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Commentaire sur la première épitre aux Corinthiens
4.
Par ceci il fait allusion à un autre grief dont il parle encore à la fin , les accusant de disputer sur les signes, et de murmurer à (445) l'occasion des épreuves en disant : Quand viendront les biens? Quand viendront les récompenses? Et c'est pour les en corriger et les effrayer qu'il dit: « Ne murmurez point comme quelques-uns d'entre eux murmurèrent, et ils périrent par l'exterminateur ». Car on ne nous demande pas seulement de souffrir pour le Christ, mais de supporter les événements avec courage et avec grande joie. C'est là toute la couronne ; en dehors de cela , ceux qui auront souffert à contre-coeur seront punis. Voilà pourquoi les apôtres se réjouissaient d'avoir été battus de verges, et Paul se glorifiait dans les afflictions. « Or toutes ces choses leur arrivaient en figure; et elles ont été écrites pour nous être un avertissement, à nous pour qui est venue la fin des temps ».
Il les épouvante encore en parlant de la fin, et les prépare à attendre un avenir plus terrible que le passé. De tout ce qui a été exposé, dit-il, il est clair que nous serons punis . cela est évident même pour ceux qui ne croient pas à l'enfer; et que la punition sera plus grave, cela résulte de ce que nous avons reçu plus de bienfaits et de ce que ces châtiments n'étaient que des figures. Si les dons sont plus grands, nécessairement les punitions le seront aussi. Voilà pourquoi il appelle les anciennes punitions des figures et dit qu'elles ont été écrites pour nous ; puis il rappelle le souvenir de la fin, pour éveiller la pensée de la consommation. Car les châtiments alors ne seront plus comme ceux-là qui avaient une fin et disparaissaient ; mais ils seront éternels. Comme les peines de cette vie passent avec la vie même , ainsi celles de l'autre monde ne finiront jamais. Quand il parle de « la fin des temps », il veut simplement dire que, le terrible jugement est proche. « Que celui donc qui croit être ferme prenne garde de tomber ». Ici il abat encore l'orgueil de ceux qui s'enflaient de leur science. Si ceux qui avaient reçu de tels bienfaits ont été ainsi punis , si d'autres l'ont été pour avoir simplement murmuré , d'autres pour avoir offert des tentations, et parce que le peuple ne craignait plus Dieu , bien qu'il eût été si favorisé; à bien plus forte raison nous en arrivera-t-il autant, si nous ne veillons sur nous. Il a donc raison de dire : « Que celui qui se croit ferme ». Car avoir confiance en soi, ce n'est pas être ferme comme on doit l'être ; avec cela , on tombe vite; les Juifs n'auraient pas subi un tel sort, s'ils avaient été humbles , et non orgueilleux et pleins de confiance. Il est donc clair que la source de ces maux sont d'abord la présomption, puis la négligence et la gourmandise.
Si donc vous êtes ferme, prenez garde de tomber. Car être ferme ici-bas ce n'est pas l'être solidement, tant que nous ne serons pas débarrassés des orages de cette vie et que nous n'aurons pas abordé au port: Ne soyez donc pas trop fier d'être ferme , mais prenez garde à la chute. Si Paul, le plus ferme des hommes, a craint , à bien plus forte raison devons-nous craindre nous-mêmes. L'apôtre disait : « Que celui qui croit être ferme prenne garde de tomber »; et nous, nous ne pouvons pas même dire cela, puisque presque tous sont déjà tombés, abattus, étendus à terre. Car à qui parlerai-je? Est-ce à celui qui vole tous les jours? Mais il a fait une lourde chute. Est-ce au fornicateur? Mais il est couché sur le sol. Est-ce à l'ivrogne? Mais lui aussi est à bas, et il ne s'en aperçoit pas même. En sorte que ce n'est pas le temps de tenir ce langage , mais bien plutôt celui que le prophète adressait aux Juifs, quand il leur disait : « Est-ce que celui qui tombe ne se relève pas ? » (Ps. XI.) Car tous sont à terre, et ne veulent pas se relever. Nos exhortations ne tendent donc plus à empocher de tomber, mais à donner à ceux qui sont tombés la force de se relever. Relevons-nous donc, enfin , mes bien-aimés, quoiqu'il soit. bien tard , relevons-nous et tenons-nous debout solidement. Jusqu'à quand resterons-nous couchés ? Jusqu'à quand resterons-nous ivres, appesantis par la convoitise des biens temporels? C'est bien le cas de dire maintenant : A qui parlerai-je ? Qui prendrai-je pour témoin? Tous sont si bien devenus sourds à l'enseignement de la vérité ! Et ils se sont par là attiré tant de maux ! Si on pouvait voir les âmes à nu, on aurait dans l'Eglise le spectacle que présente un champ de bataille après le combat : des morts et des blessés.
