XXXI.
Les noces royales 1. — Le royaume des cieux est semblable à un roi qui lit les noces de son fils. » Ces noces sont l'Incarnation du Verbe; par cette adoption de la nature de l'homme, l'Eglise fut unie à Dieu comme une épouse. « Mes taureaux et mes volailles sont tués. » Les taureaux signifient les chefs des peuples; les volailles, tout ce qui est engraissé. « Allez aux détours des chemins, et tous ceux que vous trouverez, appelez-les au festin des noces. » Il faut entendre par ces paroles les voies des gentils et leurs égarements; ils ont quitté leurs erreurs, pour venir au banquet nuptial, c'est-à-dire, qu'ils ont cru en Jésus-Christ.
Matt. XXII, 2-9. ↩
