Übersetzung
ausblenden
Commentaire sur la première épitre aux Corinthiens
3.
Considérez donc que de bienfaits Dieu leur avait accordés : il les avait délivrés de l'Egypte et de la servitude qu'ils y subissaient, il avait ouvert la mer, il avait fait tomber la manne du ciel, il avait fait jaillir dès sources d'une manière étrange et incroyable : il les accompagnait partout , faisant des prodiges et leur servant de défenseur ; et pourtant, quand ils ne surent pas répondre à tant de bonté , il ne les ménagea pas, mais il les fit tous périr. « Car ils succombèrent dans le désert », dit-il : exprimant d'un seul mot leur ruine universelle, les châtiments divins , et la perte pour (444) tous du prix proposé. Car ce ne fut pas dans la terre de promission que Dieu les traita ainsi, mais au dehors et bien loin : leur infligeant ainsi un double châtiment, celui de ne point voir la terre promise et celui d'être sévèrement punis. Mais, direz-vous, qu'est-ce que cela nous fait ? Cela nous regarde; aussi l'apôtre ajoute-t-il : « Or toutes ces choses ont été « des figures de ce qui nous regarde». Comme les dons étaient des figures, ainsi les châtiments en étaient-ils; comme le baptême et la table sainte étaient indiqués d'avance, ainsi les punitions qui suivirent ont-elles été écrites pour nous, à l'effet de nous apprendre que ceux qui se rendront indignes du bienfait seront punis, et pour nous rendre plus sages par de tels exemples. Aussi l'apôtre ajoute-t-il « Afin que nous ne convoitions pas les choses mauvaises comme eux les convoitèrent ». Car comme , en ce qui regarde les bienfaits , la figure a précédé et la réalité a suivi; ainsi en sera-t-il pour les châtiments. Voyez-vous comme il nous fait voir que non-seulement les coupables seront punis , mais qu'ils le seront plus sévèrement que les Juifs? Car si d'un côté est la figure et de l'autre la réalité, il faut nécessairement que la punition soit beaucoup plus grande, comme l'a été le bienfait.
Et voyez sur qui il frappe d'abord : Sur ceux qui mangent des viandes immolées aux idoles. Après avoir dit . « Afin que nous ne convoitions pas les choses mauvaises», ce qui était général, il en vient à l'espèce, en, montrant que tout péché vient d'un désir coupable., et il dit en premier lieu: « Et que vous ne deveniez point idolâtres, comme quelques-uns d'eux, selon qu'il est écrit : Le peuple s'est assis pour manger et boire , et s'est levé pour se divertir ». Entendez-vous comme il les appelle idolâtres? Ici il se contente d'affirmer; plus tard il prouvera. Il donne la raison pour laquelle on courait à ces tables : c'était par gourmandise. C'est pourquoi après avoir dit : « Afin que nous ne convoitions pas les choses mauvaises », en ajoutant: « Et que vous ne deveniez point idolâtres », il indique l'origine de ce crime, à savoir la gourmandise. « Car le peuple s'est assis pour manger et boire » ; puis il donne la fin : « Et s'est levé pour se divertir ». Comme les Juifs, dit-il, passèrent de la bonne chère à l'idolâtrie, il est à craindre qu'il ne vous en arrive autant. Voyez-vous comme il fait voir que ces prétendus parfaits sont plus imparfaits que les Juifs? Et il les blesse en montrant non-seulement qu'ils ne soutiennent pas la faiblesse des faibles , mais encore en faisant voir que ceux-ci pèchent par ignorance et eux par gourmandise ; et il dit que les forts paieront par leur punition la perte des faibles, et il ne leur permet point de se décharger de leur responsabilité , mais les déclare coupables de leur propre perte et de celle des autres. « Ne commettons point la fornication comme quelques-uns d'entre eux la commirent ».