C'est pourquoi je vous en prie et vous en conjure : tendons-nous la main les uns aux autres et relevons-nous. Car moi aussi je suis du nombre des blessés et de ceux qui ont besoin de la main qui applique les remèdes. Cependant ne désespérez pas pour cela; si les blessures sont graves, elles ne sont pas incurables. Notre médecin est si puissant ! sondons seulement nos plaies; et fussions-nous tombés au plus profond du vice, il nous ouvrira bien (446) des voies de salut. D'abord, si vous pardonnez au prochain , vos péchés vous seront remis. « Si vous remettez aux hommes leurs offenses », nous dit Jésus-Christ, « votre Père céleste vous remettra aussi les vôtres ». (Matth. VI , 14.) Si vous faites l'aumône, il vous pardonnera vos 'péchés : « Rachetez » , est-il écrit, « vos iniquités au moyen de l'aumône ». (Dan. IV, 24.) Si vous priez avec ferveur, vous serez encore pardonné, comme nous le voyons par l'exemple de la veuve qui fléchit, à force d'instances, un juge inhumain. Si vous accusez vos péchés, vous recevrez de la consolation : « Accusez d'abord vos fautes, afin que vous soyez justifié ». (Is. XLIII, 26.) Si vous en êtes triste, ce sera encore un remède très-efficace ; car il est écrit : « J'ai vu qu'il était affligé, qu'il s'en allait triste, et j'ai corrigé ses voies ». (Is. LVII, 17,18.) Si vous supportez l'adversité avec patience, vous serez quitte de tout. C'est ce qu'Abraham dit au mauvais riche: « Lazare a reçu les maux et maintenant il est consolé ». (Luc , XVI , 25.) Si vous avez pitié de la veuve, vous vous laverez de vos péchés; car il est écrit: « Rendez justice à l'orphelin, faites droit à la veuve et venez discuter avec moi: quand vos péchés seraient rouges comme l'écarlate, je les rendrai blancs comme la neige ; fussent-ils de la couleur du safran, je les rendrai blancs comme la laine ». (Is. I, 17, 18.) Dieu ne laisse pas même paraître la cicatrice.
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Homilien über den ersten Brief an die Korinther (BKV)
IV.
9. Lasset uns nicht Christum versuchen, wie auch Einige von Jenen ihn versucht haben, die durch Schlangen getödtet wurden.
Damit spielt er auf ein anderes Laster an, welches er zuletzt erwähnt, indem er sie beschuldigt, wegen der Wunderzeichen gezankt und gemurrt zu haben, um Gott auf die Probe zu stellen, indem sie sprachen: Wann wird Gutes kommen, wann der Lohn? Daher fügt er warnend und abschreckend bei:
10. Auch murret nicht, wie Einige aus ihnen gemurrt haben, die zu Grunde gegangen sind durch den Verderber.1
Denn es kommt nicht nur darauf an, daß man um Christi willen leide, sondern daß man das Unangenehme muthig und mit großer Freude ertrage. Denn dadurch erwirbt man sich erst die volle Belohnung; wenn Das nicht geschieht, so steht den Ungeduldigen sogar Strafe bevor. S. 394 Darum freuten sich die Apostel über die Geißelhiebe, und Paulus frohlockte im Leiden.
11. Dieses alles aber ist als Vorbild Jenen widerfahren; geschrieben aber wurde es zur Warnung für uns, an welche die Ausgänge der Weltzeiten gekommen sind.
Hier schreckt er abermals durch Hinweisung auf die letzten Zeiten und bereitet sie auf noch größere Dinge vor, als die früheren waren. Denn daß wir Strafe zu erwarten haben, sagt er, geht aus dem Gesagten hervor, auch für Diejenigen, die an die Lehre von der Hölle nicht glauben. Härter wird diese Strafe sein, weil wir größere Wohlthaten empfangen haben, und weil Jenes nur ein Warnungsbild war. Denn wenn die Gnaden größer werden, so werden sicher auch die Strafen geschärft. Darum spricht er von Warnungsbildern und sagt, sie seien zu unserer Belehrung aufgeschrieben, und er gedenkt des letzten Zeitalters, um uns an das Ende der Dinge zu erinnern; denn künftig wird die Strafe nicht mehr endlich sein und aufhören, sondern sie wird ewig dauern. Sowie die Strafe im zeitlichen Leben mit dem Leben selber aufholt, so wird die Strafe jenseits ewig währen. Mit dem Ausdruck: „Ausgänge der Weltzeiten“ will er nichts Anderes sagen, als daß das furchtbare Gericht bevorstehe.
