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Commentaire sur la première épitre aux Corinthiens
2.
Mais ne pensez pas que j'y réussisse sans peine. C'est une course, c'est un combat multiple , c'est une tyrannie sans cesse renaissante et demandant sa liberté; mais je ne la subis point; je la comprime, au contraire, et je la dompte avec beaucoup de peine. Il dit ceci pour que personne ne se décourage de lutter en faveur de la vertu, à cause des difficultés de la lutte ; c'est ce qui lui fait dire « Je châtie » et : « Je réduis en servitude ». Il ne dit pas : Je tue, ni : Je punis; car la chair n'est point ennemie ; mais : « Je châtie » et « Je réduis en servitude » : ce qui est le langage d'un maître, et non d'un ennemi; d'un précepteur, et non d'un homme qui hait; d'un instituteur, et non d'un adversaire. « De peur qu'après avoir prêché aux autres, je ne sois moi-même réprouvé ». Or si Paul a craint, après avoir instruit tant de monde ; s'il a craint, après avoir prêché, mené la vie d'un ange, et dominé l'univers; que dirons-nous? Ne pensez pas, leur dit-il, qu'il vous suffise de croire pour être sauvés. Car si la prédication, l'instruction, la conversion d'une multitude d'hommes ne suffisent pas à me sauver, à moins que je ne me montre irréprochable, beaucoup moins pouvez-vous l'espérer. Puis il passe à d'autres exemples; comme il a parlé plus haut des apôtres, de l'usage commun, des prêtres, de lui-même, il parle ici des coin. bats olympiques, puis de sa personne encore, et revient aux histoires de l'Ancien, Testament. Mais comme son langage doit être plus sévère, (443) il donne son avis en général, et ne traite pas seulement de son sujet actuel, mais de toutes les maladies dont souffrent les Corinthiens.
A propos des combats profanes, il a dit : « Ne savez-vous pas? » Mais ici il dit : « Car je ne veux pas que vous ignoriez , mes frères ». Il leur fait entendre par là qu'ils ne sont pas très-instruits sur ce sujet. Qu'est-ce donc que vous ne voulez pas nous laisser ignorer? « Que nos pères ont été sous la nuée, et qu'ils ont traversé la mer ; qu'ils ont été baptisés en Moïse dans la nuée et dans la mer; qu'ils ont tous mangé la même nourriture spirituelle et bu le même breuvage spirituel (car ils buvaient de la pierre spirituelle qui les suivait; or cette pierre était le « Christ) ; cependant la plupart d'entre eux ne «furent pas agréables à Dieu ». Et pourquoi dit-il cela? Pour prouver que comme il n'a servi de rien aux Juifs de recevoir un si grand bienfait, ainsi il leur sera inutile d'avoir reçu le baptême et d'avoir participé aux mystères spirituels, s'ils ne mènent une vie digne de la grâce. C'est pourquoi il rappelle les types du baptême et des mystères. Que veut dire : « En Moïse ? » Nous sommes baptisés dans la foi au Christ et à sa résurrection, et comme devant participer aux mêmes mystères; (nous sommes baptisés pour les morts, dit-il plus bas [I Cor. XV, 29], c'est-à-dire, pour nos corps); ainsi les Juifs se fiant à Moïse, c'est-à-dire, le voyant entrer le premier dans les eaux, osèrent aussi y entrer après lui. Mais voulant rapprocher le type de la vérité, il ne s'exprime pas ainsi; il emploie le langage de la réalité, même en parlant de la figure : car le passage de la mer était le symbole du baptême; et ce qui suivit, le symbole de la Table sainte. En effet, comme vous mangez le corps du Maître, ainsi les Juifs mangeaient la manne; et comme vous buvez le sang, ainsi buvaient-ils l'eau de la pierre. Car quoique ces faits fussent sensibles, ils avaient cependant un sens spirituel, non par l'effet de la nature, mais par la grâce du don ; et ils nourrissaient l'âme en même temps que le corps, en la conduisant à la joie. Aussi ne parle-t-il point de la nourriture; là, en effet, il n'y avait pas seulement changement dans la manière de la donner, mais encore dans la nature : c'était de la manne; quant au breuvage, comme le mode de production était seul extraordinaire, et avait seul besoin de preuve, c'est pour cela qu'il dit : « Ils buvaient le même breuvage spirituel », en ajoutant : « Or cette pierre c'était le Christ ».
