, il y a au moins des matériaux, s'il n'y a pas autre chose; mais dans le second , on n'aperçoit aucune substance. C'est pourquoi Dieu a d'abord fait ce qui semble le plus difficile, pour vous faire admettre ce qui est le plus facile. Et si je dis plus difficile, ce n'est pas pour Dieu, mais par rapport à nos propres idées; car rien n'est difficile à Dieu; ruais comme le peintre qui peut tracer une image, en fera facilement dix mille, ainsi Dieu peut créer des mondes par milliers, des mondes innombrables; ou plutôt , comme il vous est facile d'imaginer une ville et des mondes sans nombre, ainsi, et bien plus aisément encore, Dieu peut les créer. Car enfin cette pensée exige encore de vous un petit espace de temps ; mais il n'en est pas ainsi de Dieu ; autant les pierres sont plus lourdes que les objets les plus légers et que notre propre pensée, autant notre pensée elle-même est au-dessous de la rapidité avec laquelle Dieu crée.
Vous admirez son pouvoir sur la terre? Songez aussi comment le ciel qui n'existait pas a été fait, et des étoiles innombrables, et le soleil et la lune ; car rien de cela n'était. Ensuite, dites-moi comment et sur quoi tout cela, une fois créé, se maintient? Quel est leur point d'appui, quel est celui de la terre? Ce qu'il y a au-delà de la terre? Et après cela, quoi encore? Voyez-vous dans quel abîme se perd l'oeil de votre intelligence, si vous ne recourez aussitôt à la foi et à la puissance incompréhensible du Créateur? Que si vous voulez juger d'après les opérations humaines , vous pourrez peu à peu donner des ailes à votre pensée. Quelles opérations , dites-vous? Ne voyez-vous pas comment les potiers forment un vase d'une matière brisée et informe ? comment ceux qui coupent les métaux font voir que la terre est de l'or, du fer, de l'airain? comment les verriers transforment du sable en un corps solide et transparent? Parlerai-je des corroyeurs, dé ceux qui teignent les vêtements en pourpre, comme ils métamorphosent l'objet qui prend la teinture? Parlerai-je de notre génération ? comment un peu de semence, informe, sans figure, entre dans la matrice qui la reçoit? D'où vient donc la (404) formation animale ? Qu'est-ce que le blé? Ne jette-t-on pas simplement le grain dans la terre? Une fois jeté, n'y pourrit-il pas? D'où viennent les épis , les barbes, les chaumes et tout le reste? Un petit pépin de figue tombant en terre ne produit-il pas souvent des racines, des branches et des fruits? Vous admettez tout cela sans en rechercher curieusement la cause, et vous ne demandez compte à Dieu que de la transformation de nos corps ? Est-ce pardonnable ?
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Homilien über den ersten Brief an die Korinther (BKV)
II.
14. Gott aber hat sowohl den Herrn auferweckt und wird auch uns auf erwecken durch seine Kraft.
Siehst du da wieder die apostolische Weisheit? Denn stets beweist er die Glaubwürdigkeit der Auferstehung Christi und ganz vorzüglich hier. Ist nämlich unser Leib ein Glied Christi, Christus aber auferstanden, so wird gewiß das Glied dem Haupte folgen. „Durch seine Kraft.“ Weil nämlich die Auferstehung unglaublich schien und durch Vernunftschlüsse nicht erwiesen werden kann, so schreibt er die Auferstehung Christi seiner unbegreiflichen Kraft, zu, und Dieses bietet ihm gegen die Ungläubigen einen starken Beweis für die Auferstehung überhaupt. Von der Auferstehung Christi sagt er aber nicht: Gott wird auch den Herrn auferwecken; denn die Sache war schon in Erfüllung gegangen; sondern wie drückt er sich aus? „Gott aber hat den Herrn auferweckt,“ und Das bedürfte keines Beweises. Aber von unserer Auferstehung, die noch nicht geschehen ist, spricht er nicht also, sondern wie? „Auch uns wird er auferwecken durch seine Kraft,“ und so schlägt er die Gegner durch die glaubwürdig erwiesene Kraft Desjenigen, der uns erweckt. Daß er aber die Auferstehung Christi dem Vater zuschreibt, laß dich ja nicht beirren; denn Das schreibt er nicht, als wenn Christus zu ohnmächtig wäre; denn Christus selber sagt ja: „Zerstöret diesen Tem- S. 282 pel, und in drei Tagen werde ich ihn wieder aufbauen;“1 und wieder: „Ich habe Macht, mein Leben hinzugeben, und habe Macht, es wieder zu nehmen.“2 Und Lukas sagt in der Apostelgeschichte: „Diesen zeigte er sich wieder lebendig.“3 Warum aber drückt sich Paulus so aus? Weil er, was dem Sohne zukommt, dem Vater zuschreibt und umgekehrt. „Denn“, spricht er, „was dieser thut, Das thut auf gleiche Weise der Sohn.“4 Sehr passend erinnert er hier an die Auferstehung und dämpft durch diese Hoffnung die Sucht, zu schwelgen, als wollte er sagen: Du hast unmäßig gegessen und getrunken, und was wird das Ende davon sein? Nichts Anderes als der Untergang. Du lebst mit Christus vereint; und was wird der Ausgang sein? Groß und herrlich wird er sein, nämlich die künftige glorreiche und unbeschreiblich selige Auferstehung.
