XXV.
Pardon des injures 1. — « On amena un débiteur qui devait à son maître dix mille talents. Le maître ordonna qu'il fût vendu, avec sa femme, ses fils, et tout ce qu'il possédait, et que sa dette fût payée. » Ce débiteur est celui qui est redevable aux dix préceptes de la Loi. La concupiscence et les oeuvres qu'elle enfante, désignées par la femme et les fils, attirent sur le coupable le châtiment qui est comme le prix de la vente. Ce prix marque, en effet, le supplice du damné. Les paroles qui suivent : « Et il ne voulut pas avoir pitié de son compagnon et il alla le faire mettre en prison, etc, » signifient que ce méchant serviteur conserva le dessein d'infliger le supplice à son compagnon. Les autres serviteurs qui racontèrent au maître ce qui se passait, peuvent désigner l'Eglise qui délie et qui lie tour à tour le débiteur coupable.
Matt. XVII, 24-31. ↩