Car la nature de la pierre n'était pas de donner de l'eau, autrement l'eau aurait déjà jailli auparavant; mais il y avait une autre pierre spirituelle qui faisait tout, c'est-à-dire, le Christ toujours présent au milieu d'eux et auteur de tous ces prodiges. Aussi dit-il : « Qui le suivait ». Voyez-vous la sagesse de Paul, comme il montre le Christ agissant des deux côtés et rapproche ainsi la figure de la réalité? Celui, dit-il, qui faisait ces, dons aux Juifs est le même qui nous a préparé cette table ; celui qui les a conduits à travers la mer Rouge, est celui qui vous a amenés par le baptême ; celui qui leur fournissait de la manne et de l'eau , vous donne son corps et son sang. Voilà ce qui concerne ses dons; voyons maintenant la suite, et s'il les a épargnés, quand ils se sont montrés indignes de ses dons. Vous ne sauriez le dire. Aussi ajoute-t-il : « Cependant la plupart d'entre eux ne furent pas agréables à Dieu», bien qu'il leur eût fait un tel honneur. Mais cela ne leur servit à rien et la plupart d'entre eux périrent. Au fait tous périrent ; mais pour ne pas avoir l'air de prophétiser un désastre universel , il dit : « La plupart ». Or ils formaient une grande multitude; mais le nombre ne leur servit à rien; tous ces bienfaits étaient des signes d'amour; mais cela encore leur fut inutile, parce qu'ils ne rendirent point amour pour amour. Comme beaucoup ne croient point à ce qu'on dit de l'enfer, il leur prouve par les faits que Dieu punit les pécheurs, même après les avoir comblés de bienfaits. Si vous ne croyez point à l'avenir, leur dit-il, au moins vous ne refuserez pas de croire au passé.
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Homilien über den ersten Brief an die Korinther (BKV)
II.
Glaubet aber ja nicht, daß Dieß ohne Anstrengung geschehe; denn es ist ein Wettlauf und ein Gesammtkampf,1 und ohne Unterlaß erbebt sich die Macht der Natur und will die Schranken durchbrechen; allein ich dulde es nicht, S. 387 ich bezähme und unterwerfe sie mit vieler Anstrengung. Dieses sagt er, damit Niemand verzage, sich um der Tugend willen Mühe zu geben, weil sie beschwerlich ist. Darum sagt er: „Ich züchtige meinen Leib und bringe ihn in die Dienstbarkeit;“ er sagt nicht: Ich zerstöre und strafe ihn; denn das Fleisch ist nicht feindlich gegen mich; sondern: „Ich züchtige es und bringe es in die Dienstbarkeit.“ Ich verfahre als Herr, Lehrer und Zuchtmeister, nicht als Feind, als Gegner und Widersacher.
„Damit ich nicht etwa, nachdem ich Andern geprediget habe, selbst verworfen werde.“ Wenn, nun aber Paulus Das fürchtete, er, der so viele Menschen belehrte, der ein Herold und Bote des Evangeliums, der Führer des ganzen Erdkreises war: was sollen denn wir dazu sagen? Ihr dürfet nicht wähnen, will er sagen, daß es zur Seligkeit hinreiche, den Glauben angenommen zu haben. Denn wenn es mir, um selig zu werden, nicht hinreicht, gepredigt, gelehrt und unzählige Menschen für das Evangelium gewonnen zu haben, so gilt Das für euch um so mehr. Dann geht er wieder auf andere Beispiele über; und gleichwie er sich oben auf das Beispiel der Apostel und den gewöhnlichen Brauch, auf das der Priester und sein eigenes berufen, so beruft er sich nur auf die der Olympischen Kämpfe. Und nachdem er seines Beispieles Erwähnung gethan, so beruft er sich nun wieder auf alte Geschichten aus der heiligen Schrift. Und weil er sich etwas schärfer ausdrücken will, so gibt er eine allgemeine Ermahnung, indem er nicht bloß über den vorliegenden Gegenstand, sondern über alle Übel sich ausspricht, die unter den Korinthern herrschten. Bei Erwähnung der heidnischen Kampfspiele gebraucht er den Ausdruck: „Wisset ihr nicht?“ hier aber sagt er:
Kap. X.
1. Ich will aber nicht, daß ihr nicht wüßtet, Brüder,
wodurch er zu erkennen gibt, daß sie hierin nicht sehr unterrichtet seien. Und was ist Das, wovon du nicht willst, daß wir es nicht wüßten? „Daß unsere Väter alle unter der Wolke waren und alle durch das Meer gingen;
2. 3. 4. 5. und alle auf Moyses in der Wolke und im Meere getauft wurden; und alle dieselbe geistige Speise aßen und denselben geistigen Trank tranken (sie tranken nämlich aus dem geistigen Fels, der ihnen folgte, der Fels aber war Christus); jedoch nicht an der Mehrzahl derselben hatte Gott Wohlgefallen.
