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Commentaire sur la première épitre aux Corinthiens
4.
Que faire donc? direz-vous. Dois-je périr à cause de lui? Non précisément à cause de lui, car vous n'êtes pas non plus resté sans péché; et. si vous n'avez pas commis le même, vous en avez certainement commis un autre. D'ailleurs, vous n'avez rien perdu au châtiment; vous y avez gagné, agi contraire. Si vous eussiez dû rester toujours mortel, peut-être auriez-vous raison de dire ce que vous dites; mais maintenant vous êtes immortel, et si vous le voulez, vous pouvez surpasser le soleil même en éclat. Si je n'avais pas eu un corps mortel, dites-vous, je n'aurais pas péché. Eh ! de grâce , Adam avait-il un corps mortel , quand il a péché? Non : car si son corps eût été mortel, la mort ne lui eût pas été infligée par forme de punition. C'est ce qui prouve qu'un corps mortel n'est point un obstacle à la vertu, qu'il rend sage, au contraire, et procure les plus grands avantages. Si, en effet, l'attente seule de l'immortalité a inspiré un si grand orgueil à Adam, à quel point aurait-il porté l'arrogance , s'il eût été réellement immortel? Maintenant, depuis la, chute , vous pouvez expier Nos péchés, puisque votre corps est vil, abject, sujet à la décomposition: car ces considérations sont propres à rendre sage mais si vous aviez péché dans un corps immortel , peut-être vos péchés eussent-ils duré davantage. N'accusez donc point la mortalité d'être la cause du péché; c'est la mauvaise volonté qui est la racine de tous les maux. Pourquoi le corps d'Abel ne lui a-t-il porté aucun préjudice? Pourquoi n'a-t-il servi de rien aux démons de n'avoir pas de corps? Voulez-vous savoir comment un corps mortel n'est pas nuisible, mais est même utile? Voyez ce que vous gagnez par lui si vous êtes sobre. Il vous retire du vice , il vous en arrache par les douleurs, les chagrins, les travaux et autres moyens semblables.
Mais, dites-vous, il m'entraîne à la fornication. Ce n'est pas lui , mais l'incontinence; tandis que les choses que je vous indiquais tout à l'heure lui appartiennent en entier. Aussi n'est-il pas donné à l'homme qui entre dans cette vie de se soustraire à la maladie, àla douleur, à la tristesse; mais il peut ne pas commettre la fornication. Si les vices étaient naturels au corps, ils seraient universels : car tout ce qui est naturel est universel. Or, la fornication ne l'est pas : elle provient de la volonté, tandis que la souffrance vient de la nature. N'accusez pas votre corps, ne vous laissez pas ravir par le démon l'honneur que Dieu vous a fait. Si nous le voulons , le corps sera un frein excellent pour contenir les mouvements de l'âme, réprimer l'orgueil, empêcher la jactance et nous aider dans des oeuvres très-importantes. Ne me parlez pas de certains fous furieux; nous voyons souvent des chevaux secouer frein et cocher et se jeter dans les précipices; nous ne nous en prenons pas au frein pour cela; il a été jeté de côté ; ce n'est pas lui qui est cause du mal, mais le cocher qui n'a rien su retenir. Croyez qu'il en est de même ici : Si vous voyez un jeune orphelin commettre mille sottises, n'accusez pas son corps, mais le cocher, c'est-à-dire, la raison qui se laisse entraîner. Les rênes n'embarrassent pas le cocher, mais lui seul est coupable s'il ne sait pas les tenir convenablement; aussi est-ce lui qu'elles accusent quand elles sont enchevêtrées, qu'elles l'entraînent à terre et le forcent à partager leur propre infortune.
De même en est-il ici : Tant que tu tenais les rênes, dit le frein, je dirigeais la bouche du cheval; mais parce que tu as tout lâché, je te punis de ta négligence, je m'embarrasse et je t'entraîne, pour ne plus éprouver le même sort. Que personne ne s'en prenne donc aux rênes, mais à lui-même et à sa volonté corrompue. Car chez nous la raison est le cocher; et le corps joue le rôle des rênes qui établissent le rapport entre les chevaux et le cocher. Si les rênes sont tenues régulièrement, remplissent bien leur fonction, vous n'éprouverez rien de fâcheux; si vous les lâchez, tout disparaît, tout est perdu. Soyons donc sages , et n'accusons pas notre corps, mais notre mauvaise volonté. C'est là l'oeuvre du démon d'exciter les insensés à accuser leur corps, Dieu, le prochain, tout plutôt que leur propre (406) perversité, de peur qu'ils ne coupent la racine de leurs maux, s'ils venaient à la connaître. Mais vous qui connaissez ses embûches, tournez votre colère contre lui, mettez le cocher sur le siège et tournez, vos yeux vers Dieu. Partout ailleurs, celui qui propose un combat ne s'en. mêle pas et attend la fin : mais ici c'est Dieu même qui règle et établit la lutte.
Rendons-le-nous donc propice, et nous obtiendrons certainement les biens futurs, par la grâce et la bonté de Notre-Seigneur Jésus-Christ, en qui appartiennent au Père, en union avec le Saint-Esprit, la gloire, l'empire, la force, l'honneur, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.
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Homilien über den ersten Brief an die Korinther (BKV)
IV.
