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Commentaire sur la première épitre aux Corinthiens
3.
C'est aux grecs que nous faisons ces raisonnements et d'autres de ce genre ; quant à ceux qui suivent les Ecritures, ils n'ont pas même besoin qu'on en parle. Si, en effet, vous voulez soumettre toutes les oeuvres de Dieu à une enquête, en quoi Dieu est-il au-dessus de l'homme ? Et encore y a-t-il peu d'hommes avec qui nous agissions ainsi. Si donc il est des hommes avec qui nous nous dispensons de ces recherches curieuses , à bien plus forte raison ne devons-nous point scruter la sagesse de Dieu ni lui demander de compte : d'abord parce que celui qui a parlé est digne de foi ; ensuite parce que le sujet même n'admet pas l'action du raisonnement. Car Dieu n'est pas tellement pauvre qu'il ne puisse faire que des choses accessibles à votre faible intelligence. Si vous ne comprenez pas même l’oeuvre d'un artisan , beaucoup moins comprendrez-vous celle de l'Ouvrier par excellence. Ne rejetez donc point le dogme de la résurrection, autrement vous serez bien loin des espérances à venir. Mais où est donc la sagesse, ou plutôt l'immense folie de nos contradicteurs ? Ils demandent: Comment un,corps peut-il ressusciter quand il a été mêlé à la terre, qu'il est devenu terré et que cette terre elle-même a été déplacée ? Cela vous semble impossible , mais non à celui dont l'œil ne dort pas; car tout est à découvert devant lui. Vous ne voyez pas la distinction qui subsiste dans la confusion ; mais lui voit tout; vous ne savez pas ce qui se passe dans le cœur de votre prochain, et lui le sait.
Si vous ne croyez pas que Dieu ressuscite, parce que vous ne comprenez pas comment il ressuscite, vous ne croirez pas non plus qu'il lit dans les coeurs , car ce sont dès choses cachées. Et encore même dans un corps dissous reste-t-il une matière visible , tandis que les pensées sont invisibles. Et celui qui voit parfaitement les choses invisibles, ne verra pas les choses visibles et ne pourra facilement discerner un corps? Chacun sent qu'il le peut. Ne rejetez donc point la résurrection: car c'est une suggestion diabolique. Et le démon n'a pas seulement en vue de détruire la foi à la résurrection , mais encore de détruire et d'anéantir les oeuvres de la vertu. En effet, l'homme qui ne s'attend pas à ressusciter et à rendre compte de ces actions, ne se pressera guère de pratiquer la vertu ; et, en retour , celui qui ne pratique pas la vertu, ne croira pas à la résurrection: car ce sont deux choses qui s'engendrent mutuellement : le vice par l'incrédulité, et l'incrédulité par le vice. Une conscience chargée de nombreuses iniquités, inquiète, redoutant la vengeance future et ne voulant pas se rassurer elle-même par le changement de vie , cherche le repos dans l'incrédulité. Et quand vous niez la résurrection et le jugement, ce pécheur dira : Je ne rendrai donc pas compte de mes crimes? Que dit cependant le Christ? « Vous êtes dans l'erreur, ne connaissant ni les Ecritures ni la puissance de Dieu ». (Matth. XXII, 29.) Dieu n'aurait pas tant fait s'il n'avait dû nous ressusciter, mais seulement nous détruire et nous réduire à néant; il n'eût point étendu cette vaste voûte du ciel sur nos têtes, ni étalé la terre comme un tapis sous nos pieds, il n'eût point créé tant de choses pour une si courte vie que la nôtre. Et s'il a l'ait tout cela pour la vie présente, que ne fera-t-il pas pour la vie future?
Mais si la vie future n'existe pas, nous sommés bien au-dessous des objets créés pour nous. En effet, le ciel , la terre, la mer, les fleuves, certains animaux mêmes, durent plus que nous; car la corneille, la race des éléphants et beaucoup d'autres encore, jouissent plus longtemps de la vie présente. Pour nous l'existence est courte et pénible , pour eux elle ,est longue et bien plus exempte de chagrin et de soucis. Comment, de grâce , le Créateur a-t-il plus favorisé le serviteur que le maître? Je vous en conjure, ne raisonnez pas ainsi : ne soyez pas , ô homme ! dénué d'intelligence, et puisque vous avez un tel Maître, ne méconnaissez pas ses richesses. Au commencement Dieu a voulu vous faire immortel, et vous ne l'avez pas voulu. Car c'étaient des indices d'immortalité, ces entretiens familiers avec Dieu , cette vie paisible , cette exemption de chagrin , de soucis, de travaux et des autres accidents du temps. Adam n'avait pas besoin (405) de vêtement, ni de maison, ni de rien de semblable; il était plus rapproché des anges; prévoyait beaucoup de choses à venir et était rempli d'une grande sagesse Ce que Dieu faisait en cachette, en formant la femme, il en eut connaissance. Aussi dit-il : « Maintenant voilà l'os de mes os et la chair de ma chair ». (Gen. II, 23.) Puis est venu le travail, puis la sueur, ensuite la honte, la crainte, la timidité à parler; car auparavant il n'y avait ni chagrin, ni douleur, ni gémissement. Mais il ne demeure pas longtemps dans cette situation honorable.
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Homilien über den ersten Brief an die Korinther (BKV)
III.