Niemand zweifle daher an der Auferstehung; wenn aber Jemand nicht daran glaubt, so bedenke er, wie Vieles Gott aus Nichts gemacht hat, und auch diese wird ihm glaublich erscheinen; denn das schon wirklich Geschehene ist weit ausserordenlicher und wunderbarer! Betrachte nur: er nahm Thon, mischte denselben und bildete aus der Erde, die früher nicht war, den Menschen! Wie wurde denn die Erde zum Menschen? Wie wurde sie, die früher nicht war, in’s Dasein gerufen? Und wie wurden aus ihr all die zahllosen Geschlechter der Thiere, der Samen und Pflanzen erzeugt, ohne vorausgehende Geburtsschmerzen, ohne befruchtenden Regen, ohne Anbau, ohne Pflug und Ackergeräthe; was die Erzeugung jener Gewächse fördern konnte? Darum nämlich entstanden beim Anbeginne aus dieser todten und gefühllosen Masse so viele Geschlechter von Pflanzen und Thieren, damit sie dich frühe schon über die Möglichkeit der Auferstehung belehrten. Denn dieses Entstehen ist S. 283 unbegreiflicher als die Auferstehung; denn es ist nicht einerlei, ein erloschenes Licht wieder anzuzünden und dort Feuer schaffen, wo keines ist; es ist etwas Anderes, ein zerstörtes Haus wieder aufbauen und ein Gebäude errichten, wo keines gewesen; denn in ersterem Falle ist, wenn auch nichts Anderes, doch das Materiale vorhanden, im zweiten Falle nicht einmal dieses. Daher schuf Gott zuerst Das, was schwieriger schien, damit du dadurch das Leichtere annehmen solltest. „Schwieriger“ sage ich nicht in Bezug auf Gott, sondern gemäß unserer Art zu denken; denn für Gott gibt es nichts Schwieriges, sondern gleichwie ein Maler, der ein Gemälde ausgeführt hat, mit leichter Mühe auch tausende fertigen kann: so ist es für Gott ein Leichtes, tausend, ja zahllose Welten zu erschaffen; oder vielmehr, wie es dir leicht ist, eine Stadt und zahllose Welten zu denken, so leicht und viel leichter noch ist es für Gott, sie zu erschaffen. Du brauchst nämlich wenigstens einige Zeit, Dieses zu denken, Gott aber nicht so; denn wie weit der flüchtigste Gegenstand, ja sogar unser Gedanke, an Schnelligkeit den schwerfälligen Stein übertrifft, so weit übertrifft Gott im Erschaffen an Schnelligkeit unsere Gedanken. Hast du nun seine Schöpferkraft an der Erde bewundert? Betrachte nun, wie der Himmel, wie die zahllosen Sterne, wie Sonne und Mond entstanden, und Dieß alles aus Nichts! Sage mir ferner, wie sie nach der Erschaffung befestiget blieben, auf welchem Grunde sie ruhen? Worauf die Erde gegründet sei? Und was sich unter der Erde und noch weiter darunter befinde? Siehst du, wie das Auge deines Geistes von einem gewaltigen Schwindel erfaßt wird, wenn du nicht alsbald zum Glauben und zur unbegreiflichen Kraft des Schöpfers zurückkommst? Willst du aber auch aus menschlichen Dingen schließen, so kannst du allmählig deine Gedanken beflügeln. Aus welchen menschlichen Dingen? wirst du fragen. Siehst du nicht, wie die Töpfer zerbrochene und entstellte Geschirre umbilden? wie Diejenigen, welche Bergbau betreiben, die Erde als Gold, Eisen und Kupfer aufzeigen? ferners, wie die Glasarbeiter S. 284 aus dem Sande einen platten und durchsichtigen Körper bilden? Soll ich von den Gerbern reden und Denjeninen, die in Purpur färben, wie Das, was die Färbung erhalten, als etwas ganz Anderes erscheint? Soll ich von unserer Erzeugung sprechen? Ist es vorerst nicht ein wenig unförmlicher und gestaltloser Same, den die Gebärmutter aufnimmt? Woher nun die vollkommene Ausbildung des Menschen? Und was hat es mit dem Getreide für eine Bewandtniß? Wird nicht ein nacktes Körnlein in die Erde geworfen? Fault es nicht, nachdem es gesäet ist? Woher denn die Ähre, der Stengel und Halm und alles Andere? Hat nicht oft ein winziges Samenkörnlein von einer Feige, wenn es in die Erde kam, Wurzel geschlagen, Zweige getrieben und Früchte gebracht? Jedes hievon nimmst du an und fragest nicht weiter; nur Gott willst du zur Rede stellen über die Umwandlung unseres Leibes. Und wie unverzeihlich ist Das!