Warum soll denn aber ich, wirst du sagen, seinetwegen zu Grunde gehen? Gewiß nicht seinetwegen gehst du zu Grunde; denn auch du bist nicht ohne Sünde geblieben, und hast du nicht dieselbe begangen wie Jener, so hast du andere begangen. Übrigens brachte die Strafe dir keinen Nachtheil, sondern sogar Gewinn. Bliebest du immerfort sterblich, dann hätten deine Worte wohl noch einigen Sinn; nun aber bist du unsterblich und kannst, wenn du nur willst, die Sonne an Glanz übertreffen. Allein, sagst du, wenn ich keinen sterblichen Leib empfangen hätte, so würde ich nicht gesündiget haben. Wie? sage mir: hat denn Adam in einem sterblichen Leibe gesündiget? Keineswegs! Denn wäre er sterblich gewesen, so würde er nicht nachher zur Strafe den Tod haben erleiden müssen. Daß aber auch ein sterblicher Leib der Tugend nicht hinderlich sei, sondern zur Selbstbeherrschung viel beitrage, erhellet daraus: Wenn nämlich schon die bloße Erwartung der Unsterblichkeit den Adam so sehr aufblähte, wie hoch würde sein Übermuth nicht gestiegen sein, wenn er wirklich unsterblich geblieben wäre! Sündigest du jetzt, so kannst du die Sünden tilgen, da dein Leib niedrig, hinfällig und verweslich ist, — denn gerade diese Gedanken sind geeignet, dich zur Tugend zu stimmen; — hättest du aber in einem unsterblichen Leibe gesündigt, so wäre die Sünde vielleicht bleibender. Also nicht die Sterblichkeit ist Ursacke der Sünde (gib ihr keine Schuld), sondern der böse Wille ist die Wurzel der Übel. Denn warum schadete der sterbliche Leib dem Abel Nichts? Warum nützte den Dämonen ihr unkörperliches Wesen Nichts? Willst du einsehen, wie der sterblich gewordene Leib nicht nur nicht schadet, sondern nützet? Höre, wieviel du dadurch gewinnst, wenn du nur vorsichtig bist! Er entzieht dich der Sünde und entreißt dich dem Schmerz, der Traurigkeit, den Mühsalen und ähnlichen Dingen. Aber er treibt auch zur Unzucht, sagst du. Nicht der Leib, sondern die Zügellosigkeit; denn Alles, was ich eben genannt, ist mit dem Körper verbunden. Daher kann Niemand, der in diese Welt eintritt, leben, ohne zu erkranken, S. 288 ohne Schmerz und Trauer zu empfinden, wohl aber ohne Unzucht zu treiben. Wenn also das Laster zur Natur des Körpers gehörte, so müßte es allgemein sein; denn was Natur ist, ist allgemein, die Unzucht ist das aber nicht: Schmerz empfinden klebt der Natur an, Unzucht treiben hängt vom Willen ab. Klage also nicht den Körper an, damit der Teufel dir nicht die Ehre raube, die Gott dir gegeben! Denn wenn wir wollen, ist der Leib ein vortrefflicher Zaum, um das unbändige Wesen der Seele zu zügeln, den Ubermuth zu dämpfen, den Stolz zu beugen, und ein Mittel zur Verrichtung der größten Tugendwerke. Rede mir nicht von den Rasenden; sehen wir doch oft Pferde, die Zaum und Wagenlenker abschütteln und sich über Abgründe stürzen! Und doch werfen wir die Schuld nicht auf den Zaum; denn nicht dieser, sondern der Fuhrmann, der denselben nicht einhielt, hat Alles verdorben. So mußt du auch hinüber denken: siehst du einen Jüngling, der ohne Aufsicht dahinlebt und zahllose Sünden begeht, so wirf die Schuld nicht auf den Körper, sondern auf den Fuhrmann, der sich mit fortreissen läßt — die Vernunft. Gleichwie die Zügel dem Fuhrmann wenig zu schaffen geben, dieser hingegen alles Unheil anrichtet, wofern er dieselben schlecht handhabt, — wodurch sie ihm denn auch oft zur Strafe werden, indem er sich in dieselben verwickelt, von ihnen umschlungen und fortgeschleppt wird: — so verhält es sich eben auch hiermit. Der Zaum spricht: Ich regierte durch die Zügel das Maul des Rosses, so lange du (Fuhrmann) mich festhieltest; weil du mich aber aus den Händen gelassen, so strafe ich dich ob dieser Unachtsamkeit, umschlinge dich und schleppe dich fort, damit mir Diefes nicht wieder geschehe. Niemand beschuldige daher die Zügel, sondern sich selber und seinen verkehrten Sinn! Denn unser Fuhrmann ist die Vernunft, die Zügel aber, die Roß und Fuhrmann verbinden, der Leib. Werden also die Zügel richtig gehandhabt, so wird dir nichts Schlimmes begegnen; läßt du sie aber entgleiten, so richtest du Alles zu Grunde. Darum lasset uns weise sein und nicht den Leib verklagen, S. 289 sondern den bösen Willen; denn das ist vorzüglich das Werk des Teufels, daß er die Thoren dafür gewinnt, eher den Leib, Gott und den Nächsten anzuklagen als ihr verkehrtes Gemüth, damit sie ja nicht, wenn sie den wahren Grund fänden, befreit würden von der Wurzel des Bösen. Ihr aber, die ihr die Arglist des Feindes erkennet, kehrt eueren Haß gegen ihn; laßt die Vernunft als Führerin ihren Sitz behaupten und richtet das Geistesauge auf Gott! Bei andern Kämpfen trägt Der, welcher sie anordnet, zum Siege Nichts bei, sondern harret des Ausgangs; hier aber ist der Kampfrichter Gott; diesen sollen wir uns daher zu einem gnädigen Richter machen; dann werden wir sicher der zukünftigen Güter theilhaftig werden durch die Gnade unseres Herrn Jesus Christus, dem sammt dem Vater und dem hl. Geiste sei Ruhm, Ehre und Herrschaft jetzt und allezeit und von Ewigkeit zu Ewigkeit. Amen.