Dieses und Ähnliches sage ich zu den Heiden; denn zu Demjenigen, welche an die Schrift glauben, ist es nicht nöthig, hierüber zu reden. Wenn du alle Werke Gottes erforschen wolltest, was hätte Gott dann vor den Menschen voraus? Gibt es doch viele Menschen, deren Werke wir nicht erforschen; um so weniger ziemt es sich, über die Weisheit Gottes zu grübeln und nach ihren Gründen zu forschen. Denn erstens ist sein Ausspruch glaubwürdig, und zweitens läßt sich die Sache nicht durch Vernunftschlüsse begreifen. So arm ist Gott nicht, daß er nur solche Werke thut, die du mit deiner schwachen Vernunft zu begreifen vermagst. Wenn du das Werk eines Künstlers nicht begreifest, um wieviel weniger das Wert Gottes, des vollendetsten Künstlers! Zweifelt also nicht an der Auferstehung; denn sonst werdet ihr gar ferne sein von der zukünftigen Hoffnung! Welches ist aber die Weisheit oder, besser gesagt, die große Thorheit der Gegner? Wie kann denn der Leib wieder auferstehen, sagen sie, nachdem er mit der Erde vermischt, zu Staub geworden und verwehet sein wird? S. 285 Das scheint dir unbegreiflich, aber nicht jenem ewig wachenden Auge, vor dem Alles aufgedeckt daliegt. Du siehst zwar in jener Vermischung keine Trennung, er aber sieht Alles; du weißt ja auch nicht, was im Herzen des Nächsten vorgeht, er aber weiß Alles. Wenn du also nicht glaubst, daß Gott die Leiber erweckt, weil du nicht weißt, wie Dieses geschieht, so wirst du denn auch nicht glauben, daß er die Gedanken durchschaut? Diese sind ja auch unsichtbar. Der Körper hat, auch wenn er aufgelöst ist, noch einen sichtbaren Stoff, die Gedanken aber fallen nicht in die Augen. Wer also das Unsichtbare mit aller Genauigkeit kennt, wird Der das Sichtbare nicht durchschauen und das Körperliche leicht zu trennen vermögen? Das ist doch wohl Jedem einleuchtend. Zweifle also nicht an der Auferstehung; denn dieser Zweifel wäre Teufelslehre! Dem Teufel ist aber nicht allein darum zu thun, den Glauben an die Auferstehung zu untergraben, sondern auch die Tugendwerke zu verhindern und nutzlos zu machen. Denn wenn der Mensch nicht mehr glaubt, daß er auferstehen und über seine Werke werde Rechenschaft ablegen müssen, wird er nicht leicht die Tugend ergreifen; und ergreift er diese nicht, so glaubt er hinwieder auch nicht an eine Auferstehung: denn das Eine wird von dem Andern erzeugt, das Laster aus dem Unglauben und der Unglaube aus dem Laster. Denn das mit vielen Missethaten beladene Gewissen fürchtet sich und zittert vor dem kommenden Tag der Vergeltung und sucht sich endlich im Unglauben Trost, wenn es sich nicht durch Bekehrung zur Tugend Ruhe verschafft. Wenn du sagst, es gebe weder Auferstehung noch Gericht, so wird auch das böse Gewissen sagen: Also werde auch ich über meine Vergehen keine Rechenschaft geben.
Was sagt aber Christus? „Ihr irret, weil ihr weder die Schrift noch Gottes Kraft kennet.“1 Denn wollte uns S. 286 Gott nicht auferwecken, sondern auflösen und gänzlich vernichten, so würde er nicht so Vieles gethan haben. Er hätte dann nicht diesen Himmel ausgespannt, nicht diese Erde gegründet, nicht alles Andere für dieses kurze Leben geschaffen. Wenn er nun aber Dieses schon für das gegenwärtige Leben gethan hat, was wird er dann nicht für das künftige thun! Gibt es aber kein künftiges Leben, so stehen wir Dem, was unsertwegen geschaffen ist, weit nach. Denn der Himmel, die Erde, das Meer und die Flüsse, deßgleichen auch einige Thiere sind dauerhafter als wir; denn die Krähe, das Geschlecht der Elephanten und viele andere Thiere genießen das gegenwärtige Leben länger als wir. Für uns ist das Leben kurz und mühebeladen, für jene hingegen nicht nur lang, sondern auch frei von Sorgen und Gram. Wie nun, sage mir, hat Gott die Sklaven in eine bessere Lage versetzt als ihre Gebieter? So darfst du keineswegs denken; du darfst, o Mensch, nicht kurzsichtig den Reichthum Gottes verkennen, da du einen solchen Herrn hast. Denn von Anfang wollte dich Gott unsterblich erschaffen; aber du wolltest nicht; denn jener Umgang mit Gott, jenes glückselige Leben ohne Kummer, ohne Sorge und Arbeit, ohne andere irdische Mühsal, — waren Sinnbilder der Unsterblichkeit. Adam bedürfte ja keiner Kleidung, keiner Wohnung oder anderer ähnlicher Dinge; er glich vielmehr den Engeln, sah in vielen Dingen die Zukunft voraus und war mit hoher Weisheit begabt. Auch Das, was Gott im Verborgenen gethan, — bezüglich der Erschaffung des Weibes, — war ihm bekannt; darum sprach er auch: „Das ist nun Gebein von meinem Gebeine und Fleisch von meinem Fleische.“2 Später erst kam die Arbeit, später der Schweiß, später die Scham und die Furcht und der Verlust des freien Verkehres mit Gott; denn Anfangs gab es keine Traurigkeit, keinen Schmerz, keinen Seufzer. Aber Adam beharrte nicht in dieser Würde.