12. Sonach, wer vermeint zu stehen, sehe zu, daß er nicht falle!
Wieder dämpft er den Hochmuth Derjenigen, die mit ihrer Wissenschaft groß thaten. Wenn nämlich Jene, die so große Wohlthaten genoßen, solches leiden mußten; wenn Andere, bloß weil sie gemurrt, und wieder Andere, weil sie Gott versuchten, so hart gestraft wurden, und wenn jenes Volk nach so großen Dingen Gott nicht fürchtete: so wird uns dieses Loos, wenn wir nicht vorsichtig wandeln, um so S. 395 mehr treffen. Und treffend sagt er: „Wer vermeint zu stehen,“ denn ein solches Stehen ist nicht das rechte, sondern es ist ein Vertrauen auf die eigene Kraft; wer so steht, wird bald fallen. Auch jenes Volk würde nicht so gestraft worden sein, wenn es Nicht so großthuerisch auf sich selbst vertraut, sondern sich selbst beherrscht hätte. Daraus erhellet, daß vorzüglich der Stolz, dann aber Müssiggang und Schwelgerei die Quellen jener Übel seien. Darum, wenn du auch stehest, siehe zu, daß du nicht fallest! Denn hienieden gibt es kein Feststehen, bis wir einst erlöst aus den Fluthen dieses Lebens in den stillen Hafen einlaufen. Werde also nicht hochmüthig, wenn du stehest, sondern hüte dich vor dem Falle! Denn wenn schon Paulus, der Stärkste von Allen, fürchtete, so ziemt uns die Furcht um so mehr. Dieser Apostel that ja den Ausspruch: „Sonach, wer vermeint zu stehen, sehe zu, daß er nicht falle!“ Wir aber können nicht einmal Das sagen, da wir so zu sagen alle gefallen sind und Niedergestreckt auf dem Boden liegen. Wem soll ich Dieses sagen? Dem, der täglich raubt? Er liegt ja zu Boden und hat einen schweren Fall gethan. Dem Hurer? Auch der liegt hingestreckt. Dem Trunkenbolde? Er liegt ja auf der Erde und weiß es nicht. So ist es denn jetzt nicht an der Zeit, dieses Wort im Munde zu führen, sondern jenes prophetische, das da an die Juden erging: „Steht der Gefallene nicht mehr auf?“2 Alle liegen da und wollen nicht aufstehen. Darum ermahne ich nicht, daß wir vor dem Falle uns hüten, sondern den Gefallenen rufe ich zu, daß sie aufzustehen vermögen. Lasset uns also, Geliebte, wiewohl spät, uns erbeben! Lasset uns aufstehen und tapfer dastehen! Wie lange wollen wir liegen bleiben? Wie lange wollen wir berauscht und von irdischen Begierden betäubt so fortleben? Wohl darf auch ich jetzt die passende Frage stellen: Zu wem soll ich sprechen, und wem soll ich Dieses verkünden? S. 397 So sehr sind Alle taub für die Lehre der Tugend und dadurch aller Laster voll. Könnte man die Seelen nackt schauen, wie man in einem Heere nach der Feldschlacht die Einen todt, die Andern schwer verwundet erblickt, so würde man Dasselbe auch hier in der Kirche erblicken. Darum bitte und ermahne ich: reichen wir einander die Hand und stehen wir auf! Denn auch ich gehöre zu den Verwundeten, die des heilenden Arztes bedürfen; aber darum sollt ihr den Muth nicht verlieren; denn sind die Wunden auch schwer, so sind sie doch heilbar. Wir haben nämlich einen solchen Arzt, der uns, mag auch das Übel den äussersten Grad erreicht haben, viele Wege zur Besserung zeigt, woferne wir unsere Wunden nur fühlen. Denn wenn du dem Nächsten seine Beleidigungen verzeihest, so werden dir deine Missethaten vergeben werden. „Wenn ihr den Menschen verzeiht,“ spricht er, „so wird euer Vater im Himmel auch euch verzeihen.“3 Und wenn du Almofen gibst, so wird er dir die Sünden vergeben: „Tilge deine Sünden durch Almosen,“ heißt es,4 auch wenn du fleissig betest, wirst du Vergebung erlangen. Das lehrt jene Wittwe, die durch anhaltendes Bitten jenen hartherzigen Richter erweichte. Und wenn du deine Sünden bekennest, so wirst du getröstet werden: „Erzähle du deine Missethaten selbst, damit du gerechtfertigt werdest!“5 Und wenn du darüber trauerst, so wird dir auch Das ein sehr wirksames Heilmittel sein. „Denn ich sah,“ heißt es, „wie das Volk, von Schmerz ergriffen, traurig einherging, und ich heilte seine Wege.“6 Und trägst du mit starkem Muthe das Mißgeschick, so entledigst du dich dadurch aller Sünde; denn Dieses erklärte Abraham dem reichen Manne: Lazarus hat sein Elend ertragen und wird nun getröstet.7 Erbarmest du dich einer Wittwe, so werden deine Sünden ausgelöscht; S. 397 denn es spricht der Herr: „Sprechet Recht dem Waislein, vertheidigt die Wittwe und dann kommet und lasset uns rechten! Und wenn eure Sünden roth sind wie Scharlach, so werde ich sie weiß machen wie Schnee; und wenn sie roth sind wie Purpur, so werde ich sie weiß machen wie Wolle.“8 Er läßt gar keine Narbe der Wunden mehr übrig.