Pourquoi mentionne-t-il encore la fornication , après en avoir déjà tant parlé? C'est l'usage de Paul, quand il accuse de beaucoup de péchés , de les disposer par ordre et de les suivre en détail ; puis, à propos des derniers, de revenir aux premiers ; comme Dieu luimême dans l'Ancien Testament, reprochait le veau d'or aux Juifs à l'occasion de toutes leurs fautes et en ramenait sans cesse le souvenir. Ainsi Paul fait ici : il rappelle la fornication, pour montrer qu'elle était aussi l'effet de la bonne chère et de la gourmandise. C'est pourquoi il ajoute : « Ne commettons pas la fornication comme quelques-uns d'entre eux la commirent, et il en tomba vingt-trois mille en un seul jour ». Et pourquoi ne parle-t-il pas de la punition de l'idolâtrie? On parce qu'elle était claire et connue; ou parce qu'elle ne fut pas aussi grande alors que du temps de Balaam, quand les Juifs furent initiés aux mystères de Béelphégor et que les femmes madianites se montrèrent sur le champ de bataille pour les provoquer à la débauche, selon le conseil de Balaam. Que ce mauvais conseil provînt de Balaam , Moïse nous l'apprend quand il dit à la fin du livre des Nombres : « Dans la guerre contre Madian, ils tuèrent Balaam fils de Béor parmi les blessés. Et Moïse se fâcha et dit : Pourquoi avez vous pris les femmes vivantes? Ce sont elles qui sont devenues une pierre d'achoppement pour les enfants d'Israël selon le conseil de Balaam, de sorte qu'ils firent défection et méprisèrent la parole du Seigneur à cause de Phégor ». (Nomb. XXXI, 44-16.) «Ne tentons point le Christ comme quelques-uns d'entre eux le tentèrent, et ils périrent par les serpents ».
Übersetzung
ausblenden
Homilien über den ersten Brief an die Korinther (BKV)
III.
Betrachtet nun, wie große Wohlthaten er ihnen erwiesen hat! Er erlöste sie aus Ägypten und jener Knechtschaft; er bahnte ihnen den Weg durch’s Meer, ließ Manna vom Himmel regnen; von oben herab eröffnete er neue und ausserordentliche Quellen, überall war er ihnen in wunderbarer Weile zugegen, sie aller Orten beschützend. Dennoch verschonte er sie nicht, sondern vertilgte sie alle, weil sie sich dieser großen Gnade unwürdig erwiesen; „denn sie wurden,“ heißt es, „niedergestreckt in der Wüste.“ Durch diesen Ausdruck bezeichnet er ihren plötzlichen Untergang, die Strafe und von Gott verhängte Rache, sowie den Verlust der verheissenen Belohnung. Denn diese Strafe ließ er über sie kommen nicht im gelobten Lande, sondern ausserhalb desselben und in weiter Entfernung, und es war eine zweifache Strafe, indem er ihnen den Anblick des verheissenen Landes entzog und dazu über sie ein schweres Leiden verhängte.
Nun, was geht Das uns an, wirst du sagen? Freilich geht es euch an; darum fügt er auch bei:
S. 391 6. Das sind Warnungsbilder für uns.
Wie die Gnaden Warnungs- und Vorbilder sind, so sind es auch die Strafen; und wie die Taufe und das Abendnlahl vorgebildet wurden, so wird auch die Strafe Derjenigen, die sich dieser Gnaden unwürdig machen, durch das Folgende vorgebildet, uns aber warnt er vorher, auf daß wir durch diese Beispiele weiser werden sollen. Darum fügt er bei: „Damit wir nicht begierlich seien nach dem Bösen, sowie auch Jene begierlich gewesen.“ Denn wie in Betreff der Gnaden die Vorbilder vorhergingen, und dann die Wahrheit folgte, so wird Dieses auch bezüglich der Strafen geschehen. Siehst du, wie er zeigt, nicht bloß daß sie werden bestraft werden, sondern daß ihre Strafe noch empfindlicher sein werde als bei Jenen? Denn woferne dort nur Vorbilder, hier aber die Wahrheit ist, so wird bei der Strafe die Wahrheit ebenfalls das Bild weit übertreffen. Und siehe, gegen welche er zuvörderst auftritt! Gegen Diejenigen, welche an den Götzenspeisen Theil nahmen. Denn nach den Worten: „Damit wir nicht begierlich seien nach dem Bösen,“ was er im Allgemeinen ausdrückt, bezeichnet er auch das Einzelne und zeigt, daß jede Sünde von der bösen Begierlichkeit herstammt. Und vorerst sagt er:
7. Werdet auch nicht Götzendiener gleich Einigen aus ihnen, wie geschrieben ist: „Es setzte sich das Volk, um zu essen und zu trinken, und sie standen auf, um zu scherzen.“
Hörst du, wie er sie endlich auch noch Götzendiener nennt? Aber hier spricht er es nur aus, später beweist er es auch. Auch die Ursache, warum sie nach jenen Speisen liefen, gibt er an: den Hang zur Schwelgerei; darum fügt er den Worten: „Damit wir nicht begierlich seien nach dem Bösen“ und: „Werdet nicht Götzendiener!“ auch den Grund dieses Frevels bei, und dieser war die S. 392 Schwelgerei. „Denn das Volk,“ heißt es, „setzte sich, um zu essen und zu trinken.“ Und dann setzt er den Ausgang davon bei: „Und sie standen auf, um zu scherzen.“ Gleichwie Jene, will er sagen, vom Schwelgen zur Abgötterei kamen, so befürchte ich, daß auch ihr in diese verfallet. Siehst du, wie er beweist, daß jene Vollkommeneren die Unvollkommeneren seien? Er greift sie nicht nur dadurch an, daß er sie nicht über Jene erhebt, sondern auch durch den Umstand, daß Jene aus Unwissenheit sündigten, sie dagegen aus Schwelgerei: die Ursache des Unterganges von Jenen schreibt er wohl auch Diesen zu, allein er gestattet ibnen nicht, die Schuld des Verderbens auf Andere zu schieben, sondern erklärt, daß die Schuld ihres Verderbens und des Verderbens Anderer ihnen müsse beigemessen werden.
8. Begehen wir auch nicht Unzucht, wie Einige aus ihnen Unzucht begangen haben!
Warum erwähnt er hier wieder der Unzucht, da er doch vorher so viel darüber gesprochen? Es ist so Pauli Art, wo er viele Laster zu rügen hat, diese der Reihe nach aufzuzählen und einzeln zu behandeln; dann aber auch, wo er von andern redet, wieder auf die früher erwähnten zurückzukommen. So hat es auch Gott im alten Testamente gemacht, indem er bei jedem Vergeben die Juden an die Anbetung des Kalbes erinnerte und neuerdings jener Sünde erwähnte. Das thut nun Paulus auch hier, indem er an die Sünde (der Unzucht) erinnert und zugleich, zeigt, daß sie ihren Ursprung in Schwelgerei und Schlemmerei habe. Darum sagt er: „Begehen wir auch nicht Unzucht, wie Einige aus ihnen Unzucht begangen haben, weßhalb an Einem Tage dreiundzwanzig Tausend umkamen.“ Warum erwähnt er aber nicht auch der Strafe der Abgötterei? Entweder weil diese offenbar und mehr bekannt war, oder weil diese Niederlage nicht so groß war als dort zur Zeit des Balaam, da sie sich S. 393 dem Beelphegor weihten, da die Madianitischen Frauen in’s Lager kamen und sie nach Balaams Rath zur Unzucht reizten. Denn daß Balaam diesen bösen Anschlag gegeben, sagt Moyses am Ende des Buches Numeri: „Auch Balaam, der Sohn Beor’s, tödteten sie sammt den Verwundeten im Madianitischen Kriege und brachten die Beute zu Moyses. Und Moyses ergrimmte und sprach: Warum habt ihr alle Weiber lebendig gefangen? Denn sie waren es, welche die Israeliten nach dem Rathe Balaams verführten, daß sie vom Herrn abfielen und das Wort des Herrn verachteten um des Phegor willen.“1
Num. 31, 8 u. 14—16. ↩