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On Prayer
Chapter XI.--When Praying the Father, You are Not to Be Angry with a Brother.
That we may not be as far from the ears of God as we are from His precepts, 1 the memory of His precepts paves for our prayers a way unto heaven; of which precepts the chief is, that we go not up unto God's altar 2 before we compose whatever of discord or offence we have contracted with our brethren. 3 For what sort of deed is it to approach the peace of God 4 without peace? the remission of debts 5 while you retain them? How will he appease his Father who is angry with his brother, when from the beginning "all anger" is forbidden us? 6 For even Joseph, when dismissing his brethren for the purpose of fetching their father, said, "And be not angry in the way." 7 He warned us, to be sure, at that time (for elsewhere our Discipline is called "the Way" 8 ), that when, set in "the way" of prayer, we go not unto "the Father" with anger. After that, the Lord, "amplifying the Law," 9 openly adds the prohibition of anger against a brother to that of murder. 10 Not even by an evil word does He permit it to be vented. 11 Ever if we must be angry, our anger must not be maintained beyond sunset, as the apostle admonishes. 12 But how rash is it either to pass a day without prayer, while you refuse to make satisfaction to your brother; or else, by perseverance in anger, to lose your prayer?
Oehler divides these two chapters as above. The generally adopted division unites this sentence to the preceding chapter, and begins the new chapter with, "The memory of His precepts;" and perhaps this is the preferable division. ↩
altare. [Heb. xiii. 10.] ↩
Matt. v. 22, 23. ↩
Perhaps there may be an allusion to Phil. iv. 6, 7. ↩
See chap. vii. above, and compare Matt. vi. 14, 15. ↩
"Ab initio" probably refers to the book of Genesis, the initium, or beginning of Scripture, to which he is about to refer. But see likewise Eph. iv. 31, Matt. v. 21, 22. [Gen. iv. 6, 7.] ↩
Gen. xlv. 24: so the LXX. ↩
See Acts ix. 2; xix. 9, 23, in the Greek. ↩
See Matt. v. 17. ↩
Matt. v. 21, 22. ↩
Matt. v. 21, 22; 1 Pet. iii. 9, etc. ↩
Eph. iv. 26. ↩
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De l'oraison dominicale
XI.
D'ailleurs, à quoi servirait de laver nos mains pour prier, quand notre ame reste chargée des taches du péché, puisque la pureté spirituelle est nécessaire à nos mains elles-mêmes, c'est-à-dire qu'elles doivent se lever vers le ciel, pures du mensonge, du meurtre, de la cruauté, des empoisonnements, de l'idolâtrie et de toutes les autres souillures qui, conçues par l'esprit, sont regardées comme les œuvres des mains? Voilà quelle est la pureté véritable, mais non cette pureté superstitieuse que pratiquent la plupart des hommes qui se croient obligés à des ablutions corporelles avant de vaquer à la prière. En remontant scrupuleusement à l'origine et à la raison de cette coutume, j'ai reconnu qu'elle venait de Pilate, lorsqu'il livra aux Juis notre Seigneur. Pour nous, nous adorons Dieu, nous ne le livrons pas. Je dis plus. Nous devons repousser de toutes nos forces l'observance de celui qui le livra, et ne purifier nos mains qu'autant que notre conscience nous reproche d'avoir contracté quelque souillure dans le commerce de la vie humaine. Au reste nos mains seront toujours assez pures, puisqu'elles ont été lavées avec tout notre corps en Jésus-Christ. Qu'Israël lave tous les jours ses membres, il n'en sera jamais plus pur. Ses mains n'en resteront pas moins éternellement couvertes du sang des prophètes et du sang de notre Seigneur. Aussi, coupables héréditaires du crime de leurs ancêtres, n'osent-ils plus élever leurs mains vers le Seigneur, de peur qu'un nouvel Isaïe ne leur crie: Malheur! ou que le Christ lui-même ne frémisse d'épouvanté? Pour nous, non-seulement nous élevons nos mains, mais nous les élevons en croix comme notre Seigneur dans sa passion, et par cette attitude suppliante, nous confessons le Christ.