Warum aber sagt er denn Dieses? Um zu zeigen, daß, gleichwie Jenen ein so großes Geschenk Nichts nützte, auch Diesen die Taufe und die Mittheilung der geheimnißvollen Geistesgaben nicht helfen werden, wenn ihr Wandel nicht der Gnade würdig sei; darum erwähnt er der Taufe und der Vorbilder dieser Geheimnisse. Was will Das sagen: „Sie sind auf Moyses getauft worden“? Gleichwie wir auf den Glauben an Christus und seine Auferstehung getauft werden, in der Hoffnung, derselben Gnade theilhaftig zu werden, — „denn um der Todten willen lassen wir uns taufen,“ heißt es,2 d. h. um unserer Leiber willen; — so wagten es auch Jene, da sie Moyses voranschreiten sahen, zwischen den Wassern durchzuschreiten. Weil er aber das Vorbild der Sache näher S. 389 bringen will, so bezeichnet er das Bild selbst mit dem Namen der vorgebildeten Sache. Das erste nämlich ist das Vorbild des Taufbades, das andere aber das des heiligen Abendmahles. Denn wie du den Leib des Herrn genießest, so genoßen Jene das Manna; und wie du sein Blut trinkest, so tranken Jene das Wasser aus dem Felsen. War Das, was dort geschah, auch sinnenfällig, so wurde es doch auf eine wundervolle Weise gegeben, nicht nach der Ordnung der Natur, sondern der Gnade, und es nährte nicht nur den Leib, sondern auch die Seele und führte sie zum Glauben. Daher spricht er von der Speise Nichts; denn das Manna war sowohl der Weise, wie es gegeben wurde, als auch seiner Natur nach etwas Ausserordentliches; sondern er redet von dem Tranke, welcher bloß in der Art der Mittheilung ausserordentlich war, und Das wollte er eben beweisen. Darum sagt er nach den Worten: „Alle tranken denselben geistigen Trank; sie tranken nämlich aus dem geistigen Fels, der ihnen folgte,“ und fügt bei: „Der Fels aber war Christus.“ Denn nicht die Natur des Felsen, sagt er, machte jenes Wasser hervorströmen; sonst hätte ja auch früher solches daraus hervorströmen müssen; sondern ein anderer, geistiger Fels bewirkte das Ganze, nämlich Christus, der überall bei ihnen war und alle Wunder that; darum sagt er auch: „der ihnen folgte“. Siehst du die Weisheit des Paulus, wie er zeigt, daß Christus der Urheber von Beidem ist, und so das Vorbild in die Nähe der Wahrheit rücke? Derselbe, will er sagen, der Jenen Jenes (Manna und Wasser) gegeben, hat auch dieses Mahl eingesetzt; Derselbe, der Jene durch das Meer geführt, hat auch dich durch das Taufwasser geführt; Jenen hat er Manna und Wasser, dir sein Fleisch und Blut gegeben. So verhält es sich mit dem Geschenke. Laßt uns nun aber auch sehen, was folgt, ob Jene verschont blieben, da sie des Geschenkes unwürdig erschienen! Das läßt sich wohl nicht behaupten; darum setzt er auch bei: „Jedoch nicht an der Mehrzahl derselben hatte Gott Wohlgefallen,“ obwohl er S. 390 sie einer so großen Gnade gewürdiget hatte. Das nützte ihnen aber Nichts, sondern die Meisten Derselben gingen zu Grunde. Freilich kamen Alle um; allein er sagt bloß: „die Meisten“, um nicht auch ihnen den Untergang anzukündigen. Es war eine zahllose Menge; aber auch diese Menge half ihnen Nichts. Alles, was dort geschah, war Beweis von Liebe; allein auch Das frommte ihnen nicht, weil sie selbst keine Liebe bewiesen. Weil Viele die Lehre von der Hölle nicht glauben, weil sie nicht sichtbar ist und nicht in die Augen fällt, so beweist der Apostel aus Dem, was ehemals geschehen, daß Gott die Sünder bestrafe, obschon er ihnen zahllose Wohlthaten spendet. Wenn ihr das Zukünftige nicht glauben wollt, sagt er, so werdet ihr doch wohl nicht leugnen können, was schon geschehen ist.